PARTY SAN - Bad Berka 7-9 août 2008

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svalbard
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Re: PARTY SAN - Bad Berka 7-9 août 2008

Messagepar svalbard » lun. août 11, 2008 2:20 pm

V.R.S. a écrit :[...]

ouais ouais mais mais c'est un exemple comme un autre, en plus ce mec était loin d'être un Saint, m'enfin je suis entièrement d'accord avec toi concernant la liste....


Si ca se trouve, ce sont les autorités qui voulaient ca !
En plus, la police est restée tout le temps devant l´entrée du fest, contrairement aux autres années! Bref, c´est nul !

V.R.S.
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Re: PARTY SAN - Bad Berka 7-9 août 2008

Messagepar V.R.S. » lun. août 11, 2008 2:30 pm

svalbard a écrit :[...]

Si ca se trouve, ce sont les autorités qui voulaient ca !
En plus, la police est restée tout le temps devant l´entrée du fest, contrairement aux autres années! Bref, c´est nul !


8O sérieux?? alors là ça me troue le cul!

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psychorel
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Messagepar psychorel » lun. août 11, 2008 6:27 pm

Allez à moi !!!


Dépucelé ! Non non, pas d’anecdotes scabreuses, rassurez-vous. Mais je parle ici d’un dépucelage de festivals d’été. Et quelle première : Le Party San, 12e édition, qui réunit sur 3 jours des pointures comme Dismember, Obituary, Impaled Nazarene ou encore Endstille ; 27 groupes pour 40€. Ca fait baver ? Moi oui, surtout quand je vois le panneau « Welcome to Hell » en arrivant. Alors c’est parti.


1er jour :
Ce qui est sympa d’entrée de jeu, c’est de se faire un trajet de 11h en voiture au lieu des 6h normalement ! La soirée débutant à 20h, on se dit qu’un départ à 14h ne fera pas de mal. Mais attention, l’Allemagne entière est en travaux. Une dizaine de tronçons coupés, déviés, saturés, on aura tout eu. Suivi de 2h de bouchons à l’arrêt complet, pour finir par se perdre en Allemagne de l’Est alors que Bad Berka se situe dans le centre. Alors forcément, quand le papy de la station essence nous dit calmement à 22H30 « ah mais non, c’est 300 km en arrière », y’a de quoi se dire que la journée est foutue. Au final, arrivée à 1H30, pile pour la fin du set de Dismember. Youpi. Heureusement qu’il y aura une tempête la nuit au camping pour nous réconforter.

2e jour :
Ah ces matins passés à vomir dans le fossé, en s’étant couché à 5h du matin et réveillé deux heures après ! J’adore… Le festival a déjà donc bien commencé dans les packs de bière, mais parlons musique et non vomi.
13H45-14H30 : 1er groupe et c’est Irate Architect qui doit chauffer la foule passablement amorphe en ce début d’après-midi. Venus défendre dans leur coin leur nouveau bébé « Visitors », les Allemands distillent un death teinté de grind assez sympathique. De quoi faire remuer un peu la nuque, entrain de regarder le chanteur qui ressemble à Mickael Youn avec des cheveux longs (oui j’avais que ça à foutre).

14h45-15H30 : Le temps de merde continue (= pluie + vent) alors que les très poético-romantiques Defloration débarquent sur scène. Coup de massue avec un brutal death archi carré et bien mis en place, emmené par le leader Uwe qui est visiblement très en forme.
Du blast du blast et du blast. Au moins, cela aura eu le mérite de réveiller les quelques endormis du fond.

15H45- 16H30 : Les black métalleux de Tyrant viennent rafraîchir un peu ce début d’après midi brutal en nous servant un black assez old school pour le 4 heures. Plutôt agréable malgré un son abominable d’où je suis placé. L’impression d’avoir des guitares en forme de réacteur d’avion, argh. Les compos passent plutôt pas mal en live, avec de fortes influences de Venom et le genre de riff énergique et thrashy à la fois. A revoir sur une scène beaucouuuup plus petite.

16H45-17H30 : Pause supermarché, donc pas de Hail of Bullets pour nous. D’ailleurs, l’orga avait tout prévu en permettant aux festivaliers de descendre au centre ville en navette métal. A l’intérieur, du Slayer, Immortal et compagnie à fond la caisse, 1€ le trajet avec la plaquette destination du bus : « To Hell ». Enorme.

17H45-18H30 : Toujours aucune seconde de retard (la rigueur allemande qu’on appelle ça) et le temps s’éclaircit miraculeusement pour faire place à la giga baffe du jour : Lividity. Une foule énorme se presse devant la scène pour accueillir les américains. En 45 minutes, le public va vite comprendre ce que signifie bulldozer. Un brutal death grind mille fois plus carré que quiconque, qui explose les gencives et en profite pour défoncer les molaires.
Von Jung est tout simplement extraterrestre avec ses cris de porc inhumains, tout en branlant le manche. Tout leur jeu est parfait, sans aucune faute, le batteur a huit bras. On nage en plein délire. Le bonus, c’est la communication avec le public. Le quartet apparemment ravi d’être ici balance des vannes sur leurs chansons, le cul, les chattes, le viol. Enfin du Bigard puissance 50 quoi. Un des meilleurs groupes du fest ! :)

18H45-19H30 : Les ayant déjà vus, c’est de loin que je regarde les Norvégiens de Kampfar. Toujours aussi bons scéniquement, Dolke harangue sans cesse la foule tandis que le guitariste Thomas reste planqué sous son jogging/capuche noir (sic). Par contre, point noir du show : l’immonde voix claire sur une chanson qui se voudrait apparemment être… « mélodique ». Argh.

19H45-20h30 : Qui dit Tyr, dit on se « tyr » boire une bière haha !

20H45-21h45 : Nos amis teutons du camping nous parlaient depuis le matin d’Unanimated. Au final, ils finiront à se taper du whisky pendant que je file voir les suédois. D’autant que la nuit tombe, et l’orga a sorti la pyrotechnie avec de gros tonneaux qui crachent des flammes. Ca promet d’être sympa. Sympa, mais pas sur la longueur. Car si les morceaux du début de set trempent dans du bon death accrocheur, avec quelques influences black, on s’en lasse vite. D’autant que le show n’est pas franchement carré. Les zikos n’arrêtent pas de se parler entre chaque chanson, en ayant l’air assez perplexes ou à côté de la plaque ; l’un ira même jusqu’à engueuler le batteur. Mouais.

22h-22h45 : Endstille. Rien que l’ambiance fout des frissons. Une toile géante avec un pentagramme, le nom du groupe posé sur une mitraillette. Toute la troupe black vient s’agglutiner devant la scène pour acclamer Iblis et sa bande. Le chanteur qui d’ailleurs est en super forme et ultra charismatique. Tout en corpse paint, l’air haineux, le genre de mec à ne pas traiter de tarlouze.
45 minutes de black brutal ravageur, malgré quelques pains horribles du guitariste, et un son pas toujours folichon.

23H-00h : Au dessus de la scène trône fièrement l’écriteau « Hell Is Here ». Et on va vite le ressentir avec la venue de Bloodbath. Comment être objectif avec un groupe pareil qui se dit vraiment fier d’être ici pour son 2nd show dans leur carrière ! Le grand suédois (passablement défoncé ?) derrière son micro introduit calmement : « Our band is about blood… About Bloodbath » et là, en une heure, on se dit que leur nom leur sied à merveille. Peinturlurés de sang, les Suédois délivrent un set sans aucune faute. Le pit se transforme en Enfer, impossible de rester 2 secondes en place si vous êtes dans les 15 premiers rangs. Un bordel sans nom devant lequel se délectent visiblement les Bloodbath.
« Outnumbering the Day » fait un carton, tout comme “Like Fire” ou encore le succulent « So you Die » qui déclenche une furie dans la fosse.
Le groupe se permet quelques touches d’humour, le chanteur présentant les membres tels que Axe ou Sodomizer, avant de finir « and me… Mikael ».
Un set parfait, plus que parfait même. Un seul regret, mais tout à fait compréhensible, Sieur Akerfeld qui lit les paroles des chansons par terre et qui du coup, ne bouge pas forcément sur scène. Une baffe. Monumental. :)

00H15-1H30 : Seulement quinze minuscules minutes pour se remettre de la tornade qui vient de nous ravager le cerveau…que c’est déjà reparti avec un Bolt Thrower visiblement très très attendu. Tout le monde acclame la tête d’affiche qui va filer un uppercut géant à toute la masse de metalheads, non seulement grâce à une prestation scénique irréprochable, mais aussi avec un son surpuissant. Le genre dolby surround THX qui fait perdre toutes tes dents.
L’Angleterre est une des patries du métal, et ce n’est pas la bande à Karl qui va faillir à la tâche. 1h15 de show exceptionnel, dont un « Entrenched » tout bonnement décoiffant. La Guerre était à Bad Berka ce soir.

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Jour 3 :

L’autochtone est visiblement nourri à la bière depuis la naissance. Au lever, l’Allemand boit une bière ou deux, voire un whisky (au lever = 8h du matin). Il en boit 24h sur 24, et mange des saucisses. C’est stéréotypé mais c’est la vérité. Mais quoi de meilleur qu’une Wurst avec du ketchup brunâtre pour le petit dej ?

Pas de vomi ce matin ! Pour fêter ça, direction la scène où nos compères Allemands ne cessent de parler des trois prochains groupes, soit disant « wunderbar ».
13H45-14H30 : Les trois brésiliens d’Imperious Malevolence vont donner une petite leçon de brutalité aux matinaux qui ont l’air de plus en plus fatigués pour ce 3e jour consécutif. Avec seulement trois musiciens, ce groupe de brutal death fait bien plus de bruit que certains masqués. Des compos agressives aux rythmiques archi bien plaquées, à coup de double pédale. Pas non plus extraordinaire, mais de quoi arracher deux trois cervicales au passage.

14H45-15H30 : Histoire d’enchaîner dans la brutalité, Insision arrive pour foutre deux baffes au passage avec (encore) du brutal death. Une batterie qui fait touka touka tout le temps et qui blaste, du riff bien broyeur et une voix archi gutturale. Là encore, ce n’est pas original, mais ça fait foutrement du bien là où ça passe.

15H45-16H30 : Avec un tel nom, j’espérais qu’il n’y aurait pas tromperie sur la marchandise. Facebreaker est là pour péter la gueule avec son death brutal grind blabla. Sur fond de musique d’Halloween, les Suédois foulent les planches et envoient la purée avec du riff bien aiguisé et tranchant. Ca tabasse sévère, ça c’est sûr. Le souci, c’est qu’au total, on vient de s’enchaîner 2h de brutal death où le blast a été le maître mot. D’où une certaine lassitude vers la fin du set, malgré un groupe qui a du potentiel et de la brutalité à revendre.

16H45-17H30 : Histoire de calmer ses cervicales, place à un peu de douceur dans ce monde de brutes didju ! Venus de Norvège, les Kellogs Koldbrann vont venir donner une petite leçon de black. Le soleil se lève sur Bad Berka, ce qui n’est pas franchement super true kvlt pour eux. Pas grave, le chanteur crache sa haine et pond 45 minutes de bon black foutrement mieux foutu sur scène que sur album.

17H45-18H30 : Visiblement très attendus, les General Surgery débarquent accoutrés en blouses blanches et forcément dégoulinants de sang. En voyant la carrure du bassiste et du gratteux, deux Kerry King puissance 40, on se dit déjà que ça va être de la boucherie. Et quelle boucherie ! Bénéficiant d’un son absolument énorme, le death sanguinolent des Suédois ravage tout sur son passage, notamment dans un pit qui devient synonyme d’Apocalypse. On y voit d’ailleurs un peu de tout, genre un mec coiffé en léopard avec son costard rose, un mec déguisé en herbe, ou d’autres copiant la tenue de General Surgery.
Mention spéciale au batteur qui insuffle un groove incroyable avec son jeu tout bonnement parfait. Pour finir en beauté, le quintet pratique une dernière opération en balançant une reprise de Carnage qui portera très bien son nom, vu le bordel dans le circle pit final. :)

18H45-19H30 : C’est au tour de Vreid d’atterrir sur scène, mais en les ayant déjà vus aussi, la pause bière arrive à point nommé.

19H45-20H30 : J’arrive avec un peu de retard, faute à un sandwich assez consistant (quand vous pensez demander un hamburger, vous vous retrouvez avec une entrecôte posée à l’arrache dans un pain de 7cm), pour me retrouver assez perplexe devant… Maroon. Groupe de metalcore plongé parmi une affiche exclusivement black et death brutal, il y a de quoi se poser des questions. Les teeshirts à l’effigie de la nouvelle tendance deathcore/metalcore se multiplient subitement, même s’il n’y a pas vraiment foule devant les Allemands. En gros, ça reste foutrement bien fichu et réalisé pour ceux qui aiment, mais c’est aussi foutrement chiant. Du coup, certains boute en train trouvent très respectueux de leur lancer des trognons de pomme, ou d’autres saucisses. Ce qui pourtant ne semble pas déranger le frontman qui les remercie. Arf ! :?

20H45-21H30 : Pendant tout ce quart d’heure de pause, j’avais les mains qui tremblaient. Putain d’merde, voilà qu’Impaled Nazarene débarque sur un fond de SUOMI FINLAND PERKELEEEE. Après la grosse bite que je m’étais pris au Metal Therapy avec leur annulation suite à une assoc’ catholique, je rêvais de les voir sur scène un jour. Et le Party San l’a fait.
D’un coup, la sécurité voit son nombre doubler et une horde de photographes se poste devant la scène. Waw ! Le seul mot pour ce show : titanesque ! ¾ d’heure d’un mix entre black punk et métal, l’Apocalypse total, du pur bonheur. Mika et sa bande ont une patate d’enfer, et le frontman tellement charismatique semble avoir une haine viscérale à vomir sur le public. Ce dernier dit calmement que ça fait du bien d’être de retour en Allemagne, après quelques « pussy problems » en référence aux dernières interdictions d’albums.
Un Enfer qui se transforme en paradis quand les Finlandais balancent des hits comme « Armageddon Death Squad », « Goat Perversion », ou encore « We’re Satan Generation ». De la folie ! Les nouveaux bébés comme « Pathogen » sont carrément énormes sur scène. Pas de répit, le mot lenteur n’existe pas chez Imp Naz, imaginez leur dernier album live puissance mille.
Pendant le set, un ballon rose n’arrête pas de voler de main en main pour finir constamment sur scène. Agacé ( ?), Mika l’attrape pour demander au public qu’est ce qu’un « putain de ballon rose vient foutre dans un concert métal » avant de le shooter. Archi prévisible, le show se finit sur un monstrueux « Total War » et son intro batterie jouée quinze fois plus rapide que sur album. Gigantesque. :) :) :)

21H45-22H45 : Les jambes commencent sérieusement à fatiguer, d’autant que je me farcis l’enchaînement Imp Naz, L.O.F.T, Behemoth et Obituary (oui je sais, niveau combo claque dans la gueule, c’est pas mal), devant au premier rang avec des bides à bières graisseux qui se collent à mon dos erk.
Probablement un des groupes les plus attendus du fest, Legion Of The Damned –dont le succès n’est plus à prouver- plonge le Party San dans une ambiance ténébreuse. Lumières vertes, toile de fond superbe avec le logo, d’autres représentant le Christ crucifié et intro par-dessus. Quand les bataves arrivent, c’est la folie. Une heure de show avec le thrash ébouriffant, avec ces putains de rythmes, nés pour faire headbanguer ! Le chanteur ne cesse de communiquer avec le public qui lui bouffe littéralement dans la main. Car l’autochtone allemand a l’air d’apprécier ; pour preuve, TOUS connaissent les paroles par cœur. Je regarde autour de moi, me sentant un peu niais de ne pas avoir appris mes « classiques ».
Les « Nuclear Torment », « Bleed For Me », et autres « Werewolf Corpse » font un tabac dans le pit et déglinguent tout sur leur passage. « Legion Of The Damned » est repris en chœur par tout le monde pour le refrain. A coup de pyrotechnie et de riff cavalcade qui explose les dents, L.O.T.D a réussi un coup de maître.

23H-23H45 : Le seul retard du fest revient donc aux Polonais de Behemoth qui commenceront quelques minutes à peine après les 23H. Il y a des choses qui ne changent pas avec Behemoth : le batteur est toujours une pieuvre extraterrestre croisée avec un monstre à 10 bras ; Nergal arrive toujours à se mettre le public dans la poche ; Behemoth en live c’est toujours un show parfait assuré. Du coup, je me demandais ce que j’allais me mettre sous la dent en les ayant vus il y a quelques mois. Pas cons les pollacks, voilà que sans intro le set débute immédiatement par des hurlements et un « Slaves Shall Serve » tonitruant. Le genre de chanson bien bandante qui explose la mâchoire d’entrée de jeu. Moi qui m’attendais au schéma préétabli… Alors pour fermer ma langue de pute, les voilà qui enchaînent avec un « At The Left Hand Of God » somptueux où gratteux et chanteur s’échangent les paroles. Carrément à la bourre (déjà que le set était court), les Polonais enchaînent et vite. « Prometherion », « Demigod », « Conquer All » où Nergal ne cesse d’haranguer SON public. Faire participer le maximum de monde en leur demandant de beugler comme des veaux, et en les chauffant en hurlant « this is fuckin gay, scream louder ! ». Avant « ChristGrinding Avenue », le leader nous dit qu’il a trouvé un bouquin sur lequel il était écrit New Testament, avant de brailler qu’il ne veut pas d’un truc pareil, en déchirant les pages et en balançant la bible dans le public. Hyper cliché, mais efficace.
Le set se clôt sur le majestueux « Chant For Eschaton 2000 » où toute la bande monte sur des estrades, et se mettent à vomir du sang, les yeux révulsés avant d’entamer ce putain de riff qui fait frissonner. Pas de rappel, ni de « I Got Erection » comme d’habitude, mais Behemoth a servi de bulldozer ce soir.

00H-1H30 : Totalement mort, le public attend le dernier groupe qui va finir le Party San : Obituary arrive sous les ovations. La toile The X-cutionner trône fièrement sur la scène derrière une batterie étonnamment minimaliste. Et quand la bande à Tardy débarque, c’est la folie. Les Allemands sont dingues, le pit part vite en couille (tant mieux vu qu’il fait 6° !!!) et le set a des allures de best off. Les derniers nés des Américains passent plutôt bien sur scène, du moins bien mieux que sur album. Les hits s’enchaînent et on sent que le groupe a tourné des années et des années. Tout est carré au millimètre près ! La voix de John est toujours aussi reconnaissable, et les autres aux allures de gros rednecks s’éclatent littéralement sur leurs instruments.
Quand au bout d’1h15, le groupe se barre, tout le monde gueule pour un rappel. On aura d’abord droit à un solo de batterie énorme, à la force de frappe impressionnante suivi d’un solo de gratte extraordinaire pour bien sûr enchaîner sur le cultissime « Slowly We Rot » pendant lequel les 10 000 personnes deviennent dingues. :)
1H30 de show énorme, mais une question se pose : POURQUOI PAS DE « THREATENING SKIES » ????????

C’est donc un festival tout simplement parfait qui s’achève. Car 27 groupes, 40€, plus de 40h de concerts avec des têtes d’affiche impressionnantes et pas ces groupes qui sont sur toutes les affiches des fests d’été… Bref que du bon.

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Messagepar psychorel » lun. août 11, 2008 7:22 pm

Pictures ! désolé pour la qualité...


Petit bouchon en perspective !
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Lividity:
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Endstille:
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Imperious Malevolence:
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Legion Of The Damned:
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Imp Naz:
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Obituary:
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Messagepar [J.] » lun. août 11, 2008 7:41 pm

Bloodbath a joué des titres du dernier e.p?

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Messagepar psychorel » lun. août 11, 2008 7:54 pm

Je sais plus... Car y'avait aussi Endstille qui a joué un titre du prochain, du coup je sais pu si je confonds :?

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Messagepar Scalp Hell » jeu. août 14, 2008 10:15 am

Juste pour info :

Pour les logos "Against Racism" et autres lites.
On m'expliquait que le fest n'aurait pas pu voir le jour dans ce lieu car il y a un ancien camp d'extermination ou de concentration je ne sais plus pas très loin. Cette région à priori à été marqué par des mouvements néo nazis et donc l'orga doit montrer patte blanche.
Avant de critiquer, il faut regarder un peu se renseigner sur l'Histoire de la région pour comprendre certaine chose.

Enfin bon, un de nos forumeurs (qui reviend la semaine prochaine) vous expliquera mieux que moi les différentes raisons, si ça vous intéresse...

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psychorel
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Messagepar psychorel » jeu. août 14, 2008 11:22 am

Scalp Hell a écrit :Juste pour info :

Pour les logos "Against Racism" et autres lites.
On m'expliquait que le fest n'aurait pas pu voir le jour dans ce lieu car il y a un ancien camp d'extermination ou de concentration je ne sais plus pas très loin. Cette région à priori à été marqué par des mouvements néo nazis et donc l'orga doit montrer patte blanche.
Avant de critiquer, il faut regarder un peu se renseigner sur l'Histoire de la région pour comprendre certaine chose.

Enfin bon, un de nos forumeurs (qui reviend la semaine prochaine) vous expliquera mieux que moi les différentes raisons, si ça vous intéresse...


Ouais en fait le célèbre camp de Buchenwald (très connu) se situe à quelques kilomètres de Weimar.
Et comme Weimar se trouve à quelques minutes de la ville où se déroulait le Party San ...

svalbard
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Messagepar svalbard » ven. août 15, 2008 9:51 am

Oui je suis entièrement d'accord, mais les années précédentes, il y avait pas ou peu de vérification de t-shirt et autres banderolles tous les 10m contre le racisme.

Et Erfurt (une ville proche) a été la ville d'Absurd le groupe NS. A la grande époque du groupe, Erfurt voyait défiler de beaux spécimen lors de concerts !

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Messagepar psychorel » ven. août 15, 2008 10:41 am

Ceci dit, j'ai vu deux trois bons gros skin au party san !

ou genre une voiture à la plaque d'immatriculation douteuse (1488) sachant que les allemands peuvent choisir leur propre plaque (d'où d'ailleurs le nombre impressionnant de 666 haha)


jdis ça .. :)


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