Paris (Cigale) - 23/11/15 - Carcass+Obituary+Napalm+Voivod
Publié : mar. nov. 24, 2015 12:54 pm
Salut à tous,
Magnifique soirée que ce Death Crusher Tour à la Cigale et réunissant du beau, du très beau monde.
La Cigale était blindée, on sent que l'événement était attendu, le public était hétéroclite tout comme l'affiche. Une belle réunion de métalleux de tout horizons et bords musicaux se tient, comme pour un mini festival.
Je loupe Herod donc je passe sur ce groupe. J'arrive 10mn avant Voivod et en profite pour poser mon cul sur les sièges au fond de la salle, placés derrière les ingés son et les tables. Je n'en bougerai plus pendant 4 heures jugeant le son tout à fait satisfaisant et me sentant d'humeur "papi flemmasse". Il faut dire également que l'on voit parfaitement les groupes depuis cet endroit. Une impression de mater un dvd chez soi mais en live. Très agréable. Malgré un petit sentiment étrange de culpabilité à voir du grind et du death assis, je n'ai pas boudé mon plaisir d'autant que la Cigale était réellement bondée. Il semblait assez compliqué de naviguer.
Voivod a débuté cette soirée de fort belle manière en proposant un show plein d'énergie et de bonne humeur communicative. Snake est très loquace et puisqu'il parle français, tout le monde peut voir à quel point le bonhomme et ses compères sont heureux d'être la. Jeff Walker est invité sur un morceau ce qui constitue l'une des nombreuses surprises qui ponctuera la soirée. Un chouette concert qui me fait dire que je vais passer un excellent moment. Impression qui va se confirmer.
Arrive ensuite Napalm Death avec un Barney en pleine forme (il a sacrément fondu le bougre). Je dois avouer que je m'attendais évidemment à une décharge de brutalité en bonne et due forme mais rien n'aurait pu me préparer à la sauvagerie que va développer Napalm Death ce soir. Un rouleau compresseur, un barrage de son, un énorme poing dans la gueule. D'une brutalité sans retenue alliée à un son d'une puissance frôlant l'indécence, Napalm Death remporte sans conteste la palme du "Prends ça dans la gueule et tais toi" de la soirée (voire de l'année pour mon cas personnel). Un excellent concert des anglais qui rappelons le viennent de "fucking Birmingham, England". Un clin d'oeil à Barney qui dit ça à chaque concert. Ce n'était pas la première fois que je les voyait mais la, la tatane fut d'une sévérité implacable. A en juger par les commentaires entendus l'impression générale semble être identique. A noter que Mitch n'était pas présent ce soir et remplacé impeccablement par Jecépaki. Pour ce concert, c'est Bill Steer qui se fait inviter pour 40 secondes. Un morceau quoi.
Obituary prend le relais et déroule ce qui sera la norme de la soirée: un putain d'excellent concert. Je ne connais pas le groupe hormis quelques chansons mais après ce que j'ai entendu hier soir, Slowly we rot et quelques autres sont tombés dans la liste d'achat. Pratiquant un death eauld scoule velu, bourré ras la tronche de breaks casse nuque tous plus écrasant les uns que les autres, le tout accompagné d'un son excellent, Obituary démolit la Cigale. Un excellent concert.
Enfin débarque Carcass sur 1985 comme à son habitude. Le show sera dantesque avec leur désormais célèbre background à l'effigie de leur dernière galette et d'un light-show rôdé et efficace. Jouant une bonne heure et quart, les anglais piochent allègement dans leur fabuleuse discographie. Cela doit bien être la cinquième fois que je les vois et le constat est toujours le même: Carcass sur scène ça bute. P.o.i.n.t. Ceux qui les ont vu savent. Je frémis particulièrement de plaisir lorsque du Necroticism est balancé mais le set est réglé au poil de cul près et c'est juste jouissif. Jeff ne manque pas d'adresser un violent toucher rectal (avec lames de rasoir, citron, vinaigre et graviers) à ces trous du cul de terromerdes. La Cigale semble être de son avis et le show reprend le dessus. Viens ensuite la grosse surprise de la soirée avec une reprise de Land of Steel d'Absolue Power en guise de cadeau final. Un patchwork des zicos de la soirée débarque pour achever l'assistance dans une bonne humeur qui fait plaisir à voir.
Une soirée superbe pour une affiche excellente; la Cigale était un superbe endroit pour accueillir ce bel événement. Chapeau à l'ensemble du staff qui gère impeccablement les transitions. Quinze minutes à peine entre chaque groupe montre en main, du travail de pro bien exécuté. Un son vraiment satisfaisant mais peut être un poil fort. Un public heureux d'être la. Maintenant, il ne me reste plus qu'a revoir (ou re-re-voir) tous ces groupes qui le méritent amplement.
Des poutouxXx
Magnifique soirée que ce Death Crusher Tour à la Cigale et réunissant du beau, du très beau monde.
La Cigale était blindée, on sent que l'événement était attendu, le public était hétéroclite tout comme l'affiche. Une belle réunion de métalleux de tout horizons et bords musicaux se tient, comme pour un mini festival.
Je loupe Herod donc je passe sur ce groupe. J'arrive 10mn avant Voivod et en profite pour poser mon cul sur les sièges au fond de la salle, placés derrière les ingés son et les tables. Je n'en bougerai plus pendant 4 heures jugeant le son tout à fait satisfaisant et me sentant d'humeur "papi flemmasse". Il faut dire également que l'on voit parfaitement les groupes depuis cet endroit. Une impression de mater un dvd chez soi mais en live. Très agréable. Malgré un petit sentiment étrange de culpabilité à voir du grind et du death assis, je n'ai pas boudé mon plaisir d'autant que la Cigale était réellement bondée. Il semblait assez compliqué de naviguer.
Voivod a débuté cette soirée de fort belle manière en proposant un show plein d'énergie et de bonne humeur communicative. Snake est très loquace et puisqu'il parle français, tout le monde peut voir à quel point le bonhomme et ses compères sont heureux d'être la. Jeff Walker est invité sur un morceau ce qui constitue l'une des nombreuses surprises qui ponctuera la soirée. Un chouette concert qui me fait dire que je vais passer un excellent moment. Impression qui va se confirmer.
Arrive ensuite Napalm Death avec un Barney en pleine forme (il a sacrément fondu le bougre). Je dois avouer que je m'attendais évidemment à une décharge de brutalité en bonne et due forme mais rien n'aurait pu me préparer à la sauvagerie que va développer Napalm Death ce soir. Un rouleau compresseur, un barrage de son, un énorme poing dans la gueule. D'une brutalité sans retenue alliée à un son d'une puissance frôlant l'indécence, Napalm Death remporte sans conteste la palme du "Prends ça dans la gueule et tais toi" de la soirée (voire de l'année pour mon cas personnel). Un excellent concert des anglais qui rappelons le viennent de "fucking Birmingham, England". Un clin d'oeil à Barney qui dit ça à chaque concert. Ce n'était pas la première fois que je les voyait mais la, la tatane fut d'une sévérité implacable. A en juger par les commentaires entendus l'impression générale semble être identique. A noter que Mitch n'était pas présent ce soir et remplacé impeccablement par Jecépaki. Pour ce concert, c'est Bill Steer qui se fait inviter pour 40 secondes. Un morceau quoi.
Obituary prend le relais et déroule ce qui sera la norme de la soirée: un putain d'excellent concert. Je ne connais pas le groupe hormis quelques chansons mais après ce que j'ai entendu hier soir, Slowly we rot et quelques autres sont tombés dans la liste d'achat. Pratiquant un death eauld scoule velu, bourré ras la tronche de breaks casse nuque tous plus écrasant les uns que les autres, le tout accompagné d'un son excellent, Obituary démolit la Cigale. Un excellent concert.
Enfin débarque Carcass sur 1985 comme à son habitude. Le show sera dantesque avec leur désormais célèbre background à l'effigie de leur dernière galette et d'un light-show rôdé et efficace. Jouant une bonne heure et quart, les anglais piochent allègement dans leur fabuleuse discographie. Cela doit bien être la cinquième fois que je les vois et le constat est toujours le même: Carcass sur scène ça bute. P.o.i.n.t. Ceux qui les ont vu savent. Je frémis particulièrement de plaisir lorsque du Necroticism est balancé mais le set est réglé au poil de cul près et c'est juste jouissif. Jeff ne manque pas d'adresser un violent toucher rectal (avec lames de rasoir, citron, vinaigre et graviers) à ces trous du cul de terromerdes. La Cigale semble être de son avis et le show reprend le dessus. Viens ensuite la grosse surprise de la soirée avec une reprise de Land of Steel d'Absolue Power en guise de cadeau final. Un patchwork des zicos de la soirée débarque pour achever l'assistance dans une bonne humeur qui fait plaisir à voir.
Une soirée superbe pour une affiche excellente; la Cigale était un superbe endroit pour accueillir ce bel événement. Chapeau à l'ensemble du staff qui gère impeccablement les transitions. Quinze minutes à peine entre chaque groupe montre en main, du travail de pro bien exécuté. Un son vraiment satisfaisant mais peut être un poil fort. Un public heureux d'être la. Maintenant, il ne me reste plus qu'a revoir (ou re-re-voir) tous ces groupes qui le méritent amplement.
Des poutouxXx