[23/02/2012] - ONE LICK LESS + ISWOR - Poitiers - Le Zinc

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pearly
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[23/02/2012] - ONE LICK LESS + ISWOR - Poitiers - Le Zinc

Messagepar pearly » sam. janv. 28, 2012 12:56 pm

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Flyer réalisé par AlexiA H. [ http://alexia-kunst.typepad.com/ ]

Tout est dans le titre.


ONE LICK LESS (Paris / batteur de Xnoybis) :

http://onelickless.bandcamp.com/

"One Lick Less began as Julien Bancilhon's solo act, before being joined by Basile Ferriot on drums in 2010. Strongly rooted american blues and folk mus, as well as 90's indie rock, the duo's sophisticated compositions navigates between intimate ballads and full-rocking repetitive riffs, with sometimes bits of free improvisation. Their first mini-LP, "& we could be quiet", was self-released in 2011"



ISWOR (Poitiers) :

http://www.myspace.com/isworslide
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pearly
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Re: [23/02/2012] - ONE LICK LESS + ISWOR - Poitiers - Le Zinc

Messagepar pearly » lun. févr. 20, 2012 5:24 pm

"& We Could be Quiet", premier album de ONE LICK LESS, en écoute sur le bandcamp :

http://onelickless.bandcamp.com/

Si le groupe a déjà improvisé avec Eugene Robinson (OXBOW), joué avec Enablers, récolté une flopée de chroniques positives, ce n'est pas un hasard. Jamais de coïncidences avec la qualité.

Jeudi soir, au Zinc, Poitiers, 4€
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pearly
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Re: [23/02/2012] - ONE LICK LESS + ISWOR - Poitiers - Le Zinc

Messagepar pearly » mer. févr. 22, 2012 1:10 pm

Pour ceux qui n'avaient pas encore su ou pu apprécier la valeur de One Lick Less, voici une chronique parmi tant d'autres, celle-ci parue chez nextclues :

ONE LICK LESS
& WE COULD BE QUIET [CD]
AUTOPROD
2011
Ça faisait un petit bout de temps que je l’attendais celui-là, le duo qui propose autre chose qu’un duel sanglant. Au lieu de s’affronter, de se torgnoler pour compenser un manque, d’en mettre plein la vue pour dire « vous avez vu le boucan qu’on parvient à faire avec un face à face ?», Julien Bancilhon et Basile Ferriot ne jouent pas l’un contre l’autre mais ensemble. Sans se compliquer la tâche, sans essayer de paraître plus gros ou plus forts que ce qu’ils le sont. Très vite, on oublie qu’ils sont deux. Mieux, on ne veut pas savoir combien ils pourraient être ou ce qu’ils utiliseraient. Pas grand-chose en réalité : une guitare sèche, une autre qui vient se poser sur les genoux (ou sur un trépied ; un lap steel fabriqué maison), une batterie sans grosse-caisse mais avec une pédale qui vient taper sous le tom basse, un chant qui intervient quand bon lui semble. À peine un peu d’électricité.
On croit d’abord que le nom de One Lick Less n’est pas innocent, que One Lick Less prône le moins, et ça se vérifie lors d’une mise en route assez timide. Sur Alameda, on sent des musiciens qui se frisent. Tel le cheval. Ça ne sert pas de fausse piste, juste de tour de chauffe. D’étirements. Dans le calme. Très vite, One Lick Less s’éloigne de la musique instrumentale qui se compte se recompte et se décompte pour aller vers autre chose, de plus viscéral et d’inattendu. Le désert. Pas le desert-rock dans le sens où vous l’attendez/entendez, pour du stoner couillu qui s’adresse à l’entrejambe, mais celui d’Arizona. Plus précisément celui qui entoure Tucson. Il paraîtrait qu’ils ont une scène là-bas, au milieu de nulle part, avec un son très particulier, qui n’est pas exactement celui des pires mexicaineries de Calexico. Plus proche, plutôt, de celui des débuts de Giant Sand, sec comme un roc, dressé comme un cactus. Lorsque les cordes sont pincées, c’est aux premiers disques du duo Amor Belhom que One Lick Less me fait le plus penser. Étrangement, ces deux gars étaient des français installés à Tucson et ils réinventaient l’Americana en lui faisant prendre une tournure inhabituelle. Justement, la première particularité de One Lick Less est d’interpréter une musique traditionnellement américaine, mais en faisant remonter des racines ouvertement européennes, en la faisant mariner dans une sauce bohémienne. S’il fallait – et je sens qu’il va falloir – rapprocher One Lick Less d’un autre groupe existant ou ayant déjà existé, ce serait Sixteen Horsepower (ou Woven Hand), pour des glissades contrôlées à la David Eugene Edwards (lui ne vient pas du désert mais des Rocheuses), qui font que l’on change subitement d’altitude lorsque l’orage presse. Ou quand entre ce chant, qui se promène, complètement nu, entre Blues et Folk. Se faisant le plus discret possible, comme quand on murmure pour être sûr de s’attirer l’attention. Aucun doute à avoir là-dessus : One Lick Less, grâce à sa touche si particulière, grâce à son aptitude naturelle à piquer directement sur l’os, parviendra à faire quelques prisonniers. D’ailleurs il est précisément 11:56, l’heure de se replonger dans & We Could Be Quiet, un Faulkner * en main.

Si j’ai bien compris l’histoire, One Lick Less était au départ le projet du seul Julien Bancilhon. Il a été rejoint en route par Basile Ferriot, qui joue également dans Xnoybis avec Benoît Courribet, le Cylens qui a enregistré, mixé et masterisé ce splendide album. Basile avait également joué dans un vieux groupe nantais de math rock killer, un peu à la Rumah Sakit, mais malheureusement le nom ne me revient pas… Une âme charitable viendra certainement me le rappeler dans les commentaires et en profitera pour filer un lien vers ce fameux album perdu (que Sickroom sortira peut-être un jour ?).



* (ne te sens surtout pas obligé de tout lire, ce qui nous intéresse ici, c’est les trois ou quatre dernières lignes)
(9/10)


à demain !

Début du voyage peu après 20h, soyez à l'heure !
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