Gojira : son assez brouillon, quel dommage. L'Enfant Sauvage est un gros tube. Grosse prestation gojiresque quand même.
The Kills : jamais vu un groupe se faire jeter de la sorte. Il faut dire que c'est aussi musical que le bruit que fait la latte de mon parquet quand je marche dessus pour aller aux toilettes.
Metallica : énorme, tout simplement. Le fait de jouer le black album à l'envers était pour moi LA bonne idée. Quand un groupe joue son album en entier dans le même ordre, le cerveau rentre en quelque sorte en pilote automatique : après l'avoir entendu 537 fois dans cet ordre là, on s'attend déjà au début de la chanson suivante dès le dernier accord de chaque chansons. Le jouer à l'envers permet de casser cette dynamique et ça fait vraiment écouter la chose avec un oeil neuf. Cela permet de se rendre compte de la qualité des compos du black, de la qualité des textes de James (putain wherever I may roam quoi), de l'apport indispensable des solos de Kirk. James tient toujours autant la baraque, Ulrich fait de la soupe mais bon ça va faire 20 ans qu'il en fait donc on a l'habitude, par contre la grosse surprise c'est Kirk qui a enfoncé le clou grave : ses solos étaient sacrément propres et avaient une grosse énergie, je ne l'avais pas vu aussi à son avantage depuis longtemps.
Moments forts du concert : Nothing Else Matters avec les briquets/portables qui illuminent les tribunes, ce sentiment de vivre un truc grand (Hetfield dira "au bout de 30 ans, on joue notre plus gros show en France, c'est incroyable"), et sentir du début à la fin 80000 personnes qui font les choeurs sur ces morceaux sur lesquels tu as grandi. My friend of misery aussi : j'avais peur du rendu sur scène et c'était superbe. Et la petite surprise de la setlist, "to hell and back", de Beyond Magnetic ; ça m'a foutu la trique!
Ah et j'ai attrapé un Mediator, j'avais rien attrapé en concert depuis une baguette de Nicko Mc Brain sur la tournée Virtual XI, alors je suis joie
