sinon le blabla :
CLUTCH @ MAROQUINERIE (PARIS), LE 25 JANVIER 2013
Je rate la première partie, Hark, dont certains me disent du bien, d'autres pas du tout. En tout cas ce ne sera pas ce soir que je découvrirai le nouveau groupe du chanteur de Taint. Ratés également lors du passage avec Red Fang il y a quelques mois.
Clutch en live, enfin on peut les voir dans une vraie salle.
Ils avaient déchiré le Hellfest en 2009 en extérieur sur la Main Stage. Ils avaient rempli à bloc (voir plus) la Terrorizer en 2011, le groupe est un mastodonte prévu également pour l'édition 2013 (maintenant abonné à passer tous les deux ans au festival, on ne s'en plaindra pas).
Ce soir, le groupe passe dans cette salle qui est, dès l'annonce même du concert, trop petite pour eux. Les places sont très rapidement parties. Le monde sera bien présent, la foule est dense, aller chercher une bière signifie de tenter de se frayer un chemin: bon courage.
Clutch arrive, les barbus vont d'entrée de jeu faire bonne impression. Comment pourrait-il en être autrement. Ils sont attendus comme des messis.
Leur rock teinté de blues est unique. Ils ont découvert une science du songwriting efficace, direct et groovy à souhait.
Le guitariste restera tel un autiste sur sa guitare. L'échine courbée, les riffs au bout des doigts. Il est dans son monde et nous fait partager son talent et on l'en remercie. Même si on ne connait toujours pas son visage ...
Le charisme du chanteur est terrible. Le barbu est en forme comme toujours, avec ou sans guitare, sa voix mène la danse.
On peut écrire pendant des heures sur Clutch. Ou bien pas grand chose. Pour finalement dire que c'était génial. Un concert inespéré. Considéré presque comme des dieux à juste titre.
Ils ont le succès, le talent, la reconnaissance. Ni le public ni le groupe ne souhaiterait l'effervescence qui les amènerait du côté obscure de la popularité du grand public.
En tous cas cette soirée était spéciale. Le rock a parlé. Clutch nous a démontré qu'ils étaient incontournables, pour ceux qui en auraient douté.
Une grande leçon de rock, de classe. Dans une chaleur amenée par un public entassé ... Que demander de plus ?
