Seth + Glorior Belli + Belenos @ Paris - 18/05/2012
Publié : ven. mai 18, 2012 11:40 pm
Quand je vois une petite salle comme le Divan du Monde à moitié remplie pour la légende du black metal qu’est Seth, je me dis que le genre est sur une pente déclinante, et qu’il ne restera bientôt plus que de rares dinosaures comme moi pour continuer à fréquenter ce type de concerts. Nous verrons si la tente « Temple » du Hellfest est un peu plus garnie…
Belenos
Voilà un groupe qui avait mis à feu et à sang la Locomotive il y a une dizaine d’années, et qui cette fois est accueilli froidement par un public d’un calme absolu. Pourtant, c’est la première fois que j’entends Benelos bénéficier d’un bon son. Une deuxième guitare aurait toutefois été bienvenue, notamment sur les passages en lead.
Malgré leur réserve, les musiciens dégagent un certain charisme, dotés d’un physique barbare et de tenues gauloises en totale adéquation avec l’univers païen qui caractérise Belenos. D’ailleurs, Loïc Cellier ressemble vraiment à Sean Bean.
Quoique ne connaissant pas par cœur la discographie du groupe, j’ai retrouvé avec plaisir « morfondu », « le déluge », « l’enfer froid », et découvert plein de morceaux excellents qui m’ont incité à compléter ma discographie de Belenos au stand de merchandising (salutations à mon frère de terre doloise, s’il traine sur vs). J’ai juste regretté l’absence du « domaine des songes » qui avait était englouti par un son infâme lors du Cernunnos 2010 à l’Elysée Montmartre.
Glorior Belli
Avec un nom pareil et une scène décorée à la Watain, je m’attendais à assister à une prestation de pure raw black metal. Dès le premier morceau, je réalise ma méprise. Il s’agit en fait d’une sorte de stoner-core avec quelques blasts par ci par là, et je me permets de citer mon camarade Olivier qui a peu discrètement lâché : « putain, dire que ça va durer 50 minutes ». J’ai courageusement et poliment suivi toute la prestation de Glorior Belli, et mis à part un instrumental réussi et deux / trois passages percutants, je me suis globalement fait chier.
Seth
« Les blessures de l’âme » étant mon album préféré de BM français, j’ai toujours regretté de ne pas avoir écouté en live les perles qui le composent. La suite de la discographie de Seth m’ayant moins convaincu, j’ai perdu de vue le groupe, dont j’aurais souhaité une orientation plus proche de celle du groupe Ad Inferna qu’a rejoint leur vocaliste Arkames.
Cependant, la nouvelle de la réédition des « Blessures de l’âme » suivie d’une tournée m’a évidemment fait sauter de joie.
Et bien j’ai l’impression de m’être un peu fait sodomiser avec un manche à balai enduit de cirage, comme cela semble être la mode chez les pompiers de Paris. Le concert était globalement bon, même si je continue à penser que le BM de Seth est devenu trop technique et donc indigeste, mais deux morceaux seulement de l’album qui a justifié la tournée, c’est un peu dur à avaler. « La quintessence du mal » sans synthé perd un peu de son charme, mais « … à la mémoire de nos frères » est une vraie tuerie qui a conclu ce concert un peu frustrant à mon goût.
J’entends souvent râler sur la mode des albums cultes joués intégralement (« Draconian Times », le black album, etc…). Et bien moi je râle parce que j’aurais aimé écouter les deux actes de « l’Hymne au vampire » et le sublime « le cercle de la renaissance ». Tant pis, je vais continuer à user mon CD…
Belenos
Voilà un groupe qui avait mis à feu et à sang la Locomotive il y a une dizaine d’années, et qui cette fois est accueilli froidement par un public d’un calme absolu. Pourtant, c’est la première fois que j’entends Benelos bénéficier d’un bon son. Une deuxième guitare aurait toutefois été bienvenue, notamment sur les passages en lead.
Malgré leur réserve, les musiciens dégagent un certain charisme, dotés d’un physique barbare et de tenues gauloises en totale adéquation avec l’univers païen qui caractérise Belenos. D’ailleurs, Loïc Cellier ressemble vraiment à Sean Bean.
Quoique ne connaissant pas par cœur la discographie du groupe, j’ai retrouvé avec plaisir « morfondu », « le déluge », « l’enfer froid », et découvert plein de morceaux excellents qui m’ont incité à compléter ma discographie de Belenos au stand de merchandising (salutations à mon frère de terre doloise, s’il traine sur vs). J’ai juste regretté l’absence du « domaine des songes » qui avait était englouti par un son infâme lors du Cernunnos 2010 à l’Elysée Montmartre.
Glorior Belli
Avec un nom pareil et une scène décorée à la Watain, je m’attendais à assister à une prestation de pure raw black metal. Dès le premier morceau, je réalise ma méprise. Il s’agit en fait d’une sorte de stoner-core avec quelques blasts par ci par là, et je me permets de citer mon camarade Olivier qui a peu discrètement lâché : « putain, dire que ça va durer 50 minutes ». J’ai courageusement et poliment suivi toute la prestation de Glorior Belli, et mis à part un instrumental réussi et deux / trois passages percutants, je me suis globalement fait chier.
Seth
« Les blessures de l’âme » étant mon album préféré de BM français, j’ai toujours regretté de ne pas avoir écouté en live les perles qui le composent. La suite de la discographie de Seth m’ayant moins convaincu, j’ai perdu de vue le groupe, dont j’aurais souhaité une orientation plus proche de celle du groupe Ad Inferna qu’a rejoint leur vocaliste Arkames.
Cependant, la nouvelle de la réédition des « Blessures de l’âme » suivie d’une tournée m’a évidemment fait sauter de joie.
Et bien j’ai l’impression de m’être un peu fait sodomiser avec un manche à balai enduit de cirage, comme cela semble être la mode chez les pompiers de Paris. Le concert était globalement bon, même si je continue à penser que le BM de Seth est devenu trop technique et donc indigeste, mais deux morceaux seulement de l’album qui a justifié la tournée, c’est un peu dur à avaler. « La quintessence du mal » sans synthé perd un peu de son charme, mais « … à la mémoire de nos frères » est une vraie tuerie qui a conclu ce concert un peu frustrant à mon goût.
J’entends souvent râler sur la mode des albums cultes joués intégralement (« Draconian Times », le black album, etc…). Et bien moi je râle parce que j’aurais aimé écouter les deux actes de « l’Hymne au vampire » et le sublime « le cercle de la renaissance ». Tant pis, je vais continuer à user mon CD…