Nashville Pussy + Voivod - 18/06/2009 - Paris Nouveau Casino

[Danaos]

Ayant toujours eu du mal avec le metal torturé, ma hurlothèque est plutôt pauvre en Voivod. Elle comporte juste « War and pain » et “Dimension hatröss”. Néanmoins, ça fait plaisir de voir ce groupe mythique, à l’histoire riche et récemment tragique. La salle est à moitié vide quand Voivod commence à jouer, ce qui n’empêche pas les musiciens de prendre leur pied et de se donner à fond. Le chanteur (Snake ?) est bourré d’humour, et communique bien avec le maigre public. Ca ressemble presque à un concert privé devant des potes. Le son est excellent, et c’est un vrai bonheur d’entendre dans de telles conditions des parties de guitare extrêmement originales. Pour la set list, je laisse œuvrer les spécialistes. J’ai juste reconnu le furieux « Voi Vod » avec lequel le show a débuté.

Comment ai-je pu vivre les treize dernières années sans connaître Nashville Pussy ? Moi qui adore le hard rock bien gras à la AC/DC, Motörhead, ZZ Top, Airbourne… et toujours à l’affût de petits groupes qui dépotent (The Four Horsemen, Zodiac Mindwarp, the Almighty…), je n’avais jamais entendu un seul titre de Nashville Pussy. Du coup ce soir, c’était la grosse claque dans la gueule ! Quelle énergie, quelle intensité ! Pendant que les frères Young balancent un riff, Nashville Pussy a déjà joué la moitié d’un morceau à fond la caisse. J’ai la nuque ankylosée à force de headbanging, les oreilles en sang, et encore le sourire aux lèvres tellement c’était bon. La soliste est géniale et, malgré sa Gibson SG, n’est pas un simple clone de Angus, contrairement à ce que j’ai pu lire ça et là. D’un point de vue scénique, c’est du 100% redneck tendance punk. Les hommes sont laids, moustachus et bedonnants. Les femmes sont vulgaires et sexy, avec un décolleté en permanence au bord de l’explosion pour la guitariste. Et ça jure, ça boit de la bière et du whisky a gogo, et c’est le bordel avec des plantages par ci par là. Bref, l’essence du rock’n’roll. Yeah ! Vivement le prochain passage de Nashville Pussy à Paris.

[ZeitGeist777]

Voivod : Je suis venu pour eux. Je n'ai regretté que le set soit court (9 morceaux tout de même). J'ai presque eu la larme à l'oeil tellement je voulais les voir, et que je les attendais. 9 morceaux donc, mais un bon choix de représentatitivé tout de même. Par contre, contrairement à la remarque précédente, un seul reproche au niveau du son de Snake, très en retrait. Dommage car tout le reste sonore était super : basse très bien en avant, guitare claire, batterie nickel. La setlist a été mise sur VS.

Nashville Pussy : Je ne sais pas trop quoi en penser. Musicalement ça sonne pas mal, mais je n'accroche pas à la voix. Celà dit ils dégagent une bonne énergie, mais je ne sais pas, je reste sceptique.

[lolo60]

VOIVOD : c'est pas vraiment ma tasse de thé mais j'apprécie plus en live qu'en album. Donc pour moi, première partie correcte et content de les avoirs vu pour le côté mythique du groupe.

NASHVILLE PUSSY : très content de les revoirs pour la 4ème ou 5ème fois, à chaque fois une bonne claque, setlist vraiment sympa, son et éclairage vraiment bien, ambiance super cool et intime, c'est ça que j'aime bien dans les petites salles.

[NAGAWIKA]

setlist VOÏVOD

VOÏVOD
THE UNKNOW KNOWS
OVERREACTION
TRIBAL CONVICTION
TREASURE CHASE
TORNADO
THE PROW
BRAIN SCAN
ASTRONOMY DOMINE

50mns à peu près pour les canadiens devant allez 150 personnes pour être gentil. on devait être probablement 10 ou 15 a être venu pour eux (sans doute moins). j'aurais jamais imaginé les voir un jour et je suis super heureux de les avoir vu. SUPER BON concert avec plein de tueries comme Voivod et Tornado (aaargh), bonne pioche que ce The Prowl extrait de Angel Rat. même le seul extrait de leur dernier (ever) album "Infini", Tresure Chase passe super bien en live. concert joliment conclue avec bien sûr avec la superbe reprise du Floyd, Astronomy Domine. comment ne pas penser à Piggy à ce moment là? cette tournée lui ait dédiée. groupe au taquet, Away homme simple et discret mais batteur irréprochable. Blacky grimacant, martyrisant sa basse bionique. rageur comme à l'époque, le t-shirt en lambeau en moins, un vrai plaisir pour les yeux. Snake, cool et le regard assuré, sait se mettre le (maigre) public composé de bikers dans sa poche en lui chantant du Renaud et lui faisant repeter des jurons bien de chez lui. un dernier mot sur Daniel Mongrain, celui qui porte la lourde tache de remplacer Piggy. 'chapeau' comme aurait dit Michael Vendetta. excellent guitariste, s'adaptant parfaitement au groupe et à son univers. solos qui tuent que n'aurait pas renier son défunt prédécesseur, le tout respectueusement et pas demonstrateur pour un sou. Voivod a tiré la bonne carte en le choisisant. oui, chapeau (et j'ai pas parlé de sa chevelure imposante et ultra cool à la John Tardy).
je serais plus bref avec Nashville Pussy. j'avais adoré à l'époque de leur premier album. j'ai laché après leur deuxième. groupe plus posé qu'avant. mais très bon concert. Ruyter fait comme d'hab son show pour le grand plaisir des quarantenaires tous placés bien à droite de la scène (elle faisait un peu camion volé celle à gauche). Motorhead et AC/DC sont les maîtres-mots. c'est toujours pareil et c'est pour ça que c'est bon hein?