Guns N Roses à Amnéville, 10/09/2010
Publié : sam. sept. 11, 2010 6:44 pm
GUNS N’ ROSES
Vendredi 10 septembre 2010, Galaxie d’Amnéville
Axl Rose aurait-il retenu la leçon, après l’incident irlandais à coup de jets de bouteilles et de huées ? Ce soir, la Lorraine est gâtée, car notre ami rouquin n’arrivera « que » 45 minutes après la fin de la première partie.
En attendant, Murderdolls arrive sur scène à 20h15 pétantes. Je me souviens encore de ce groupe lors de la première partie d’Iron Maiden, jouant sous les « Maiden » incessants, les huées et parfois quelques projectiles. Je m’attendais au pire. Pourtant, ce soir, c’est un accueil plus qu’étonnant qui leur est réservé. Le public répond constamment aux volontés du chanteur Wednesday 13 qui fout l’ambiance. Leur « horror punk » teinté d’un chouya de métal gentillet et de glam passe plutôt bien, surtout avec des titres comme « Motherfucker I Don’t Care » ou encore « Dead in Hollywood ». Le batteur est carrément impressionnant, avec une force de frappe qui donne envie de tout matraquer, et les refrains s’ancrent bien vite en tête.
Bon en gros, ça fait taper du pied, remue deux trois cervicales, ça fait aussi sourire (ces danses de gay quand même …) mais… c’est beaucoup trop long. Au bout d’une heure de concert, on se sent lessivé. Du Murderdolls, on en a bouffé, mais la digestion passe mal. Stop, ça ne se finit plus !!
« Apparemment, Axl Rose vient à peine d’arriver à l’aéroport ». Il est 21 h 40. La rumeur enfle, venant du staff de la salle. Les insultes fusent tout bas. Puis finalement, à 22 h pile, la salle est plongée dans le noir. Gros cri du public.
Et vlan, "Chinese Democracy" est balancé à la face des 9 000 (10 000 ou plus ??) spectateurs, jeunes, vieux, familles, et compagnie. A coup de bim bam boum, explosifs et pyrotechnie, on se dit qu’on est en face d’Axl Rose. Parce que même si c’est un gros con de roux, arrogant et pas très enclin à prouver son amour à ses fans, la bête est quand même un sacré frontman et chanteur.
Avec les « Welcome to The Jungle », « It’s so easy » et « Mr Brownstone » totalement cultes qui suivent, l’uppercut fait mal. Très mal surtout avec le son qui a l’air d’être poussé au maximum. Au point que les sièges tremblent, et que la voix paraît même noyée parfois. Je me fous du mouchoir à la con dans les oreilles pour tenter de faire survivre mes tympans et c’est parti pour la suite.
Y a pas à dire les bombes du « Appetite for Destruction » ravagent tout… tandis que les nouveautés du dernier album de la bande ne fait pas l’unanimité. Le public devient plus mou, assez perplexe sur certains arrangements et attend que les minutes passent. Ces morceaux sont déjà craignos sur album, mais encore pire en live. Somnifère, eurk.
Le concert est découpé par des interludes, où les trois guitaristes ont leur petit moment de gloire avec une séquence solo-vas-y-jte-ravage-tout. Richard Fortus, Dizzy et DJ Ashba branlent le manche comme jamais, quels zikos punaise ! En attendant, Axl, l’homme aux multi costumes de la country en passant par le cowboy un peu grassouillet, file toujours derrière les rideaux faire on ne sait quoi. (Se rafraîchir, se reposer, se droguer ?) Un peu lourd à la fin.
Les covers « Whole Lotta Rosie » et « Another Brick in the Wall » sont assez surprenantes mais passent pas mal, tout comme “Knockin on Heaven’s Door” où le public reprend trèèèès très fort le refrain.
Autant dire que les « Nightrain » et « Paradise City » de la fin font l’effet d’un bulldozer. Ecrasant tout sur son passage, le groupe assène les riffs tellement cultes avant de finir dans une apocalypse de confettis, d’explosions et pyrotechnie, avec le gratteux qui se perche en haut d’une échelle pour gratouiller un solo monstrueux.
Et bordel, après 2h30 de show, la salle entière applaudit les Guns, et fait une standing ovation. Wow de wow ! D’aucuns auront trouvé ça à chier, moi ça m’a permis de remonter en enfance où les Guns faisaient rêver : Axl était encore maigre et Slash était toujours là, mais il faut s’y faire, désormais ce sont des nouveaux Guns N Roses, pas si mal que ça, contrairement à ce que certains détracteurs laissent croire. Même plutôt bons !
Alors oui Axl a parfois du mal à monter ou tenir les aigus, et on soupçonne un peu de playback surtout quelques passages, mais les Guns sont un pur spectacle. Et le frontman a su s’entourer de musiciens d’exceptions. Parce que les solos sur les doubles guitares à manche normal et à manche fretless, ben ça fait bien mal au cul.
Welcome to the Jungle, baby !
Vendredi 10 septembre 2010, Galaxie d’Amnéville
Axl Rose aurait-il retenu la leçon, après l’incident irlandais à coup de jets de bouteilles et de huées ? Ce soir, la Lorraine est gâtée, car notre ami rouquin n’arrivera « que » 45 minutes après la fin de la première partie.
En attendant, Murderdolls arrive sur scène à 20h15 pétantes. Je me souviens encore de ce groupe lors de la première partie d’Iron Maiden, jouant sous les « Maiden » incessants, les huées et parfois quelques projectiles. Je m’attendais au pire. Pourtant, ce soir, c’est un accueil plus qu’étonnant qui leur est réservé. Le public répond constamment aux volontés du chanteur Wednesday 13 qui fout l’ambiance. Leur « horror punk » teinté d’un chouya de métal gentillet et de glam passe plutôt bien, surtout avec des titres comme « Motherfucker I Don’t Care » ou encore « Dead in Hollywood ». Le batteur est carrément impressionnant, avec une force de frappe qui donne envie de tout matraquer, et les refrains s’ancrent bien vite en tête.
Bon en gros, ça fait taper du pied, remue deux trois cervicales, ça fait aussi sourire (ces danses de gay quand même …) mais… c’est beaucoup trop long. Au bout d’une heure de concert, on se sent lessivé. Du Murderdolls, on en a bouffé, mais la digestion passe mal. Stop, ça ne se finit plus !!
« Apparemment, Axl Rose vient à peine d’arriver à l’aéroport ». Il est 21 h 40. La rumeur enfle, venant du staff de la salle. Les insultes fusent tout bas. Puis finalement, à 22 h pile, la salle est plongée dans le noir. Gros cri du public.
Et vlan, "Chinese Democracy" est balancé à la face des 9 000 (10 000 ou plus ??) spectateurs, jeunes, vieux, familles, et compagnie. A coup de bim bam boum, explosifs et pyrotechnie, on se dit qu’on est en face d’Axl Rose. Parce que même si c’est un gros con de roux, arrogant et pas très enclin à prouver son amour à ses fans, la bête est quand même un sacré frontman et chanteur.
Avec les « Welcome to The Jungle », « It’s so easy » et « Mr Brownstone » totalement cultes qui suivent, l’uppercut fait mal. Très mal surtout avec le son qui a l’air d’être poussé au maximum. Au point que les sièges tremblent, et que la voix paraît même noyée parfois. Je me fous du mouchoir à la con dans les oreilles pour tenter de faire survivre mes tympans et c’est parti pour la suite.
Y a pas à dire les bombes du « Appetite for Destruction » ravagent tout… tandis que les nouveautés du dernier album de la bande ne fait pas l’unanimité. Le public devient plus mou, assez perplexe sur certains arrangements et attend que les minutes passent. Ces morceaux sont déjà craignos sur album, mais encore pire en live. Somnifère, eurk.
Le concert est découpé par des interludes, où les trois guitaristes ont leur petit moment de gloire avec une séquence solo-vas-y-jte-ravage-tout. Richard Fortus, Dizzy et DJ Ashba branlent le manche comme jamais, quels zikos punaise ! En attendant, Axl, l’homme aux multi costumes de la country en passant par le cowboy un peu grassouillet, file toujours derrière les rideaux faire on ne sait quoi. (Se rafraîchir, se reposer, se droguer ?) Un peu lourd à la fin.
Les covers « Whole Lotta Rosie » et « Another Brick in the Wall » sont assez surprenantes mais passent pas mal, tout comme “Knockin on Heaven’s Door” où le public reprend trèèèès très fort le refrain.
Autant dire que les « Nightrain » et « Paradise City » de la fin font l’effet d’un bulldozer. Ecrasant tout sur son passage, le groupe assène les riffs tellement cultes avant de finir dans une apocalypse de confettis, d’explosions et pyrotechnie, avec le gratteux qui se perche en haut d’une échelle pour gratouiller un solo monstrueux.
Et bordel, après 2h30 de show, la salle entière applaudit les Guns, et fait une standing ovation. Wow de wow ! D’aucuns auront trouvé ça à chier, moi ça m’a permis de remonter en enfance où les Guns faisaient rêver : Axl était encore maigre et Slash était toujours là, mais il faut s’y faire, désormais ce sont des nouveaux Guns N Roses, pas si mal que ça, contrairement à ce que certains détracteurs laissent croire. Même plutôt bons !
Alors oui Axl a parfois du mal à monter ou tenir les aigus, et on soupçonne un peu de playback surtout quelques passages, mais les Guns sont un pur spectacle. Et le frontman a su s’entourer de musiciens d’exceptions. Parce que les solos sur les doubles guitares à manche normal et à manche fretless, ben ça fait bien mal au cul.
Welcome to the Jungle, baby !