Gojira tournée Française printemps 2012
Publié : mar. mai 01, 2012 11:50 am
Le Rockstore était quasiment plein pour cette nouvelle venue de Gojira, dans un contexte important. C'était la deuxième date de la tournée et la première en France, personnellement la septième fois que je les voyais. Et le groupe a ramené comme toujours un public plus large que ses fans de base. On a même croisé un Canadien de Vancouver ! Je ne sais pas s'il y avait du monde pour Anorak à quelques hectomètres de là.
En attendant les amis, un petit tour au merch' qui n'est pas très fourni, seulement quelques t-shirts aux visuels étranges dans le style de leurs pochettes. Puis on s'est vite installé à une bonne place dans l'axe juste devant le mixage.
Gojira a l'habitude louable d'emmener dans ses bagages pour les tournées françaises un groupe d'amis qu'ils souhaitent promouvoir. Cette fois c'était le quartet Bordelais WARATTAH (ça doit connecter pour les rubipèdes…), situé à un croisement entre le ThrashCore le plus agressif à la PanterA et plus généralement le gros Metal lourd des années 90, ainsi que le Metal actuel bien syncopé au son un peu Néo comme certains lourds passages de Gojira. Le public étant jeune et chaud, la fosse leur a fait bon accueil.
N'empêche que c'était presque toujours le même riff et le même tempo ! De temps en temps, un solo de guitare apportait un peu d'effet (car le soliste n'est pas mauvais), ou bien un sample une fois. Il y a quand même eu quelques passages accélérés mais aucun titre rapide de bout en bout. Assez souvent le chanteur "torse poil" tentait de s'envoler périlleusement, et au-dessus de ses moyens… mais le gros son et la bonne ambiance faisait passer bien des choses. D'ailleurs, l'excès de basse en début de set trahissait les intentions. Malheureusement, je dois dire que la comparaison avec Trepalium en 2009 est désavantageuse.
On va se recharger imprudemment en bières et GOJIRA arrive dans la clameur pour envoyer "Space Time" en ouverture ! Et le miracle se répète une fois de plus : comment un répertoire aussi froid sur album peut-il devenir incandescent en live ? Les titres vont s'enchaîner quasiment sans pause devant une salle captivée ! Le son était écrasant mais propre pour ce que fait Gojira, malgré un chant un petit peu moins puissant qu'avant (mais il faut se méfier de la faible qualité du micro chant, habituelle au Rockstore).
La set list s'est appuyée en très grande majorité sur les premier et troisième album avec notamment "The Heaviest Matter…", "Clone" qui revient en début de set, "Flying Whales" qui a provoqué un circle pit délicieusement décalé sur son intro, "Ocean Planet" aussi. S'ils n'ont pas exhumé de titres de la période Godzilla, Joe a rappelé leur premier concert en ces lieux en 1999 en ouverture d'Immortal pour introduire "Backbone".
Le groupe s'est enfin offert une vraie pause au bout de demi-heure, faisant les arrogants ("frangchemengt…") avant de reconnaître qu'en fait ils étaient crevés !! Maintenant qu'ils ont l'habitude de tenir des stades, dans une salle comme le Rockstore ils ont la force pour hacher menu et tout vaporiser ! S'inspirant de Lars Ulrich, Mario se lève et va de temps en temps en front de scène.
Pour l'avenir, Gojira a confirmé pour ceux qui ne s'informeraient pas la sortie du DVD et de l'album dont ils nous ont joué "L'enfant sauvage", titre un peu court et un peu moins agressif, basé sur un riff plus léché. Mais ils ont aussi annoncé qu'une autre tournée aurait lieu après la sortie de l'album ! De "The Link" ils ont judicieusement servi "Wisdom Comes", petit titre qui était traditionnellement laissé de côté même à l'époque. "The Way of…" fut honoré plus en fin de set avec "Vacuity" et je ne sais plus quel autre titre plus mou qui a un peu fait retomber l'ambiance (le terme approchait). Le show s'achevait pile à la soixantième minute, mais on nous a offert un rappel.
J'ai vu Gojira un certain nombre de fois et sur plusieurs périodes, c'était peut-être la meilleure et ça peut être le concert de l'année. Ils sont particulièrement motivés et atteignent un niveau exceptionnel. Ils nous ont mangés et ils vous mangeront aussi ! Vive Gojira ! Vive la France ! Quant à nous, on est parti se finir un peu plus loin alors que nous étions déjà bien faits, ce matin ce fut assez dur…
En attendant les amis, un petit tour au merch' qui n'est pas très fourni, seulement quelques t-shirts aux visuels étranges dans le style de leurs pochettes. Puis on s'est vite installé à une bonne place dans l'axe juste devant le mixage.
Gojira a l'habitude louable d'emmener dans ses bagages pour les tournées françaises un groupe d'amis qu'ils souhaitent promouvoir. Cette fois c'était le quartet Bordelais WARATTAH (ça doit connecter pour les rubipèdes…), situé à un croisement entre le ThrashCore le plus agressif à la PanterA et plus généralement le gros Metal lourd des années 90, ainsi que le Metal actuel bien syncopé au son un peu Néo comme certains lourds passages de Gojira. Le public étant jeune et chaud, la fosse leur a fait bon accueil.
N'empêche que c'était presque toujours le même riff et le même tempo ! De temps en temps, un solo de guitare apportait un peu d'effet (car le soliste n'est pas mauvais), ou bien un sample une fois. Il y a quand même eu quelques passages accélérés mais aucun titre rapide de bout en bout. Assez souvent le chanteur "torse poil" tentait de s'envoler périlleusement, et au-dessus de ses moyens… mais le gros son et la bonne ambiance faisait passer bien des choses. D'ailleurs, l'excès de basse en début de set trahissait les intentions. Malheureusement, je dois dire que la comparaison avec Trepalium en 2009 est désavantageuse.
On va se recharger imprudemment en bières et GOJIRA arrive dans la clameur pour envoyer "Space Time" en ouverture ! Et le miracle se répète une fois de plus : comment un répertoire aussi froid sur album peut-il devenir incandescent en live ? Les titres vont s'enchaîner quasiment sans pause devant une salle captivée ! Le son était écrasant mais propre pour ce que fait Gojira, malgré un chant un petit peu moins puissant qu'avant (mais il faut se méfier de la faible qualité du micro chant, habituelle au Rockstore).
La set list s'est appuyée en très grande majorité sur les premier et troisième album avec notamment "The Heaviest Matter…", "Clone" qui revient en début de set, "Flying Whales" qui a provoqué un circle pit délicieusement décalé sur son intro, "Ocean Planet" aussi. S'ils n'ont pas exhumé de titres de la période Godzilla, Joe a rappelé leur premier concert en ces lieux en 1999 en ouverture d'Immortal pour introduire "Backbone".
Le groupe s'est enfin offert une vraie pause au bout de demi-heure, faisant les arrogants ("frangchemengt…") avant de reconnaître qu'en fait ils étaient crevés !! Maintenant qu'ils ont l'habitude de tenir des stades, dans une salle comme le Rockstore ils ont la force pour hacher menu et tout vaporiser ! S'inspirant de Lars Ulrich, Mario se lève et va de temps en temps en front de scène.
Pour l'avenir, Gojira a confirmé pour ceux qui ne s'informeraient pas la sortie du DVD et de l'album dont ils nous ont joué "L'enfant sauvage", titre un peu court et un peu moins agressif, basé sur un riff plus léché. Mais ils ont aussi annoncé qu'une autre tournée aurait lieu après la sortie de l'album ! De "The Link" ils ont judicieusement servi "Wisdom Comes", petit titre qui était traditionnellement laissé de côté même à l'époque. "The Way of…" fut honoré plus en fin de set avec "Vacuity" et je ne sais plus quel autre titre plus mou qui a un peu fait retomber l'ambiance (le terme approchait). Le show s'achevait pile à la soixantième minute, mais on nous a offert un rappel.
J'ai vu Gojira un certain nombre de fois et sur plusieurs périodes, c'était peut-être la meilleure et ça peut être le concert de l'année. Ils sont particulièrement motivés et atteignent un niveau exceptionnel. Ils nous ont mangés et ils vous mangeront aussi ! Vive Gojira ! Vive la France ! Quant à nous, on est parti se finir un peu plus loin alors que nous étions déjà bien faits, ce matin ce fut assez dur…