[29.07] Kopper 8 + Azziard+... @ Le Klub (Black Death+Doom)
Publié : lun. juil. 30, 2012 9:51 pm
Ça m'embête un peu de commencer le report. Tout simplement parce que je n'ai pas tout vu.
Mais il faut bien un volontaire pour démarrer.
Mon sectarisme habituel m'a fait déplacer uniquement pour les deux groupes un-doom de la soirée. Trop peur du spleen, que voulez-vous. Donc ça sera deux rations de black/death, siouplait.
Bemskiant
Sur le flyer, il était écrit "black/death progressif". Ce n'était pas très progressif, mais les Bordelais envoyaient sacrément le pâté. J'entre dans la salle quand le groupe joue son premier morceau. La chaleur est rapidement monté dans un Klub bien rempli. Manifestement, certaines avaient commencé la soirée assez tôt et titubaient déjà devant la scène. Ils ont bien participé à l'ambiance des deux shows que j'ai vus. S'il y a un dieu des alcooliques, il aime les metalleux c'est certain. Le groupe est bien tassé sur scène, puisqu'il faut faire tenir pas moins de six personnes (ces untrues du sud-ouest ont un clavier). Le bassiste à la patte d'ours est collé dans le coin gauche. Les gratteux ne sont pas énormes, fort heureusement car il faut faire tenir le chanteur au milieu qui fait un plus joli gabarit. Et quel joli coffre, le growl death sera à l'honneur pendant 40 bonnes minutes (je crois). Un gratteux vient hurler en plus black pour quelques chorus et les annonces de morceaux. Bemskiant a livré une prestation massive et très bien posée. On était au Klub, dont je vous ferai grâce des subtilités musicales que personne n'a entendues. Le clavier transparaissait vaguement pendant les interludes. Et l'ingé son de la salle s'arrachaient les tifs à vouloir baisser les guitares trop fortes à ses oreilles (c'est que t'es trop vieux!). Mais le black/death bourrin a résisté et l'intensité n'a pas baissé d'un cran. Plutôt attitude death, le vocaliste communique avec le public, réclame de la sueur que les premiers rangs vont lui donner. S'il avait eu l'attitude black, il aurait certainement dégager d'un coup de pompe un squatteur de scène qui a trainé un moment sur les planches. Comme s'ils n'étaient pas déjà assez nombreux, tiens... Comme un gland, j'ai papoté et oublié d'acheter la démo à 3 euros. Une misère pour la qualité de ce qu'a présenté le groupe. A suivre de près...
Azziard
J'attendais pas mal du passage du groupe. Le dernier concert que j'ai vu d'eux était au même Klub, en première partie d'Anaal Matraque l'année dernière. Sauf que maintenant un gros morceau du line-up a bougé et que les loulous préparent l'enregistrement du second album. ASA (vas-y, Asa!!) a donc migré de la guitare au micro. Il a été remplacé par Nesh Keltorn (Nydvind, Mind Asylum, ex-Bran Barr). Siegfried (Valland) s'est emparé de la basse. Le groupe entre sur scène vêtu d'uniformes noirs, les yeux grimés de noir. Et soudain ça wat... ah non, le son n'est pas terrible en fait. L'ingé son du klub va faire des prises de karaté derrière sa console et nous allons bénéficier d'un gros son digne de ce nom seulement à partir du troisième morceau. Ça tombe bien, c'est une nouvelle compo. Connaissant assez bien les compos du premier album, je trouve qu'un gros palier a été franchi par le groupe sur les nouveaux titres. C'est toujours massif et amoureusement bourrin, mais les morceaux donnent beaucoup moins l'impression de densité et donc d'un peu bordélique. Le groupe gagne en efficacité sur ces nouveaux titres, comme s'il était vraiment plus à l'aise dessus. Et comme la setlist est bien réparti entre les nouveaux morceaux et les plus anciens, le concert va passer comme une balle rentrée de force dans le fondement (et en tournant un peu). Même si le bassiste est resté planqué derrière (faute de place), le reste de la formation a bien tenu la ligne de front. Et le nouveau vocaliste m'a agréablement surpris. Franchement, une prestation qui m'a fait bien plaisir à voir, et ce n'est pas souvent que je sors content d'un concert. Avec ce line-up solide, il serait temps qu'ils sortent du Klub pour aller porter la bonne parole en province. Tiens, pourquoi pas à Bordeaux ?
Mais il faut bien un volontaire pour démarrer.
Mon sectarisme habituel m'a fait déplacer uniquement pour les deux groupes un-doom de la soirée. Trop peur du spleen, que voulez-vous. Donc ça sera deux rations de black/death, siouplait.
Bemskiant
Sur le flyer, il était écrit "black/death progressif". Ce n'était pas très progressif, mais les Bordelais envoyaient sacrément le pâté. J'entre dans la salle quand le groupe joue son premier morceau. La chaleur est rapidement monté dans un Klub bien rempli. Manifestement, certaines avaient commencé la soirée assez tôt et titubaient déjà devant la scène. Ils ont bien participé à l'ambiance des deux shows que j'ai vus. S'il y a un dieu des alcooliques, il aime les metalleux c'est certain. Le groupe est bien tassé sur scène, puisqu'il faut faire tenir pas moins de six personnes (ces untrues du sud-ouest ont un clavier). Le bassiste à la patte d'ours est collé dans le coin gauche. Les gratteux ne sont pas énormes, fort heureusement car il faut faire tenir le chanteur au milieu qui fait un plus joli gabarit. Et quel joli coffre, le growl death sera à l'honneur pendant 40 bonnes minutes (je crois). Un gratteux vient hurler en plus black pour quelques chorus et les annonces de morceaux. Bemskiant a livré une prestation massive et très bien posée. On était au Klub, dont je vous ferai grâce des subtilités musicales que personne n'a entendues. Le clavier transparaissait vaguement pendant les interludes. Et l'ingé son de la salle s'arrachaient les tifs à vouloir baisser les guitares trop fortes à ses oreilles (c'est que t'es trop vieux!). Mais le black/death bourrin a résisté et l'intensité n'a pas baissé d'un cran. Plutôt attitude death, le vocaliste communique avec le public, réclame de la sueur que les premiers rangs vont lui donner. S'il avait eu l'attitude black, il aurait certainement dégager d'un coup de pompe un squatteur de scène qui a trainé un moment sur les planches. Comme s'ils n'étaient pas déjà assez nombreux, tiens... Comme un gland, j'ai papoté et oublié d'acheter la démo à 3 euros. Une misère pour la qualité de ce qu'a présenté le groupe. A suivre de près...
Azziard
J'attendais pas mal du passage du groupe. Le dernier concert que j'ai vu d'eux était au même Klub, en première partie d'Anaal Matraque l'année dernière. Sauf que maintenant un gros morceau du line-up a bougé et que les loulous préparent l'enregistrement du second album. ASA (vas-y, Asa!!) a donc migré de la guitare au micro. Il a été remplacé par Nesh Keltorn (Nydvind, Mind Asylum, ex-Bran Barr). Siegfried (Valland) s'est emparé de la basse. Le groupe entre sur scène vêtu d'uniformes noirs, les yeux grimés de noir. Et soudain ça wat... ah non, le son n'est pas terrible en fait. L'ingé son du klub va faire des prises de karaté derrière sa console et nous allons bénéficier d'un gros son digne de ce nom seulement à partir du troisième morceau. Ça tombe bien, c'est une nouvelle compo. Connaissant assez bien les compos du premier album, je trouve qu'un gros palier a été franchi par le groupe sur les nouveaux titres. C'est toujours massif et amoureusement bourrin, mais les morceaux donnent beaucoup moins l'impression de densité et donc d'un peu bordélique. Le groupe gagne en efficacité sur ces nouveaux titres, comme s'il était vraiment plus à l'aise dessus. Et comme la setlist est bien réparti entre les nouveaux morceaux et les plus anciens, le concert va passer comme une balle rentrée de force dans le fondement (et en tournant un peu). Même si le bassiste est resté planqué derrière (faute de place), le reste de la formation a bien tenu la ligne de front. Et le nouveau vocaliste m'a agréablement surpris. Franchement, une prestation qui m'a fait bien plaisir à voir, et ce n'est pas souvent que je sors content d'un concert. Avec ce line-up solide, il serait temps qu'ils sortent du Klub pour aller porter la bonne parole en province. Tiens, pourquoi pas à Bordeaux ?