Motörhead (Zénith d'Auvergne, le 25 Octobre 2011)
Publié : mer. oct. 26, 2011 11:30 am
15h, j’arrive tout sec, devant les grilles du Zénith, Zeus et Evelyne Dhéliat nous ont donc épargné. J’aurais pu arriver 3h plus tard, ma place n’en eût été moins bonne. On poireaute sympathiquement dehors puis dans la salle : position idéale à mon gout, affalé sur la barrière face aux enceintes. D’un coté tu ne prends pas les Doc’s des surfers dans la nuque, de l’autre tu rentres bien en transe avec la musique de la bande à Lemmy quitte à te ruiner un ou deux tympans.
Les lumières s’éteignent vers 20h, la salle est à moitié pleine, les spectateurs à moitié pleins. Rentre en scène [No one is Innocent]… ça va être dur ! Néanmoins, trop tard, c’est parti pour au moins 30 minutes de conscience politique pour punks à chiens… de quoi faire passer Noir Désir pour du Michéa. On a, bien entendu, eu droit à l’inénarrable « La Peau » et un tas d’autres inepties comme par exemple, une chanson à la gloire d’Allende (que l’universitaire d’extrême gauche, donc pas un pro-Pinochet, Victor Farias, avait pourtant démasqué comme antisémite, homophobe et à l’origine des plans eugénistes des handicapés utilisés en Europe il y a 70 ans). Faut-il encore savoir lire… Une chose est certaine, il ne suffit pas d’être un gringalet torse-nu pour s’imaginer incarner l’iguane.
Ce mauvais moment étant passé, nous allons pouvoir aborder ce qui importe et la raison pour laquelle nous sommes tous là : Motörhead. D’ailleurs, « bizarrement » la salle s’est considérablement remplie.
Depuis 3 ou 4 ans, les critiques, les fanzines, le bouche à oreilles ou encore les expériences personnelles soutenaient toutes que Lemmy était en bout de course. Or là, dès le premier accord, c’est la furie dans le Zénith. Une sirène, « Bomber » et les bousculades commencent. Une heure de « Stay clean » parsemée de titres du dernier CD. Peu importe la playlist, le gens bougent, ou s’éclatent la tête contre les enceintes, ou encore surfent. A ce titre la sécu a eu beaucoup de boulot avec pas moins de 80 surfers de tout âge, et de tout poids. Un solo de Campbell sobre mais agréable puis quelques morceaux plus tard celui de Mikkey Dee tout à fait hypnotique, à l’image du concert. Lemmy est loin d’être mort !
A la buvette, d’aucuns reprochaient l’hyper-saturation du son, mais bordel c’est ça Motörhead, il faut que le son soit un peu crade ; on est venu voir du true rock’n roll pas un récital de Schubert. A cette même buvette d’ailleurs où l’on pouvait côtoyer des joueurs de l’ASM comme Lionel Faure ou Jamie Cudmore. Mais des scènes plus pittoresques comme deux nénettes, pas des camionneuses mais des vraies filles, se roulant des pelles langoureuses au comptoir. Ça a dû être la fête à bobonne dans pas mal de foyers cette nuit.
Les lumières s’éteignent vers 20h, la salle est à moitié pleine, les spectateurs à moitié pleins. Rentre en scène [No one is Innocent]… ça va être dur ! Néanmoins, trop tard, c’est parti pour au moins 30 minutes de conscience politique pour punks à chiens… de quoi faire passer Noir Désir pour du Michéa. On a, bien entendu, eu droit à l’inénarrable « La Peau » et un tas d’autres inepties comme par exemple, une chanson à la gloire d’Allende (que l’universitaire d’extrême gauche, donc pas un pro-Pinochet, Victor Farias, avait pourtant démasqué comme antisémite, homophobe et à l’origine des plans eugénistes des handicapés utilisés en Europe il y a 70 ans). Faut-il encore savoir lire… Une chose est certaine, il ne suffit pas d’être un gringalet torse-nu pour s’imaginer incarner l’iguane.
Ce mauvais moment étant passé, nous allons pouvoir aborder ce qui importe et la raison pour laquelle nous sommes tous là : Motörhead. D’ailleurs, « bizarrement » la salle s’est considérablement remplie.
Depuis 3 ou 4 ans, les critiques, les fanzines, le bouche à oreilles ou encore les expériences personnelles soutenaient toutes que Lemmy était en bout de course. Or là, dès le premier accord, c’est la furie dans le Zénith. Une sirène, « Bomber » et les bousculades commencent. Une heure de « Stay clean » parsemée de titres du dernier CD. Peu importe la playlist, le gens bougent, ou s’éclatent la tête contre les enceintes, ou encore surfent. A ce titre la sécu a eu beaucoup de boulot avec pas moins de 80 surfers de tout âge, et de tout poids. Un solo de Campbell sobre mais agréable puis quelques morceaux plus tard celui de Mikkey Dee tout à fait hypnotique, à l’image du concert. Lemmy est loin d’être mort !
A la buvette, d’aucuns reprochaient l’hyper-saturation du son, mais bordel c’est ça Motörhead, il faut que le son soit un peu crade ; on est venu voir du true rock’n roll pas un récital de Schubert. A cette même buvette d’ailleurs où l’on pouvait côtoyer des joueurs de l’ASM comme Lionel Faure ou Jamie Cudmore. Mais des scènes plus pittoresques comme deux nénettes, pas des camionneuses mais des vraies filles, se roulant des pelles langoureuses au comptoir. Ça a dû être la fête à bobonne dans pas mal de foyers cette nuit.