SONISPHERE (France) - 8 et 9 juillet 2011 + photos !!

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Will Of Death - Noiseweb
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SONISPHERE (France) - 8 et 9 juillet 2011 + photos !!

Messagepar Will Of Death - Noiseweb » dim. oct. 16, 2011 10:54 am

Hello people !

Les choses prennent parfois du temps mais c'est comme ça...

Retrouvez enfin sur Noiseweb le live-report complet du SONISPHERE 2011 à Amnéville, avec plus de 60 photos.

(si le fait de mettre le lien ici pose problème à un admin, qu'il vire ce post... mais c'était trop long de tout remettre, à cause du nombre de photos dans le report - merci...)

C'est là :

http://noise-web.com/live_reportsdetail ... yer&id=208


Bonne lecture et visionnage des photos !!! :o


Extraits des photos :

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Prince de Lu
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Re: SONISPHERE (France) - 8 et 9 juillet 2011 + photos !!

Messagepar Prince de Lu » dim. oct. 16, 2011 1:26 pm

Will Of Death - Noiseweb a écrit :(si le fait de mettre le lien ici pose problème à un admin, qu'il vire ce post... mais c'était trop long de tout remettre, à cause du nombre de photos dans le report - merci...)

Ca m'emmerde grandement de tout virer, mais c'est vrai que tu as juste mis un lien.

Est-ce que tu ne pourrais pas en deux lignes indiquer les groupes qui t'ont botté et les groupes qui t'ont déçu.
Ca serait déjà un peu mieux, non?

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Will Of Death - Noiseweb
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Re: SONISPHERE (France) - 8 et 9 juillet 2011 + photos !!

Messagepar Will Of Death - Noiseweb » dim. oct. 16, 2011 4:55 pm

SONISPHERE FESTIVAL
Amnéville – 8 et 9 juillet 2001

Pics by Will HIEN, Jean-Christophe BAUGE & Metallica.com

Report by Will HIEN (WoD), Benjamin CRETIN (Benj’) et Jean-Baptiste Juillard (JB69)



3 semaines après le Hellfest, se profilait en France un deuxième gros festival Metal d’été ! Voilà une chose que l’on croyait impensable voici encore quelques années, tant la France semblait à des années-lumière de ce qui se passe en Allemagne. Mais voilà, Ben Barbaud et son équipe de Clisson (présents d’ailleurs sur le site du Sonisphere) sont passés par là, ont essuyé quelques plâtres dans la difficulté mais ont finalement réussi à imposer l’idée que la France pouvait elle aussi être une terre de Metal, alors que l’appui des médias nationaux généraux est toujours aussi proche du néant.

Noiseweb et Metal Obs’ Magazine ont toujours été les premiers à soutenir la scène Metal de notre pays et il fallait donc que nous soyons à Amnéville en ce début des vacances, d’autant que l’affiche présentée sur deux jours était des plus alléchantes. Mais voilà, n’est pas organisateur d’un tel festival qui veut : on n’attend pas 90.000 personnes sur deux jours sans un minimum d’organisation. Nous Productions s’en est donc chargé et évidemment, pour une première, tout n’a pas été rose, en tout cas du côté du public dit « normal », puisque nous qui étions en VIP/Presse, avons pu bénéficier de très bonnes conditions de travail… ou presque… Ce live-report n’aura donc certainement pas la même teneur que si toute la rédaction avait été parmi les simples festivaliers. Voilà pourquoi certains reports seront signés par Benjamin Cretin (Benj’) et Jean-Baptiste Juillard (JB69), collaborateurs lyonnais de Noiseweb, qui étaient dans le public, et d’autres par moi-même (WoD), journaliste accrédité Metal Obs’ et Noiseweb. (WoD)



JOUR 1 – Vendredi 8 juillet

Tout d’abord, l’arrivée sur le site avec mes potes de Mâcon, Jer’ et Rémi « M. Kekchoz », chroniqueur chez nos amis d’U-Zine. Hormis un message lumineux sur l’autoroute, difficile de savoir que va se tenir près de Metz un énorme festival, tant l’affichage est inexistant le long du parcours. On sait que nous devons aller vers le zoo d’Amnéville mais c’est tout ! À 1 ou 2 km du site, aucun fléchage pour savoir vers quel parking nous devons nous diriger, et encore mieux, quand on demande à des gars de la sécurité, hors du site, où nous devons aller, ceux-ci n’en savent rien du tout ! Ca commence bien… On arrive vers 13 h, et surprise, la circulation est des plus fluides autour du site, malgré le fait que le zoo et le Galaxy (plus grande piste de ski couverte artificielle d’Europe) soient ouverts. Après avoir tourné un petit moment, nous tombons complètement par hasard sur le parking VIP/Presse. Je récupère vite fait mon Pass Presse / Photos et mon accès au parking privé (PS : Hello à Fabienne Weissier au passage) sans problème. Pour l’instant, tout roule.


Il n’est que 13h30, je repars en voiture avec Jer’ et Rémi planter notre tente au camping gratuit, qui se trouve à 4 km du site… Et c’est là que les choses se corsent : en réalité, il y a plus de 4 km, il faut facilement 1 heure de route à pied pour s’y rendre, et je plains d’avance tous les festivaliers qui vont devoir se taper presque 10 km à pied aller/retour par jour. Arrivés au Parc Wallygator, là encore, aucun fléchage ! Nous rentrons donc à tâtons dans le parc pour nous rendre compte que le camping est déjà bien plein… Enfin, un camping, il faut le dire vite ! Nous voilà plutôt relégués sur une aire faite d’herbe, de chardons et de caillasse dans laquelle on pliera toutes nos sardines. Et alors qu’on attend 20.000 personnes là-dessus sur les deux jours, on se rend compte qu’il n’y a qu’une toute petite rangée de WC chimiques, qui doivent certainement être déjà bouchés à l’heure où nous arrivons, raison pour laquelle les arbres derrière le site se transformeront en chiottes sauvages très rapidement !
Franchement, les conditions d’accueil sont carrément indignes et ça commence à sentir un peu mauvais au niveau de l’organisation ! Malheureusement, les festivaliers n’en sont qu’au début de leurs surprises !


15 h, nous décidons de repartir vers Amnéville car les premiers concerts vont bientôt débuter. 20 min plus tard, nous sommes garés sur le parking VIP et nous descendons découvrir le site. On se rend compte que le site est en fait situé sur le parking géant du Galaxy, et est tout en pente. Au moins, on ne sera pas dans la boue s’il se met à flotter ! Par contre, les différents niveaux du site vont user les festivaliers ! Les scènes sont situées l’une face à l’autre, sont gigantesques, à une hauteur acceptable, et sont toutes deux pourvues de deux grands écrans de chaque côté. Pour nous, photographes, les crash-barrières sont assez éloignées de la scène, on va pouvoir bosser peinards. C’est au moins un bon point. (WoD)




Tandis que les deathcoreux de RISE TO REMAIN entament les débats sur la scène Saturn avec semble-t-il une certaine efficacité mais sans aucune originalité (menés, on le rappelle par le fils de Bruce Dickinson), nous allons alors faire un tour vers le niveau bas du site, celui où entrent les festivaliers et où se situent les campings payants. En guise de camping, les vaches-à-lait qui ont payé 30 € leur place se retrouvent parquées sur un nouveau terrain en bitume, dans des emplacements pas plus larges que mon salon de jardin. Très pratique pour planter des sardines, un camping installé sur un parking en bitume !!!! Là, franchement, c’est carrément du foutage-de-gueule !! Je me rends compte qu’il n’y a qu’un seul accès pour rentrer sur le site, avec très peu d’agents de sécurité… On se demande bien comment le flux attendu pour le samedi va bien pouvoir passer par là sans créer une émeute ! Bref… (WoD)

On passe devant le minable « Metal Market » (10 stands tout au plus) et on passe au 2ème niveau par un chemin tout en pente et caillouteux (bref, on a l’impression de marcher sur des billes) en essayant de ne pas se casser la gueule. On arrive alors sur une esplanade où sont situés les stands de bouffe et de boisson, tous tenus par un prestataire unique. Le prix des bières va de 2 € (25 cl) à 13 € (pour le pichet d’1,5 l) ! Faut vraiment avoir soif et être plein de thunes pour se payer ça ! Pour la qualité de la bouffe, je ne pourrai pas me prononcer, mon statut VIP/Presse m’ayant permis de bénéficier de prestations beaucoup plus dignes… (WoD)


Il est 16h, les Français de BUKOWSKI entrent en scène sur la Main Stage… Il y a facilement déjà 10.000 personnes devant la scène et les Frenchies vont apparemment savoir mettre l’ambiance avec leur Rock/Metal rafraîchissant. On regarde ça d’assez loin à vrai dire, tout en discutant avec quelques vieux potes venus du Nord et pas vus depuis un moment. Mais les mecs du groupe, revus en VIP un peu plus tard, étaient très contents de l’accueil offert par le public massé devant la main stage… (WoD)



C’est au tour de SYMFONIA de monter sur scène sur la scène Saturn, à peine plus petite que la scène Appolo. Symfonia, c’est un nouveau super groupe composé d’ex-Angra (André Matos), d’ex-Stratovarius (le fantasque Timo Tollki) et d’ex-Sonata Arctica (Mikko Härkin), entre autres… Bref, le pedigree des gars parle pour eux mais on ne va pas dire qu’on a assisté aujourd’hui au concert de la décennie ! Les compos se tiennent tout à fait, ça joue à la perfection, André Matos montent toujours dans les aigus avec une facilité déconcertante, même s’il semble avoir perdu un peu de sa superbe, et Timo Tollki enfile ses solos comme d’autres des perles, sans sourciller. Le problème sur ce show est que le son en façade est plutôt brouillon, avec un kick-drum assourdissant. Le son est très fort, on peut à peine s’entendre parler. Ce sera une constante tout au long du week-end… Bref, rien de méchant à signaler concernant Symfonia (même si on se demande encore quelle mouche a piqué André Matos quand celui-ci est venu se frotter sur la jambe de Tollki pendant un solo, tel un clébard en chaleur…), mais rien de transcendantal non plus… (WoD)
Setlist : Come by the Hills, Forevermore, 4th Reich (Stratovarius cover), Rhapsody In Black, Santiago, In Paradisum, Pilgrim Road.


La venue des Anglais de BRING ME THE HORIZON au Sonisphere a réjoui pas mal de « kids » à en voir la foule qui s’amasse dans la fosse en cette fin de première journée. En plus, le groupe a la chance de se produire sur la grande scène. Après quelques prestations plus ou moins réjouissantes, BMTH se présente comme le premier morceau de choix de ce Sonisphere. Sur leur dernier album au titre qui tourne à la confession, There Is A Hell, Believe Me I've Seen It. There Is A Heaven, Let's Keep It A Secret, nos 5 camarades ont diminué un peu le tempo, passant d’un Deathcore qui tâche à un Metalcore plus travaillé et parfois plus posé. Mais sur scène, pas question de tergiverser, on va en prendre plein la figure. Pourtant, on ne tremble pas à la vue du chanteur du groupe, « Oli » (Olivier Sykes de son prénom), grand maigre aux allures emo qui arbore un maillot de NBA un peu trop grand pour lui. Mais l’habit ne fait pas le moine et il faut avouer que le chanteur donne tout ce qu’il a et possède une certaine puissance vocale, en plus d’un physique qui semble séduire les jeunes filles tassées au premier rang. Musicalement, on a droit à du Metal aux accents hardcore, les « mosh parts » sont au rendez-vous et le frontman ne cesse d’haranguer la foule qui lui répond en exécutant plusieurs circle pits. En guise de communication avec le public, Oli s’autorise une courte reprise du refrain de « The Heretic Anthem » histoire de vérifier si on est prêt pour Slipknot ce soir. La tension redescend un peu durant quelques passages plus calmes avec des arpèges de guitare, mais la voix, elle, reste toujours criarde et torturée. BMTH, c’est aussi un groupe qui aime transgresser les règles, ainsi, le bassiste se met durant le concert à franchir les barrières pour aller se poser sur les installations en face de la scène pendant qu’un guitariste se la joue Joel O’Keeffe en allant exécuter un solo sur les échafaudages. Enfin, le chanteur y met aussi du sien en appelant les spectateurs à franchir la barrière qui sépare la fosse de la scène pour monter rejoindre le groupe, au grand dam de la sécurité ! Il est un peu plus de 18h, on a passé un bon moment avec BMTH, maintenant on est prêt pour le reste de la soirée qui s’annonce encore plus survolté ! (JB69)


Après ce set d’une pénibilité rare mais en tout cas intense, place aux excellents suédois d’EVERGREY. Le son s’améliore un peu même si on déplorera de ne pas avoir encore beaucoup entendu les guitares durant tout le show… Le groupe, comme à son habitude, assure parfaitement alors que Tom S. Englund nous explique que tout leur matos a été perdu dans les aéroports en provenance de la Suède et qu’ils jouent donc sur du matériel d’emprunt. Ça ne se voit pas, à vrai dire, et le public plutôt nombreux devant la scène semble ravi, les autres allant boire des bières. Quant à nous, on apprécie… Ce n’est pas pour rien qu’on a mis le groupe en couverture du Metal Obs’ #47 ! (WoD)
Setlist : Leave It Behind Us, Monday Morning Apocalypse, Wrong, Blinded, The Masterplan, Recreation Day, Frozen, Broken Wings, A Touch of Blessing.


L’évolution de MASTODON a atteint un nouveau stade avec la sortie de Crack The Skye en 2009, aussi bien sur le plan musical, le côté prog du groupe s’affirmant avec des compos parfois très longues et surtout très complexes (« The Czar » et ses nombreuses parties par exemple) que sur le plan médiatique puisque l’album a été classé troisième meilleur album de l’année 2009 dans le Time Magazine. Le dessin qui fait office de décor est à l’image du groupe : déjanté et psychédélique. Avec Mastodon, autant dire que les choses commencent in medias res puisque que l’intro consiste simplement en une phrase déclamée très rapidement, sans doute extraite d’un film, puis c’est « Iron Tusk » qui résonne directement dans nos oreilles, ça commence très fort ! Le son est ici parfaitement équilibré, on distingue bien les différents instruments et les voix. Tout le monde sait que le chant est souvent considéré comme le point faible du groupe, mais aujourd’hui Brent Hinds et Troy Sanders assurent plutôt bien ! Du côté des instruments, aucun problème à signaler, Brann Dailor est toujours aussi efficace derrière les fûts et la vitesse de ses roulements toujours aussi impressionnante ! Le groupe enchaîne rapidement les vieux titres, pour le plus grand plaisir des fans de la première heure. Pendant un temps, on se dit qu’on n’aura même aucun morceau récent mais Mastodon ayant une discographie presque irréprochable, c’est gaiement que la foule profite des compos alambiquées de Blood Moutain, avec en prime le quasi instrumental « Bladecatcher » qui alterne douces mélodies et passages bruitistes. Du dernier album, le groupe ne retient ce soir qu’un titre, et sans doute pas le meilleur, il s’agit en effet de « Crack The Skye » (titre éponyme). Cependant, on ne peut reprocher au groupe de remettre au goût du jour ses vieux morceaux après avoir consacré une tournée à sa dernière production ; d’autant plus qu’on a droit au surpuissant « Mother Puncher » où les riffs heavy surplombent une batterie véloce, ce qui déclenche d’ailleurs de gros mouvements de foule ! Les gars ont l’air ravi de jouer pour nous, même si la communication avec le public est inexistante, tous les musiciens restant extrêmement concentrés sur leur partie respective. Brent, vêtu d’un t-shirt manifestement aux couleurs de la Russie, s’octroie quand même un petit solo à la AC/DC et adresse quelques gestes à la foule entre deux morceaux. Le temps passe vite dans un concert lorsqu’on se régale comme aujourd’hui, et Mastodon envoie le mystérieux « Megalodon » et son solo country avant de finir sur son hymne, « Blood And Thunder » dont le refrain, qui fait référence à Moby Dick d’Herman Melville (comme la plupart des morceaux de l’album Leviathan) est repris en chœur par la foule : « White whale – holy grail » ! Brann et les autres prennent un peu de temps pour remercier les fans et il est déjà temps pour eux de repartir. Le groupe va bientôt sortir son nouvel album « The Hunter » (dont nous n’aurons eu aucun extrait ce soir) qui semble marquer un retour aux sources, se distinguant ainsi de l’OVNI que fut Crack The Skye. (JB69)
Setlist : Iron Tusk, March Of The Fire Ants, Where Strides The Behemoth, Mother Puncher, Circle Of Cysquatch, Aqua Dementia, Crack The Skye, Crystal Skull, Bladecatcher, Megalodon, Blood And Thunder.


Il faut croire que la scène attribuée aux groupes n’équivaut pas à leur renommée, car c’est du côté de Saturn, un peu moins imposante que celle qui doit recevoir le Big 4, que GOJIRA est attendu. Le groupe donne peu de concerts ces derniers temps puisqu’il prépare un nouvel album et repousse encore la sortie de son EP contenant des morceaux inédits enregistrés avec de nombreux invités (Devin Townsend, Fredrik Thordendal…) dont les bénéfices seront reversés à l’association Sea Shepherd (ONG maritime dédiée à la protection des océans). La tournée de The Way of All Flesh étant maintenant terminée, on peut espérer entendre quelques anciens morceaux ce soir. Et c’est justement « Ocean Planet » qui ouvre le bal après une intro discrète. Entrée en douceur donc, mais le calme ne dure pas longtemps puisque, comme sur la tournée From Mars To Sirius, on enchaîne avec « Backbone » et son passage ravageur où Mario s’adonne aux blast beats. C’est la folie dans la fosse, les spectateurs s’en donnent à cœur joie en se lançant dans des pogos et autres circle pits. Il devient difficile de respirer vu le monde qui s’agglutine sur les barrières qui nous séparent de la scène ! Comme à son habitude, c’est avec une douce voix que Joe s’adresse à nous, créant ainsi un contraste avec l’énergie et la violence dégagées par le groupe. On prend quelques minutes pour rappeler l’actualité du groupe et dire à quel point on est heureux d’être ici et c’est reparti pour un tour avec un des rares vieux morceaux de la soirée, dédié à « ceux qui nous suivent depuis le début » : « Remembrance ». Suivront : « Love » bien entendu, « Flying Whales », malheureusement sans l’intro mais c’est le format live d’autant plus que le groupe n’est pas en tête d’affiche, et plusieurs autres classiques du groupe.


Fait étonnant ce soir, alors que Joe est habituellement le seul à prendre la parole, Mario s’empare du micro entre deux morceaux pour haranguer violemment la foule et provoquer quelques spectateurs un peu trop sages à son goût, puis il retourne derrière ses fûts pour envoyer la sauce ! Car le volume de la double pédale est très fort ce soir, étant donné qu’il faut abreuver les milliers de spectateurs du festival. Le son est néanmoins plus que correct, et on peut apprécier pleinement les différentes atmosphères créées par les musiciens. Sur les passages en blast, Mario semble un peu moins rapide que sur le DVD The Link Alive mais fait toujours preuve d’une grande précision et d’une grande maîtrise. Tout son talent réside par ailleurs dans sa créativité comme on peut l’entendre sur le surprenant et mélancolique « A Sight to Behold », qui fait partie des morceaux de TWOAF joués ce soir. Pour clore ce concert bien rempli et très intense, c’est « Vacuity » que les Landais choisissent, et c’est ensuite sous un tonnerre d’applaudissements de la foule qu’ils quittent les planches - « ça, c’est du bon Metal français » dixit mon voisin, personne ne dira le contraire ! Du coup, vu l’ambiance, on a même droit à un petit rappel constitué de l’envoûtant et mystique « Oroborus », histoire de finir en beauté. Gojira aurait peut-être mérité un peu plus de temps de jeu ce soir, vu l'enthousiasme de la foule ; cela dit, on devrait les revoir sur scène très bientôt, pour notre plus grand plaisir. (JB69)
Setlist : Ocean Planet, Backbone, Remembrance, Love, A Sight To Behold, Flying Whales, The Heaviest Matter of the Universe, Toxic Garbage Island, Vacuity, Oroborus.


Après la prestation massive de Gojira, c’est au tour de DREAM THEATER d’enchaîner sur l’Apollo Stage. Avec une heure de jeu, le groupe a décidément peu de temps pour tenter de convaincre la foule. Avec de longs morceaux progressifs, il est difficile, mis à part pour les fans, de comprendre quelque chose à l’ovni qu’est ce groupe au sein de la scène Metal, dans le cadre d’un festival. Surtout après le départ de son incroyable batteur qu’était Mike Portnoy. C’est en tout cas un accueil bien mitigé qui attend les Américains. Mike Mangini débarque sur scène, suivi par John Myung, Jordan Rudess, John Petrucci et enfin James Labrie. Premier constat, le son de la basse est très fort et couvre beaucoup les autres instruments. Bien que Myung soit un talentueux bassiste (un virtuose, même !), on peine à entendre les fameux soli de Petrucci. Le chanteur, dont on dit souvent qu’il est approximatif, est ce soir en forme puisque sa voix ne faiblira qu’à de rares moments. Mangini, quant à lui, reprend avec brio les rythmes de son prédécesseur, avec un jeu technique impressionnant. Côté tracklist, c’est un extrait du fameux Images & Words qui démarre les hostilités. Peu accrocheur pour le non-initié mais assez jouissif pour le fan. Il sera donc difficile d’accrocher le festivalier lambda ce soir. Peut-être aurait-il été plus judicieux de choisir des titres plus ‘rentre-dedans’, avec par exemple des titres de Train Of Thought, le LP le plus heavy du combo, et la setlist du groupe est tellement variable que l’on ne peut que constater qu’une grosse partie du public, déjà clairsemé, s’endort quelque peu. Mais le groupe n’en a cure et continue de montrer son enthousiasme aux quelques fans de l’assemblée. Comme d’habitude, le jeu de guitare est bluffant, de même que les claviers de Jordan Rudess, et les moments d’interaction entre les deux sont d’une virtuosité à couper le souffle. Le morceau tiré d’Awake, « Caught In A Web », est extraordinaire, et les images mises en place sur les écrans géants, sur le côté de la scène, nous invitent à un voyage dans nos pensées… James Labrie annonce un nouveau titre, « On The Backs Of Angels », de l’album A Dramatic Turn Of Events, pour finir le set. Pas très judicieux non plus, mais bien agréable pour les amateurs. Pour conclure sur cette petite heure, qui n’aura pas comblé tout le monde, cela donne envie de ressortir ces très bons disques que sont Awake, Images&Words, et Six Degrees Of Inner Turbulence. Pour les autres, vous verrez, vous les jeunes qui attendez impatiemment Slipknot, qu’avec un peu d’âge, vous saurez apprécier la musicalité et les purs moments de ce groupe… Vivement une véritable tournée en salle, avec un bon gros set de 3 heures minimum ! [NDLR : et une setlist moins bancale !] (Benj’)
Setlist : Under A Glass Moon, These Walls, Forsaken, The Great Debate, Fatal Tragedy, Caught In A Web, On The Backs Of Angels.


En cette première journée, on peut assurément placer AIRBOURNE sur le podium des groupes les plus représentés par les t-shirts des festivaliers, avec Slipknot, Metallica (forcément) et un peu de Gojira et de Slayer. Alors, quand il est l’heure pour eux de débarquer, la foule est déjà bien compacte devant la scène Saturn. Le plus jeune des frères O’Keeffe s’installe tranquillement derrière ses fûts tandis que ses compères investissent la scène. Puis c’est au tour de Joel de faire son entrée comme une furie – le show s’annonce survolté. A défaut de posséder un drapeau, les spectateurs brandissent leur poing sur le refrain de « Raise The Flag » qui ouvre ce soir le concert d’Airbourne. L’ambiance est électrique, c’est le cas de le dire, on assiste sans doute au concert le plus convivial du week-end, tout le monde est là, avec ou sans bière, à brailler sur les refrains irrésistibles du groupe : « Give me cheap wine, and cheaper woman !!! ». Il y aura toujours un rabat-joie pour dire qu’Airbourne fait du AC/DC de seconde zone mais comme le dit Joel, c’est un honneur pour le groupe d’être comparé à une légende musicale ! Et puis après tout, Angus Young n’a pas le monopole du Rock. En plus de cela, Airbourne se nourrit aussi d’influences plus heavy, telles Motörhead (Lemmy apparaît dans un clip du groupe) et Ozzy Osbourne, ce qui donne un ton plus dur à leur musique. Le groupe profite de cette date pour promouvoir son deuxième album au titre explicite No Guts. No Glory, et cette bande de rockeurs a en tout cas les tripes qu’il faut pour connaître la gloire. Car comme à l’accoutumée, Joel, sans doute un peu éméché – il ouvre les cannettes de bière en les explosant sur son crâne – entame l’ascension des échafaudages devant une foule aussi inquiète que captivée – ce soir c’est aussi « no limit ». Le son est suffisamment puissant et clair pour profiter des rythmiques endiablées et des riffs accrocheurs comme sur le très bon « No Way But The Hard Way » sur lequel Joel est véritablement possédé et saisit un projecteur qu’il braque sur la foule en répétant inlassablement, d’une voix rauque, le titre de la chanson. Les autres membres du groupe sont désormais habitués aux frasques de leur frontman et n’ont aucun mal à rallonger les morceaux quand il le faut, jusqu’à ce que Joel redescende sur terre.
Le temps passe et Airbourne n’a pas encore sorti les morceaux du premier album qui ont fait son succès. Alors forcément, dès que le riff de « Runnin’ Wild » retentit, c’est l’explosion dans la fosse ! Ici, pas de pogos, mais plutôt des sauts dans tous les sens, la mine guillerette et la bière à la main. Optant pour l’ordre inverse à celui de l’album, Airbourne choisit l’excellent « Stand Up for Rock ‘N’ Roll » pour terminer son concert. L’intro fait monter la tension jusqu’à son paroxysme puis le morceau démarre avec un solo de guitare accrocheur qui met tout le monde d’accord. Juste le temps de se lever une dernière fois pour le Rock et il est temps de prendre la direction de la scène Apollo pour assister à la dernière prestation de la journée, mais on se dit déjà qu’il n’y aura pas beaucoup d’autres concerts aussi bons que celui auquel on vient d’assister. (JB69)
Setlist : Raise The Flag, Chewin’ The Fat, Diamond In The Rough, Blonde, Bad And Beautiful, Blackjack, Cheap Wine & Cheaper Woman, No Way But The Hard Way, Too Much, Too Young, Too Fast, Runnin’ Wild, Stand Up for Rock ‘N’ Roll.


Pour SLIPKNOT, le concert de ce soir fait office de requiem en l’honneur de Paul Gray, bassiste du groupe et membre fondateur décédé le 24 mai 2010 des suites d’une mystérieuse overdose, à qui la tournée européenne du groupe, dont l’avenir fut incertain pendant un temps, est dédiée. C’est donc dans une atmosphère macabre que le concert de Slipknot débute, avec en fond sonore l’intro du très long morceau « Iowa », présent sur leur second méfait. Puis l’enchaînement a lieu avec l’intro du premier album, répétant inlassablement « the whole thing, i think it’s sick », et c’est donc sans surprise que Slipknot exécute « (Sic) » (second morceau du premier album), qui entraîne immédiatement une vive réaction dans la fosse : « move your fucking ass ! ». Le groupe a décidé de la jouer old school ce soir, les membres arborent en effet les tenues qu’ils portaient sur la pochette de l’album éponyme. On remarque que celle de Paul Gray est présente ce soir, accrochée avec son masque dans un coin de la scène. Pour beaucoup, Slipknot fut la porte d’entrée dans le Metal, pour certains qui arborent fièrement leur t-shirt, c’est encore une référence. Quoi qu’il en soit, et compte-tenu de la réputation scénique du groupe, c’est un plaisir de profiter de cette prestation ce soir. Cependant, le son n’est pas très bon au début du set, parfois carrément brouillon, et on constate que James Root interpelle régulièrement les techniciens pour modifier quelques branchements sur sa guitare. On distingue par ailleurs à l’oreille la présence d’une basse, sans doute jouée par Donnie Steele, en coulisse, ancien guitariste du groupe revenu pour s’occuper de la basse – on n’ose dire pour remplacer Paul Gray.
Corey, plutôt volubile, rend naturellement hommage à ce dernier à plusieurs reprises durant ses interventions. Ce qui frappe dans un concert de Slipknot, c’est surtout le jeu de scène assez unique en son genre, ne serait-ce qu’en raison des nombreux membres du nœud coulant. Chacun y va de son petit jeu, surtout Shawn Crahan (le clown), Chris Fehn et le DJ Sid Wilson qui n’ont pas à s’employer sur tous les morceaux. Ils en profitent alors pour sauter dans la fosse (Sid se laisse porter par les fans à plusieurs reprises), pour s’amuser avec leurs percussions mobiles, ou encore pour se taper entre eux et aller exciter la foule ! Le groupe évolue dans un décor assez fourni, on retrouve le fameux S tribal dessiné par Joey, qui s’enflamme parfois quand le groupe exécute les morceaux les plus violents. Ce n’est pas encore l’heure de Metallica mais il n’empêche que les flammes utilisées ce soir nous font parfois penser au show des Four Horsemen ! Il faut dire que les morceaux se prêtent bien à ce déchaînement de bruit et de fureur, ou plutôt de flammes et de furie. En effet, après quelques classiques tels que « Wait And Bleed » et « Eyeless », Slipknot réalise une terrible suite de brûlots parmi lesquels « Disasterpiece », « The Heretic Anthem » et bien sûr « Spit It Out ». Durant ce morceau, Corey demande à toute la fosse de s’asseoir, avant de faire signe à tout le monde de se lever lorsqu’il se remet à chanter le refrain : l’effet est saisissant puisqu’une grande majorité des spectateurs a suivi ses ordres ! On n’aurait sans doute rien dit si le groupe s’était éclipsé après ce coup d’éclat, mais les masqués de l’Iowa n’en ont pas encore fini avec nous. Après une petite pause, Slipknot balance « People = Shit » à une foule qui ne demande qu’à s’auto-flageller puisque le refrain est repris dans tous les coins de la fosse ! Puis l’imposant Mick Thompson nous balance le riff de « Surfacing », histoire d’achever les derniers survivants, tandis que Joey nous offre un véritable spectacle derrière sa batterie qui se met à tourner dans les airs (comme dans le célèbre DVD Disasterpieces enregistré à Londres en 2002), le tout dans un décor affichant le numéro 2, celui du défunt bassiste. Le groupe prend son temps pour quitter la scène, Joey se dirige vers la tenue de Paul Gray pour l’enlacer symboliquement, tandis que le bassiste remplaçant vient faire un tour sur scène et est remercié par ses camarades (accepter de jouer en coulisse, c’est vrai que c’est sympa…). Corey et quelques autres saluent allégrement la foule et mettent ainsi fin à la première journée de ce Sonisphere d’Amnéville. (JB69)
Setlist : Iowa (Intro), 742617000027 (Intro), (Sic), Eyeless, Wait And Bleed, The Blister Exists, Liberate, Before I Forget, Pulse Of The Maggots, Frail Limb Nursery, Purity, Left Behind, Psychosocial, Disasterpiece, The Heretic Anthem, Duality, Only One, Spit It Out, (515), People = Shit, Surfacing, ‘Till We Die (Outro).



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JOUR 2 – Samedi 9 juillet


En ce deuxième jour, j’ai la chance de pouvoir entrer sur le site plus de deux heures avant les spectateurs (dont certains sont déjà là depuis plusieurs heures devant les barrières, sous le cagnard, pour pouvoir bénéficier des 3.500 places réservées devant la scène de Metallica) et donc, de pouvoir assister aux balances et au montage de la scène des Four Horsemen. Idéal pour bien comprendre qu’on a là affaire à une vraie machine de guerre bien huilée, où chaque roadie sait exactement ce qu’il a à faire. Idéal également pour apercevoir James Hetfield arriver sur le site dans une camionnette spécialement affrétée…


En même temps que la scène Appolo est installée, Mass Hysteria fait sa balance sur la Saturn et quand Mouss s’amuse à rapper, un roadie de Metallica, par micro interposé, lui demande de fermer sa gueule… « Shut your fuckin’ mouth up with your fuckin’ Rap ! ». Je dois dire que j’ai adoré ce moment, car on est à un concert de Metal, bordel !!! Les mecs de Mass Hysteria répondent alors en jouant le début de « Creepin’ Death », au grand bonheur des milliers de spectateurs qui attendent en bas du site…

14h30, les portes sont enfin ouvertes et c’est à une véritable ruée vers l’avant-scène de Metallica à laquelle nous allons assister. Imaginez 10.000 personnes au sprint se dirigeant vers 2 petits goulets d’1 m de large et se retrouvant donc piégées et écrabouillées par celles qui poussent derrière, devant une sécurité inopérante malgré elle, puisqu’il n’y avait que 3.500 places disponibles dans le pit ! Très franchement, je n’avais jamais vu ça de ma vie et je remercie encore une fois les Dieux du Metal qu’il n’y ait pas eu de drame à ce moment-là… On est vraiment passé très près puisque quelques personnes ont dû être évacuées, évanouies. Ce fut vraiment du très très grand n’importe quoi à ce moment-là ! (WoD)


De l’autre côté du site, MASS HYSTERIA entame son set énergiquement (30 minutes seulement), avec un son tout à fait acceptable. Les d’jeuns sont évidemment déjà à fond dedans, le groupe assure de manière bien pro, Mouss se jette carrément dans la fosse au milieu d’un circle pit en fin de set au grand bonheur des spectateurs, mais comme je ne goûte que très modérément au mélange Metal / Hardcore / Rap et encore moins aux discours du genre « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, les problèmes en France sont causés uniquement par les gouvernements et bla bla bla… », je me barre assez vite rejoindre le bar. Les concerts qui me font penser aux fêtes de l’Huma, très peu pour moi. Bref, passons… (WoD)
Setlist : Contradiction, Une Somme De Détails, World On Fire, Plus qu'Aucune Mers, L'Espoir Fou, P4, Furia.


DIAMOND HEAD sera le premier groupe à se produire en ce samedi sur l’Apollo Stage. Ce combo, qui a acquis un statut de légende sans pour autant avoir été forcément reconnu à sa juste valeur, a largement influencé Megadeth et Metallica. A un tel point que les reprises que ces derniers ont faites sont certainement plus connues que les compos originales ! D’ailleurs, c’est à se demander si pendant le concert, les gens ne se posaient pas la question de savoir qui avait repris qui. En tout cas, Brian Tatler, le guitariste créateur des riffs mythiques que sont « Am I Evil ? », et autres « Helpless », est visiblement heureux de jouer son premier concert en France depuis…1984 ! Le line-up a l’air d’avoir beaucoup bougé, et semblent n’être originels que les deux guitaristes. Le son est plutôt bon, et les titres les plus connus seront interprétés. Les plus connaisseurs (ceux possédant le Garage Revisited ou encore le Garage Inc des Four Horsemen), sont comblés par la présence de « It’s Electric », entre autres… Le reste de la foule réservera un accueil très chaleureux aux Anglais. Le chanteur se débrouille bien, sans être forcément des plus charismatiques. Brian Tatler est assez marqué physiquement, après tant d’années au service du Heavy Metal, mais aussi certainement l’abus de substances et d’alcool. Il reste cependant un excellent guitariste, et ses plans auront marqué l’histoire. C’est sur un « Am I Evil » d’anthologie que se clôturera le set, avec le seul groupe n’appartenant pas au Big 4 à jouer sur la grande scène.
Cette prestation aura été des plus intéressantes, mais quand même, 40 minutes de jeu pour un groupe qui a autant marqué la NWOBHM, c’est peu… (WoD)
Setlist : It's Electric, Give It to Me, The Prince, Sucking My Love, Helpless, Am I Evil?


Ensuite, c’est à un premier morceau de choix auquel nous allons avoir droit. LOUDBLAST est dans la place et ça va saigner ! Seul groupe de Death Metal avec Gojira, les Lillois vont attirer tous les amateurs de brutalité du site pour un concert qui restera dans les mémoires. Je m’explique : il y a 25 ans, alors ado nordiste, je découvrais le groupe avec ses deux premières démos, le suivais dans les petits concerts du Nord, je buvais des bières à la fac avec Stéphane Buriez, étais chez Nénesse à Lille-Wazemmes pour la sortie du premier album (les connaisseurs apprécieront), je fus même roadie du batteur Hervé Coquerel alors qu’il ne faisait même pas encore partie du groupe (il officiait avec ses potes thrashers de Scrotum) ! Et 25 ans plus tard, je me retrouve sur scène, en France de surcroît, à la demande du groupe pour immortaliser leur concert devant plus de 40.000 personnes !!! Quel chemin parcouru, quelle fierté, quelle émotion !
Avant ça, les Louds ont donné un très bon concert doté d’un son équilibré, surtout en 2ème partie de set. Que dire ? C’est puissant, groovy à mort pour du Death, les mélodies rampantes sont partout présentes et comment rester de marbre à l’écoute de titres comme « No Tears To Share », « Frozen Moments Between Life & Death », « Neverending Blast » ou encore « The Bitter Seed » ? La fosse entre vite en ébullition, le public mange dans la main de Stéph, les soli de Drakhian sont cristallins et ça envoie du bois sévèrement. On reconnaît plein de potes du Nord dans la fosse, et même si tout le public n’est pas devant la scène, les avis seront assez unanimes : Loudblast a tout dégommé aujourd’hui ! Vivement les nouveaux concerts prévus pour cet automne et la sortie d’un EP prévu en 2012. Bravo les gars !!! (WoD)



Qu’on le veuille ou non, ANTHRAX fait bel et bien partie du Big 4 of Thrash. Alors, même s’il est encore un peu tôt pour accueillir une tête d’affiche (16h50), l’attente a déjà été suffisamment longue pour qu’on ait très envie d’assister au concert d’un tel groupe ! Les plumes sont donc de sortie dans le public !!
Bien sûr, on peut regretter l’absence du charismatique Scott Ian, resté près de sa famille dans l’attente d’un heureux événement, mais son remplaçant à la guitare rythmique est de taille puisqu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’Andreas Kisser, mythique guitariste de Sepultura ! A part ça, le line-up est resté stable au fil des ans en ce qui concerne le chant, la batterie et la basse. On replonge dans les eighties avec le premier morceau du groupe, issu du très bon Among the Living (1986), le terrible « Caught In Mosh » qui réjouit les amateurs de Thrash ! Le bassiste Frank Bello court dans tous les sens et parvient tout juste à rester en face du micro pour apporter sa contribution lors du refrain. Kisser y met aussi du sien pour aider Joey Belladonna qui a parfois un peu de mal au chant.
Heureusement, sa bonne humeur et son attention envers le public sauvent la mise ! Anthrax a un temps de jeu assez court, il faut donc envoyer la sauce rapidement, et c’est chose faite puisque que l’énergique « Madhouse » est interprété assez vite pour la plus grande joie des fans réunis aujourd’hui. Entre les morceaux, le chanteur communique avec le public et Kisser prend soin d’expliquer sa présence aujourd’hui. On aime bien Scott Ian mais il faut avouer que la présence d’Andreas apporte un vrai plus au groupe pour ce concert. Anthrax ne prend pas de risques et déballe ses classiques, en témoigne la reprise habituelle d’ « Antisocial » que la plupart des spectateurs connaissent bien et que les zicos de Volbeat, sur le côté de la scène, apprécient, Michael Poulsen en tête, vêtu de sa veste à patches, comme un bon fan de Metal... La surprise de l’après-midi réside dans l’exécution d’un morceau inédit qui sera présent sur le très attendu nouvel album du groupe intitulé Worship Music, voilà qui est clair : our music, our religion.
Le titre en question est « Fight’Em Till You Can’t » et fait plutôt bonne impression avec son riff Thrash à se briser les cervicales et son passage plus mélodique assez réussi. L’heure tourne et Anthrax doit bientôt boucler, à regret, son concert. Et le groupe nous réserve encore une petite surprise avant de s’en aller puisque Kisser se met à jouer un morceau très célèbre de son groupe d’origine « Refuse / Resist », il se met même à chanter le premier couplet sous les acclamations de la foule ! Enfin, on est quand même à un concert d’Anthrax, et il n’y a pas de concert d’Anthrax sans « I Am The Law ». Among the Living, sans doute le meilleur album du groupe, est bien mis à l’honneur aujourd’hui avec pas moins de trois morceaux exécutés. Il faut dire que les vieux titres font quand même plus d’effet en live que les plus récents comme « Only » (titre de la période John Bush) ! Et l’acte 1 du Big 4 s’achève dans la joie et la bonne humeur, le groupe remerciant le public comme il se doit. (JB69)
Setlist : Caught In A Mosh, Got The Time, Madhouse, Antisocial, Indians, Fight’Em Till You Can’t, Only, I Am The Law.


Après les moshers d’Anthrax, c’est VOLBEAT qui monte sur scène et une chose se confirme : ce groupe, avec son mélange Rock / Metal et l’attitude de crooner-malgré-lui de Michael Poulsen, attire les gonzesses ! Les premiers rangs sont squattés par un aéropage de gonzesses en folie, leurs cris stridents parvenant même à passer dans les micros scène ! Je ne peux à ce moment-là m’empêcher de penser à ma copine qui n’a pas pu venir et qui se serait aussi certainement fait péter les cordes vocales à ce moment-là ! …lol…
En arrivant sur scène, les Danois n’en ont cure et balancent directement la purée avec le bien puissant et groovy « The Human Instrument » et le public entre alors en transe, ce qui montre que Volbeat, avec une démarche originale, est devenu aujourd’hui une valeur sûre. Même le début du presque country « Sad Man’s Tongue » déchaîne les passions, ce qui me fait dire que le Rock n’ Roll ne mourra jamais ! Comme d'habitude avec Volbeat, nous avons droit à une déferlante de riffs sur fond de Rock n' Roll, et il faut avouer que c'est toujours aussi jouissif tant des titres comme « Guitar Gangters... » ou encore « Sad Man's Tongue » sont devenus aujourd'hui des hits en puissance du Metal/Rock. Le son est plutôt bon, et le groupe assure gravement. Pour tout dire, Volbeat nous a encore une fois fait passer un excellent moment ! A revoir encore et encore, et surtout enfin en tête d'affiche, histoire d'avoir un peu plus de titres à se mettre sous la dent (du genre « Wild Rover Of Hell », « Mary Ann's Place », « The Garden's Tale » ou encore le terrible « Evelyn », qu’on aurait aimés entendre ce soir), pour une fois... (WoD)
Setlist : The Human Instrument, Guitar Gangsters & Cadillac Blood, A New Day, Sad Man's Tongue, The Mirror and the Ripper, Hallelujah Goat (snippet of "A Moment Forever" at the beginning), Still Counting, Fallen, I Only Want to Be with You (Dusty Springfield cover), Pool of Booze, Booze, Booza.


Quand les dernières notes du concert de Volbeat retentissent de la Saturn Stage, on sait déjà que l’Apocalypse sonore est très proche… SLAYER va bientôt rentrer sur scène… Pour beaucoup de monde, il est resté le seul groupe du Big 4 à n’avoir, à aucun moment, dévié de sa trajectoire. C’est LA valeur sûre du Thrash Metal, un groupe d’une rare intensité, et très peu de groupes lui arrivent à la cheville, même 30 ans après. Malgré les controverses, les récents problèmes de santé de ses membres (Tom Araya, mais surtout Jeff Hanneman, qui n’aura pas pu venir, remplacé par Gary Holt d’Exodus), le combo est toujours debout et fier. On est à quelques minutes du concert, et anecdote amusante, pour ceux qui étaient au 1er rang, on entend comme un bruit de chaînes qui s’entrechoquent, et là, on sait que c’est Kerry King qui est en train d’arriver. La pression monte d’un cran supplémentaire. Et elle monte encore lorsque retentit « Darkness Of Christ », intro qui monte en puissance. Dave Lombardo arrive le premier derrière ses fûts, suivi de près par Gary Holt, Kerry King, et enfin Tom Araya.
C’est « Disciple » qui démarre sur les chapeaux de roues, avec un son fort, très fort, surtout sur la grosse caisse. Mais on n’est pas là pour chipoter, non ? Tom Araya remercie tout le monde d’être présent, en se fendant d’un grand sourire, avant d’introduire le morceau suivant. « War Ensemble » ! On aura le droit à un enchaînement de titres cultes, tels « Dead Skin Mask », « Dittohead », et autre « Chemical Warfare »… La foule est bien excitée, et hurle Slayer à tout bout de champ, et Araya se montrera encore tout sourire, sans dire un mot, comme il en a l’habitude. En fait, quand on connaît un petit peu le groupe, on sait qu’il n’a plus besoin de dire grand-chose. Le sourire mythique de ce bonhomme se suffit à lui-même...
L’introduction à « Mandatory Suicide » sera un des rares moments où il s’exprimera, nous demandant si nous nous sentons libres… Les enchaînements de morceaux mythiques sont excellents, notamment la triplette « South Of Heaven / Raining Blood / Black Magic ». Ces deux derniers morceaux vont d’ailleurs déchaîner la foule, en lançant de furieux circle-pits et autres pogos. Gary Holt fait du très bon travail, notamment sur son vibrato, et renouvelle les solos de Jeff sans toutefois les copier. Mr King est quant à lui très concentré et précis sur son jeu. C’est au tour d’ « Angel Of Death », dans un dernier moment de pure folie, où Tom nous ressort son cri aigu d’antan, quelque chose qu’on ne risque pas d’oublier, avec le fameux break de Lombardo sur sa double pédale. On reste sans voix. Après avoir lancé quelques médiators et baguettes, le groupe se retire. Slayer est grand, ils ont fait très fort, et sur cette lancée, cela laisse espérer le meilleur pour la suite du Big 4… (Benj’)
Setlist : Disciple, War Ensemble, Hate Worldwide, Postmortem, Dead Skin Mask, Snuff, Dittohead, Mandatory Suicide, Chemical Warfare, South Of Heaven, Raining Blood, Black Magic, Angel Of Death.


PAPA ROACH... Pas vu ! On aurait loupé quelque chose ?........ Ah ah ah, c'te blague, surtout que le groupe est monté sur scène avec une demi-heure de retard ! Mais bon, après Slayer, il n'y avait de toute façon rien à attendre de mieux... Direction le bar même si évidemment, pour les amateurs du groupe californien, le constat sera moins radical ! (WoD)
Setlist : Getting Away With Murder, ...To Be Loved, Burn, Between Angels and Insects, Hollywood Whore, Kick in the Teeth, Lifeline, Scars, Last Resort.


MEGADETH est ce soir le troisième groupe du Big 4 à se produire sur scène, certains peuvent s’étonner que Slayer n’ait pas été second sur l’affiche mais l’heure n’est ce soir pas aux disputes. On n’en revient toujours pas que le très rancunier et orgueilleux Dave Mustaine – mais c’est pour ça qu’on l’aime - ait accepté de partager l’affiche avec Metallica (espérons que ce ne soit pas que pour une raison financière…). Et puis après tout, Dave a bien changé depuis le temps, à tel point qu’il a accepté de réintégrer David Ellefson dans le groupe, pour le plus grand bonheur des fans. Ensemble, ils ont offert un bel anniversaire à leur chef-d’œuvre Rust In Peace en lui consacrant une tournée spéciale qui a fait l’objet d’un DVD.
Mais ce soir, devant des spectateurs de plus en plus nombreux, c’est timidement que la bande à Dave commence son concert. En effet, en ce milieu de soirée, c’est l’intro de « Trust » qui se fait entendre, et Shawn Drover se met à jouer la partie de batterie caractéristique du morceau en question. Ce qui frappe, c’est que le son est parfait, pas trop fort (heureusement car Slayer a détruit nos tympans), presque cristallin, mais avec cette touche de puissance qui fait tout le son d’un live. De quoi profiter à merveille de l’ambiance particulière de ce titre, entrecoupé d’un magnifique solo de guitare exécuté brillamment par Chris Broderick. Un dernier couplet et la suite ne se fait pas attendre, Shawn Drover lançant alors la lourde rythmique de « In My Darkest Hour », drôle de façon de débuter un festival décidément, mais Megadeth est un groupe qui peut se permettre beaucoup de choses. Et puis le passage très Thrash de ce morceau assez vieux permet aux fans de commencer à se défouler dans la fosse, et ça ne fait que commencer car la suite est autrement plus corsée. « This song is about a woman who wants to kill me », c’est par cette drôle de phrase que Dave introduit un « Wake Up Dead » dévastateur ! Les choses ont bien commencé maintenant, la suite des festivités confirme que Megadeth a passé la vitesse supérieure.
Broderick et Dave nous régalent avec leurs guitares en jouant avec vélocité les passages les plus mémorables de « Hangar 18 », puis Ellefson est mis à l’honneur à la basse durant l’intro du thrashy « Poison Was the Cure ». Parmi tous les classiques qui suivent, un morceau se fait particulièrement remarquer puisqu’il s’agit – pas encore d’un classique donc - d’un titre qui figurera sur le prochain album du groupe sobrement intitulé Thirteen (tout simplement parce qu’il constituera le treizième album du groupe, pour l’inspiration on repassera). Morceau qui n’a rien de très original, à part peut-être ce refrain sur lequel intervient Broderick au chant - c’est pas demain la révolution chez Megadeth, mais attendons la suite. Car au cas où on aurait oublié la dernière production de Dave, « Head Crusher » vient nous rappeler que cet album a vu Megadeth renoué avec le style Thrash des origines. Et sa violence contraste avec la ballade qui suit, inévitable quand le groupe joue en France : « A Tout le Monde ». Pas la peine de préciser que le refrain est chanté par une bonne partie de la fosse ! Même chose pour le classique des classiques qui suit, j’ai nommé « Peace Sells », toujours aussi efficace après toutes ces années. Alors, c’est déjà fini ? Non bien sûr, car on n’a pas entendu le titre qui ouvre l’album culte dont on parlait tout à l’heure : « Holy Wars ». Dernier morceau de bravoure pour nos deux excellents guitaristes et on vient déjà de voir plus de la moitié du Big 4. Mon Dieu que ça passe vite ! (JB69)
Setlist : Trust, In My Darkest hour, Wake Up Dead, Hangar 18, Poison Was the Cure, Sweating Bullets, Public Enemy No.1, Head Crusher, A Tout le Monde, Symphony of Destruction, Peace Sells, Holy Wars… The Punishment Due.


TARJA TURUNEN. Pauvre Tarja ! Elle a beau avoir un peu changé de look, pour une panoplie un peu plus naturelle, être toujours aussi jolie à regarder chanter, à avoir une voix toujours au top, à toujours pouvoir compter sur quelques fans fidèles depuis son éviction de Nightwish, il n'y a rien à faire, la sauce ne prend pas, d'autant que la majorité du public est partie de l'autre côté du site pour être bien placée pour Metallica. Alors, certes, le groupe joue bien, Tarja communique sans cesse avec le public, on a droit aux frasques de Mike Terrana à la batterie, placé judicieusement sur le côté de la scène, de profil, histoire que l'on voie bien ses acrobaties, un violoncelliste apporte la touche symphonique nécessaire mais bon, voilà, Tarja, c'est bien dans une petite salle peuplée de gotho-pouffes et autres nostagiques finlandais, mais en festival, ça n'apporte pas grand chose, surtout entre Megadeth et Metallica ! Bref, on émigre rapidement vers l'Apollo Stage, car les maîtres de cérémonie vont arriver et la tension sur le site désormais blindé est palpable... (WoD)
Setlist : Dark Star, My Little Phoenix, Falling Awake, I Walk Alone, Little Lies, In for a Kill, Stargazers (Nightwish cover), Die Alive, Over the Hills and Far Away (Reprise Gary Moore), Until My Last Breath.



Pendant que la pauvre Tarja Turunen se produit sur la Saturn Stage, beaucoup de monde commence à se diriger vers l’Apollo pour patienter avant le début du show de METALLICA. Se produire en tête d’affiche devant presque 50.000 personnes, est, semblerait-il, une première pour le groupe en France. Il s’agit ce soir de la dernière date du Big 4 en Europe, et logiquement, on sait que, comme l’an dernier à Lyon, ils vont tout donner pour marquer les esprits. Ils savent bien se faire attendre, et les mouvements de foule dans la première fosse, juste devant la scène, commencent à être impressionnants. Jusqu’à ce que retentisse « The Ecstasy Of Gold », la fameuse introduction de tous les concerts des Four Horsemen depuis… très longtemps !
L’écran géant en fond de scène qui n’était pas allumé jusque là s’allume comme par magie (ironie..) lorsque Lars Ulrich surgit derrière son kit de batterie, et démarre l’intro de… « Hit The Lights » ! C’est une très belle surprise qui nous est réservée ce soir (et qui l’aura été uniquement sur les dates européennes du Big 4...). D’autres brûlots nous attendent puisque c’est directement « Master Of Puppets » qui est enchaîné… Je vous laisse le soin de lire la suite de la setlist, pour vous donner une idée… Les Mets sont au top niveau ce soir, et même Kirk Hammett sera impeccable dans ses solos ! James Hetfield est d’un charisme impressionnant, il tient la rythmique de manière métronomique, comme on aurait pu le voir en 1989, sur le live à Seattle… Et quel spectacle également, cette pyrotechnique sur « One », avec les feux d’artifice… Le genre de spectacle qui laisse sans voix. En étant cynique, à côté, les gars de Slipknot, la veille, avaient 4 pauvres pétards, si j’ose m’exprimer ainsi…
C’est un set largement orienté sur la période Thrash Metal du quatuor auquel nous avons droit, puisque pas moins de 5 morceaux de Ride The Lightning sont interprétés, avec le mystérieux instrumental que nous a légué Cliff Burton, « The Call Of Ktulu » (également en partie composé par Dave Mustaine, au passage…). Le seul passage vraiment mauvais du concert aura été finalement Lars, complètement à la ramasse sur les septolets de « One », à la double pédale. D’ailleurs, je crois bien qu’à ce moment-là, James l’a fusillé du regard !
Au moment du fameux ‘jam’ avec le Big Four, James, pour ne pas décevoir, annonce de suite ‘Slayer et Megadeth devant assurer des shows le lendemain, ils ne se joindront pas à nous’. Ce fut un épisode assez frustrant, alors qu’on a eu droit à la promotion intensive faite sur ce moment ! Mais bon, le guitariste de Diamond Head est là, les gars d’Anthrax aussi, tous heureux d’être présents. C’est aussi l’occasion de souhaiter un joyeux anniversaire à Franky, avant d’entamer « Helpless », que l’on avait déjà eue l’année passée à Lyon.
C’est le moment du rappel, et James annonce une chanson rapide, avant de démarrer « Damage Inc. », un des titres les plus violents du groupe, avec des breaks et de super parties de guitare, et un solo de Kirk qu’on n’attendait plus ! Par contre, jeter des ballons sur ce titre n’était peut-être pas la meilleure des choses à faire, ça ne colle pas du tout avec l’ambiance du morceau !
Et pour conclure, « Creeping Death » ! Quelle ambiance, sur ces ‘die, die’ ! On sent vraiment la communion entre le groupe et le public (ça avait été déjà le cas plus tôt, sur « The Memory Remains », quand le public a chanté pendant 5 bonnes minutes la mélodie de Marianne Faithfull).
Après le traditionnel speech de chacun des membres, conclu par Lars, c’est le lancer de médiators et de divers objets, avant que le groupe ne se retire définitivement, après 2 h30 d’un concert exceptionnel. Après la tournée marathon de 2010, les gars sont bien remontés, et c’est tant mieux, car jamais on n’aura vu un show de Metallica d’une telle perfection sur les dernières dates françaises ! Bravo !!! (Benj’)
Setlist : Hit The Lights, Master Of Puppets, The Shortest Straw, Seek & Destroy, Welcome Home (Sanitarium), Ride The Lightning, The Memory Remains, All Nightmare Long, Sad But True, The Call Of Ktulu, One, For Whom The Bell Tolls, Blackened, Fade To Black, Enter Sandman /// Helpless (Diamond Head cover - avec Diamond Head et Anthrax), Damage Inc., Creeping Death.



Conclusion :

On vient de passer deux jours sympas, avec une affiche intéressante, le public a été au rendez-vous, même si les organisateurs en attendaient un peu plus, mais on ne saura leur conseiller de mieux organiser leur affaire l'an prochain pour la 2ème édition. Comme on l'a dit, ce site est dangereux ( à la fin des deux jours, le bitume du parking partait en lambeaux qui étaient autant de pierres qu'un imbécile ou un mec bourré aurait pu lancer sur scène ou sur le public), fatigant pour les organismes (montées et descentes incessantes, poussière noire omniprésente, 8 km à pied pour retourner au camping gratuit) et ne parlons même pas du plan de circulation pour quitter le site (navettes inexistantes, routes totalement bloquées jusque 4 heures du matin le samedi). Quant à la ruée des spectateurs qui se retrouvent ensuite écrabouillés lors de l’ouverture des portes du samedi, j’espère ne plus jamais assister à un truc pareil, car croyez-moi, vu la chaleur à ce moment-là, on aurait pu ramasser des morts… !

Ceci dit, il semble qu'il y ait maintenant la place pour deux gros festivals Metal en France, même si le Hellfest garde un temps d'avance, notamment au niveau de la beauté du site, de son implantation et de la convivialité entre festivaliers (c’était bien la peine d’allumer le festival breton en conférence de presse au mois de mars !). Il y a encore 10 ans, on ne pensait pas qu'un jour, la France serait capable d'accueillir de telles affiches, comme c'est le cas en Allemagne ou en Angleterre depuis des lustres, avec en plus des groupes français qui peuvent jouer devant plus de 25,000 personnes... Les choses semblent changer et c'est tant mieux !!!!

Maintenant, la deuxième édition du festival pourrait se passer sur 3 ou 4 jours et on parle déjà d’Iron Maiden en tête d’affiche. On attend de voir ce qu’on va nous proposer pour savoir si un deuxième voyage à Metz dans ces conditions d'hébergement vaudra le coup ! Mais nul doute que les organisateurs sauront tirer les enseignements des quelques erreurs commises pour cette première édition. Comme le dit le proverbe, « Rome ne s’est pas faite en un jour »… Il en fut de même pour le Hellfest, à l’époque du Fury Fest… (WoD)

PS : Un grand merci renouvelé à Olivier Garnier de Replica Records pour l'obtention du Pass Photos et un salut amical à Fabienne Wessier qui assurait l'accueil des journalistes et autres VIP...

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Prince de Lu
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Re: SONISPHERE (France) - 8 et 9 juillet 2011 + photos !!

Messagepar Prince de Lu » dim. oct. 16, 2011 7:50 pm

Mouais... C'est un peu court, mais ça ira comme ça.

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Will Of Death - Noiseweb
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Re: SONISPHERE (France) - 8 et 9 juillet 2011 + photos !!

Messagepar Will Of Death - Noiseweb » dim. oct. 16, 2011 8:59 pm

Ah ah... comique, va !! :mrgreen:


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