Du monde dans la salle, un peu plus de 300 personnes. Bonne ambiance, des gens qui venaient de loin parfois (j'ai entendu de Dijon, il y avait des gens de Tours, de Rennes aussi).
Revocation : très bien, je suis fan du groupe, il ne m'a pas déçu. Ils avaient une setlist homogène, avec autant d'anciens que de "nouveaux" morceaux. Le trio s'est investi comme il faut sur scène, j'ai beaucoup aimé le "jeu" de scène du batteur. Le grateux m'a régalé (il a fait quelques petits pains, mais dans l'ensemble, c'était identique aux albums). Par contre, dans les clips vidéos du groupe, on le voyait grimacer, on pouvait se demander si c'était fait exprès ou pas. Et bien en concert, il grimace aussi ^^
Un duo au chant convainquant, ils sont jeunes et ont un bel avenir devant eux.
Origin : soucis de son pour Ryan au début, et comme toujours, on n'entend pas le bassiste Flores... C'est bien de le voir jouer à une vitesse supersonique, mais on ne l'entend pas... Je n'ai pas été satisfait du son globalement, c'est le seul gros point négatif de leur show pour moi, même s'il s'est amélioré à la fin du show. Sinon, je me faisais du souci au sujet du chanteur, mais il m'a surpris. Il tient la route. Il est certes beaucoup plus sobre (dans tous les sens du terme

) que James Lee, mais il a assuré comme il faut. Il avait juste cette fâcheuse tendance à répéter le même geste : gueule au micro, la main libre est en l'air et les doigts semblent attraper quelque chose d'invisible.
On verra bien sur le prochain album du groupe, avec des paroles qui seront adaptées pour lui, et non plus pour James Lee.
Le jeu de Longstreth m'ennuie toujours autant, à défaut d'être hyper rapide sur ses fûts et à la double. Un gars comme Williams (Dying Fetus) donne bien plus l'impression d'être puissant que lui, le batteur de Revocation est beaucoup plus démonstratif et énergique. Le public a bien bougé, même s'il y a eu mieux après. Bonne setlist, le show a donné l'impression de passer très vite.
Beneath The Massacre : J'ai bien aimé, même si c'est moins ma came. Dennis Bradley (bassiste) est toujours plaisant à regarder, tout comme le puissant chanteur Elliot. Dommage juste que les 2 autres comparses soient un peu plus discrets. Au niveau du public, comme pour Origin, il y a eu de la bataille. Sinon, ça fait toujours plaisir de les voir parler en québécois, même si parfois, un Maurizio Iacono (Kataklysm) est plus compréhensible par exemple.
Dying Fetus : ça tue ! La setlist a tué, le son a tué. Rien à dire de plus.

L'empreinte et l'organisation de l'évènement ont bien été à la hauteur. Je reviendrai.
Chez U-zine, on va publier un double live report : la date à Savigny - celle à Rennes.