25.09 - Horna + Blacklodge + Tortorum @ glazart
Publié : mer. sept. 26, 2012 10:21 am
Ça sent d’une rentrée mollassonne, ce septembre 2012. L’influence très discrète au Glazart ce mardi pour une date black. Le retrait de Hell Militia de l’affiche a du démotiver quelques-uns, moi en partie entre autre, mais quand même…
Je ne suis même pas en retard pour le premier groupe qui se nomme Tortorum. Le nom qui m’évoque les associations ridicules bizarres, ça aide pas à prendre les gars au sérieux. N’empêche que le son est pas mal et la sauce prend au fil des titres joués, en partie grâce au chanteur qui interprète parfaitement un prêtre vicieux au service de vous-savez-qui. Quelques passages que j’ai pas mal aimé avec les structures par palier plutôt bien construites. Mais j’ai regardé quand même souvent ma montre (c’est moi ou ils ont joué vraiment longtemps ?)
Sans trop connaitre le groupe suivant, Blacklodge, je ne m’attendais pas du tout à que ça me plaise, selon mes lointains souvenir d’écoute de quelques choses quelques part. En réalité ça s’est avéré d’être bien pire – je ne savais plus où me mettre. L’avalanche du rythme pas du tout black, voir pas du tout metal – s’en était trop pour moi qui suis venue chercher ma dose de l’art noir après une longue période d’abstinence. Pour mon plus grand malheur l’espace fumette habituelle au fonds de la salle était fermé. Donc le chemin étroit menant à l’entrée de la salle était le seul refuge pour mes pauvres oreilles. Je n’étais pas surprise de retrouver les trombines connues qui ont eu le même réflexe de survie que moi.
J’avoue que j’ai eu des pensées lâches de tout abandonner et partir sans voir la prestation de Horna. Ça aurait était une erreur monumentale. Je n’ai pas écouté un seul album du groupe mais le live m’a remis des idées en place. Je les ai trouvé juste excellents.
Tous d’abord je déclare officiellement les finlandais (en général) des grands gagnants dans la catégorie Mélodie (avec le grand « M », oui) bien avant les suédois et norvégiens. Ce que j’ai aperçu de Horna en version brouillée de live m’a donné un avant-gout du sublime auquel j’aurai le droit en version studio. Mais attention – il ne s’agit pas de la mélodie au gout de barbe-à-papa. C’est juste ce qu’il faut pour passer les gros morceaux de l’agressivité et du débridage.
Et puis j’étais juste convaincue par la présence scénique des gars, en communication permanent avec le public. Le chanteurs qui s’habille, se déshabille, avec la capuche, sans la capuche, les cheveux sur la tronche. Il en faisait peut être des tonnes mais j’ai bien aimé. Les deux gratteux chauves décorés comme les sapins du Malin bougeaient pas trop, eux , mais arpentaient la salle d’un de ces regards…
Trop de temps mort entre les titres - oui, le son peut être pas très au point – possible, mais tous cela me gênait pas. Ce que m’a vraiment gêné c’est la fin qui est arrivée sans que je m’y attende – déjà ??!! et même pas de rappel… mais bon, faut le mériter, le rappel. Ce n’était pas notre cas hier, bande de flemmards…
Un bon concert.
Une pensé triste pour les salles parisiennes vides.
Une note dans ma ToBuy – « Horna ! ».
Je ne suis même pas en retard pour le premier groupe qui se nomme Tortorum. Le nom qui m’évoque les associations ridicules bizarres, ça aide pas à prendre les gars au sérieux. N’empêche que le son est pas mal et la sauce prend au fil des titres joués, en partie grâce au chanteur qui interprète parfaitement un prêtre vicieux au service de vous-savez-qui. Quelques passages que j’ai pas mal aimé avec les structures par palier plutôt bien construites. Mais j’ai regardé quand même souvent ma montre (c’est moi ou ils ont joué vraiment longtemps ?)
Sans trop connaitre le groupe suivant, Blacklodge, je ne m’attendais pas du tout à que ça me plaise, selon mes lointains souvenir d’écoute de quelques choses quelques part. En réalité ça s’est avéré d’être bien pire – je ne savais plus où me mettre. L’avalanche du rythme pas du tout black, voir pas du tout metal – s’en était trop pour moi qui suis venue chercher ma dose de l’art noir après une longue période d’abstinence. Pour mon plus grand malheur l’espace fumette habituelle au fonds de la salle était fermé. Donc le chemin étroit menant à l’entrée de la salle était le seul refuge pour mes pauvres oreilles. Je n’étais pas surprise de retrouver les trombines connues qui ont eu le même réflexe de survie que moi.
J’avoue que j’ai eu des pensées lâches de tout abandonner et partir sans voir la prestation de Horna. Ça aurait était une erreur monumentale. Je n’ai pas écouté un seul album du groupe mais le live m’a remis des idées en place. Je les ai trouvé juste excellents.
Tous d’abord je déclare officiellement les finlandais (en général) des grands gagnants dans la catégorie Mélodie (avec le grand « M », oui) bien avant les suédois et norvégiens. Ce que j’ai aperçu de Horna en version brouillée de live m’a donné un avant-gout du sublime auquel j’aurai le droit en version studio. Mais attention – il ne s’agit pas de la mélodie au gout de barbe-à-papa. C’est juste ce qu’il faut pour passer les gros morceaux de l’agressivité et du débridage.
Et puis j’étais juste convaincue par la présence scénique des gars, en communication permanent avec le public. Le chanteurs qui s’habille, se déshabille, avec la capuche, sans la capuche, les cheveux sur la tronche. Il en faisait peut être des tonnes mais j’ai bien aimé. Les deux gratteux chauves décorés comme les sapins du Malin bougeaient pas trop, eux , mais arpentaient la salle d’un de ces regards…
Trop de temps mort entre les titres - oui, le son peut être pas très au point – possible, mais tous cela me gênait pas. Ce que m’a vraiment gêné c’est la fin qui est arrivée sans que je m’y attende – déjà ??!! et même pas de rappel… mais bon, faut le mériter, le rappel. Ce n’était pas notre cas hier, bande de flemmards…
Un bon concert.
Une pensé triste pour les salles parisiennes vides.
Une note dans ma ToBuy – « Horna ! ».