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Eindhoven Metal Meeting (Satyricon,Devil's Blood,Shining...)

Publié : lun. déc. 21, 2009 2:51 am
par psychorel
EINDHOVEN METAL MEETING

Samedi 19 Décembre 2009 – Eindhoven Effenaar (Pays-Bas)
Krisiun, Devious, Grave, SerpentCult, Shining, Equilibrium, Posthum, Ulcerate, Impaled Nazarene, Legion of The Damned, Hackeneyd, Elite, Skyforger, Entombed, Nile, Genetic Wisdom, Darkened Nocturn Slaughtercul, Merauder, Satyricon, Thyrfing, Deströyer 666, The Devil’s Blood.

Eindhoven Metal Meeting. Bordel, on y va ! 38 € pour 22 groupes, qui s’étalent sur toute une journée. L’ami Mappy et son collègue le GPS indiquent la distance : départ de Luxembourg, arrivée à l’Effenaar d’Eindhoven, à peu près 3h. Parfait.
Traversée du Luxembourg, et de la Belgique. Où notre thermomètre descendra jusqu’à -15°C sur cette aire d’autoroute au milieu de rien, où la seule chose à faire est de pisser contre les poubelles. Arrivée aux Pays-Bas, où les Bataves ont eu la bonne idée de fermer la route pour aller à Eindhoven. Le GPS perd la tête, le conducteur s’en tire après quelques injures, et nous y voilà. Souci ? La salle se trouve en plein centre-ville. Idéal pour se garer, surtout un samedi après-midi d’avant Noël.

Bref, après moult pérégrinations, plusieurs constats s’imposent : déjà, la Néerlandaise est bien bonne. Ensuite, le public hollandais est probablement l’un des plus stupides que j’ai rencontrés (le jeu du « je lance mes verres de bière au hasard sur les gens » commence à gonfler au bout de quatre heures hein…) et adooooore parler pendant le concert (ta gueule !). Autre chose, le Néerlandais est grand. Très grand. Certains dépassant allégrement les 3m75, c’est un peu chiant parfois.
Etat des lieux : l’Effenaar est composée de deux salles. La grande, à l’étage ( !), d’une capacité de 1300 personnes. Et la seconde, en bas, la bien nommée « Jäger Stage » qui peut accueillir 400 chevelus, avec un petit balcon fort pratique. Et comme ce soir, c’est sold out depuis fin novembre, va falloir jouer des coudes parmi les grands blonds, car certains groupes se chevauchent.


Avec notre retard, nous raterons Krisiun, Grave (déjà vus alors ouf !), Devious et SerpentCult.
SHINING 16h20-17h :
Les dieux du Black Metôôôl sont avec nous, nos pas fouleront la Main Stage pour l’entrée de Shining à 16h20. A vrai dire, j’en attendais beaucoup, aussi bien musicalement que pour les frasques de Kvarforth. Les scarifications à tout va ou autres provoc’ sont rangées au placard, le leader se contentant de remplir son gros bidon de vin rouge à chaque morceau. Niveau show, Shining a le don de bien jouer. Ca reste carré, et ça tape où ça fait mal. Parfois, ça vire même carrément à l’original, et c’est pas plus mal pour le black. Kvarforth se la jouant même crooner beau gosse, avec sa clope au doigt, à chanter des lignes claires du plus bel effet. D’ailleurs, le leader est bien en voix, alternant voix très rauques, criardes, et mélodiques. Agréablement surpris.

EQUILIBRIUM 17h20-18h :
Bon c’est pas tout, mais après 40 minutes, on a soif ! Direction le bar (complètement pris d’assaut, il est entouré de stands de fringues et compagnie), une bière à 2,10€. Raisonnable. Et début du set d’Equilibrium. Pendant dix minutes, je resterai très attentif à Sandra, la bassiste. Le reste…euh…ben le reste ? /fukk off/

ULCERATE 17h30-18h :
Direction la Jäger Stage, où un nom m’intéresse davantage que la poitrine d’Equilibrium…humpf ! Ulcerate, tout de noir vêtu, débarque sur la petite scène. Ce qui vient en bouche dès les premières notes ? HOLY SHIT. De tous les concerts et CDs de death que j’ai pu écouter, jamais je n’avais entendu une batterie pareille. Alors, certes ça semble triggé à max. Mais bordel, ce mec est une pieuvre. Non pire qu’une pieuvre. Une pieuvre croisée avec Goro, le mec du jeu vidéo Mortal Kombat qui avait plusieurs bras. Non seulement son jeu est d’une rapidité hallucinante, mais en plus de cela, sa technique pourrait renvoyer Necrophagist dans les jupes de sa mère. Tentaculaire et assommant, on en oublierait presque les autres zikos. Accompagnant Nile et Krisiun sur leur tournée, les quatre compères distillent leur death alambiqué, technique, où parfois des parties lentes et déstructurées tapissent un bon mur de double pédale, mode marteau piqueur branché dans une prise électrique. Bonne surprise !

IMPALED NAZARENE 18h20-19h :
Suomi Finland Perkele. Bordel. Putain. Chié. BEUARG. Le genre de mots qui me jaillissent de la bouche, quand je sais que je vais voir pour la 2e fois les très controversés Finlandais d’Impaled Nazarene. Venus cracher leur haine, ceux qui vénèrent le Nazaréen Empalé balance un set à mille à l’heure, piochant d’ailleurs dans leurs vieux albums (« Kali Yuga »)
Dans la fosse, ça ne se bouge toujours pas, alors que leur nuclear metal décroche les dents, une par une. Mikka, aka Slutifer, est plus qu’en forme et hurle de sa voix suraigüe les paroles en finnois et en anglais. Niveau missiles sonores, « Goat Sodomy » fait l’effet d’un bulldozer, le cultissime « Armageddon Death Squad » rase tout et bien entendu, « Total War – Winter War » finit d’achever les dernières cervicales qui restaient en place. Arc Basstard, le bassiste, ira même jusqu’à faire valdinguer le micro en lui décochant un énorme coup de poing. Le pied et le micro tombent à moitié dans le public (qui du coup se régale), au grand dam de celui qui aménage la scène pour chaque groupe.
Dans un déluge de dernières notes et de gros larsen, Mikka balance comme guise d’adieu un : « We’re Impaled Nazarene, and YOU’re not. So, fuck off ». Avec un joli signe de doigts en V. ImpNaz est venu, a vu, a vaincu.

LEGION OF THE DAMNED 19h20-20h :
Tandis que Elite joue dans la petite salle, la curiosité me (re)pousse à (re)voir Legion Of The Damned. Jouant à domicile, la tâche sera plus qu’aisée pour les ex-Occult. Preuve en est, le groupe s’adressera au public en néerlandais, provoquant des « yeaaaaaaaah »à tout va. Euh, bon ben on a suivi le mouvement, ils devaient probablement nous dire qu’ils nous aimaient.
La scène est flanquée d’une immense toile avec le logo du groupe ; elle est plongée dans le noir, avec des spots blancs, tandis que l’intro résonne, avec une voix plutôt flippante. Et boum, lâché de riffs et de double pédale, les Néerlandais vont fournir quarante grosses minutes de leur thrash à décorner les bœufs. Le souci avec LOTD, c’est qu’en les ayant vus au Party San en 2008, je n’ai pas l’impression que la set list a changé d’un iota, mais pis encore, au bout d’un certain temps, les morceaux se ressemblent et s’enchaînent un peu comme à l’usine. Pourtant, la qualité de leur musique est indéniable. Le public, amorphe jusqu’alors, réagit enfin, les riffs incisifs font mouche et la voix de Maurice éructe ses désormais cultes « Legion Of The Damned », ou encore « Sons of the Jackhal ». Reste quand même qu’en live, LOTD restera toujours efficace.

SKYFORGER 20h10-20h50 :
Le marathon musical se poursuit en se faufilant sur le balcon de la Jäger Stage (petite salle donc), où ça se presse pour voir les Lettons de Skyforger. Et leur folk/pagan metal va plutôt faire mouche, pendant la grosse partie de temps qui leur est allouée. Seulement 4 sur scène (dont un bassiste qui semble éméché !), Peter et ses sbires enchaînent les bons titres entraînants, qui donnent envie de buter deux trois connards, sur son cheval, avec son épée. ( ??)
Un set vraiment bon, malheureusement moins original que sur CD, car amputé des instruments folk et traditionnels de Kaspars (la flûte rajoute un côté tellement coloré à leur musique…).

ENTOMBED 20h20-21h10 :
Pas le temps de manger, les grands Entombed sont entrain de jouer sur la Main Stage. Il court, il court, le Français…et arrive devant une masse informe de grands Néerlandais qui sont devenus carrément fous en quelques instants. Le pit est d’une grande violence, ça se bastonne sévère, tandis que les Suédois balancent leur death metal über culte. LG Petrov est toujours ce frontman charismatique et sympathique, tout sourire, remerciant à tout va le public d’un tel entrain. Complètement en sueur, avec son vieux teeshirt Venom vintage, sa voix est reconnaissable entre mille. Rocailleuse, biberonnée dans le whisky, qui se mêle parfaitement aux rythmiques brutes de décoffrage, et ses grosses passages de solis qui déchaînent la foule.
Entombed restera basique, simple…mais terriblement efficace. Et quand on voit l’effet que produit un « Left Hand Path », joué en dernier, on se dit qu’Entombed est grand. Très grand.

NILE 21h40-22h30 :
Le running order prend un touuuut petit peu de retard, et histoire de reprendre des forces, le fameux saucisse/pain/mayo avalé en deux bouchées. Remontée dans la Main Stage, ou plutôt l’Egyptian Stage. Car Nile y a installé une immense toile, frappée du logo du groupe. Visiblement très attendus, Sanders et ses esclaves débarquent sous des applaudissements nourris.
Et c’est parti pour un long set (trop long, argh) de brutal death, bien technique et branlette de manche, aux couleurs des pyramides. Alors certes, Karl et Dallas jouent bien, très bien et se complètement parfaitement dans cet échange de guitares. Idem pour George qui martyrise ses fûts comme jamais, avec du blast en veux-tu en voilà. Mais 50 minutes de Nile, c’est vraiment tendu du parchemin à tenir…
Pourtant, les titres courts et percutants comme l’excellent « Sacrifice Unto Sebek » sont d’une force imparable en live. D’autres, comme un titre tiré du dernier opus « Those Whom the Gods Detest » tirent en longueur. Après, vu les acclamations à la fin du set, je me dis que j’ai peut-être mal appris ma leçon d’histoire…

DARKENED NOCTURN SLAUGHTERCULT 22h10-22h50 :
Effet de curiosité oblige, nous filons dans la petite salle, où ça semble brailler de la Black Metôôôl. C’est Darkened Nocturn Slaughtercult qui a déjà investi la scène depuis longtemps, avec ses croix renversées, ses crucifix, et ses têtes de bouc accrochées partout. Ouille ! C’est qu’ils déconnent pas les Allemands !
Mais grosse surprise, un black-metal carrément brutal, qui suinte la Haine avec un grand H, à coups de gros riffs et de blastouille à tout va.
Particularité, c’est Oneliar qui officie au chant… une nana qui n’hésite pas à hurler à s’en décrocher les cordes vocales. Avec une fin de set qui se ponctue par un cracher de sang dans la gueule des premiers rangs. A revoir, en entier la prochaine fois !

SATYRICON 23h- 00h :
La fatigue commence à se faire sentir, vu le rythme effréné, les bières qui s’enchaînent, sans forcément manger par-dessus. (Cela se remarquera avec Monsieur Boulet, un bon gros porc qui nous a vomi ses trippes par terre, en plein dans la salle. Idéal pour l’odeur et l’ambiance).
Qu’à cela ne tienne, voilà la « tête d’affiche » qui arrive. Les Norvégiens de Satyricon bénéficient du plus long playtime : une heure de jeu, largement de quoi balayer tous les albums. Une préférence pour le Nemesis Divina et le dernier bébé en date, The Age of Nero.
La toile de scène est plus qu’immense, et est estampillée de Satyricon en vertical, avec la pochette du dernier album. La batterie est stylisée HR Giger et fascine par sa beauté et ses grosses cornes qui pointent vers le haut.
Et là…le beau gosse du Black Metal arrive haha ! Satyr, cheveux gominés et tirés en arrière, mascara noir sous les yeux, et petite chemise/débardeur noir arrive sur scène, droit comme un I. Le look du gendre idéal, sauf que le monsieur va dégainer ses armes et sa voix surpuissante (putain quel coffre), accroché à son micro en forme de trident et du Y de Satyricon.
La question se pose alors : dans le public, les réactions sont mitigées. Entre ceux et celles qui mangent dans la main du frontman, qui ne cesse de l’haranguer, avec ses « hey hey hey » que l’on doit reprendre en cœur. Et ceux et celles qui se moquent à tout va du BCBG ténébreux, en lui criant « gay gay gay ».
N’empêche, qu’avec des titres comme « The Wolfpack » et un son à exploser tes plombages, Satyricon assomme une bonne partie de la salle. Et bandant à souhait, l’excellent « Black Crow On A Tombstone » pourrait faire headbanger n’importe quelle grand-mère. Merde, ça reste quand même chiadé, et ce côté rock n roll et entraînant a toujours du bon dans le black. A revoir trèèès vite !

DESTRÖYER 666 00h10- 00h50 :
Ca y’est, on a pris nos bières, nos clous, nos vestes patchées et on a trempé nos chevelures cradoques dans la poussière. En fait, on va juste assister à la prestation de Deströyer 666. Bercés par du Slayer vieille époque, piqués à coup de Venom, Assaulter ou encore tout ce qui peut être black des cavernes, les Australiens sont venus ici pour nous faire remonter 20 ans en arrière. En distillant un black thrash des familles, comme on en fait plus !
Riffs exécutés à la vitesse lumière, batterie minimaliste mais percutante et rapide, voix dégoulinante et suintante, et des solis à la Kreator, mais passés en vitesse x10, Deströyer 666 porte bien son nom.
C’est bien simple, leur musique détruit tout sur son passage. C’est moitié thrash, c’est moitié black, mais ça bave et ça enchaîne les torpilles. C’est bandant, quoi ! Par contre niveau décibels, c’était aussi bien deströyer pour les oreilles…

THYRFING 00h20-1h00 :
En revenant dans la grande salle, c’est un parterre carrément dégarni que l’on retrouve devant Thyrfing qui a la lourde tâche de passer après Satyricon, chevauchant Deströyer 666 et devant remotiver des troupes qui se bouffent du metal depuis 10h non stop.
Pas franchement remarquable, ni même mémorable. A part la venue d’une chanteuse qui rehaussera le niveau, et ajoutera un peu de couleur à un Thyrfing bien mou.

THE DEVIL’S BLOOD 1h20-2h00 :
Du retard, du retard, mais l’hôtel et la nuit attendront. Maintenant, c’est The Devil’s Blood. Le buzz du moment nous baisera-t-il ?
Niveau ambiance, on ne fait pas mieux. Sur tous les amplis Marshall et Fender se trouvent de grosses bougies rouges, qui brillent calmement dans le noir. Par terre, des dizaines et des dizaines de bâtons d’encens (sentant apparemment la cigarette qui fait rire), enfumant toute la scène. Et puis…les musiciens qui arrivent, ensanglantés, en veste en cuir, le regard plus que sombre, fixant on ne sait quoi au fin fond de leur univers. Selim Lemouchi arrive et gratifie le public d’un joli doigt d’honneur, sans même nous regarder. Sa sœur, à la voix si lyrique, s’installe devant son micro (duquel elle ne bougera quasiment jamais).
Et là… une expérience hors-norme s’ouvre. The Devil’s Blood, c’est comme si la Bête copulait avec Woodstock, comme ces guitares et ces solis vous donnaient l’impression d’un monde ouvert par des champignons hallucinogènes. Ces Néerlandais nous renvoient à coup de poing dans la gueule dans les années 70, mais nous secouent la tête à coup de textes résolument sataniques.
C’est psyché, c’est rock, c’est envoûtant, c’est lyrique, c’est somptueux, c’est rétro, c’est possédant.
Parfois, ça part en version rallongée de 10 minutes, comme à la bonne vieille époque des Deep Purple ou autre Led Zep’.
Au fur et à mesure que l’encens brûle, il suffit de fermer les yeux pour s’imaginer sur une route multicolore, où les petites fleurs mignonnes et parfumées se font bouffer par un Lucifer suintant et baignant dans le sang.
Ce n’est que ma vision des choses, et ce que j’ai ressenti pendant leur musique. Mais rares sont les groupes qui ont pu me transporter autant. A vivre, à expérimenter …
Le set se finit sous un déluge de larsens, et de notes, de solo, où tout se mélange, tout finit, tout meurt et vit en même temps. Et Lemouchi qui pointe son doigt d’honneur en direction de la foule… Avant de péter un plomb, couvert de sang, à arracher les cordes de sa Gibson à doigts nus, avant de la cogner contre les baffles. Et de partir.
HYPNOTIQUE. Assurément, la claque avec un grand C. /hips/



Au final, un festival qui aura été quasiment parfait, de A à Z. Le retour fut moins drôle. Les 3h de route retour se sont transformées en 10h de route, à cause de la route, des déviations (qui nous ont totalement perdus, car OUI le Néerlandais ferme ses routes, mais n’indique pas par où passer), et la tempête de neige qui a choisi de s’abattre sur nous, juste quand il fallait rentrer.
A l’année prochaine, Eindhoven !

Re: Eindhoven Metal Meeting (Satyricon,Devil's Blood,Shining...)

Publié : lun. déc. 21, 2009 7:59 am
par Mister Patate
Bon, mini live report très bref

Krisiun, de la balle, bourrin comme papotib'
Grave, ca reste bourrin, mais statique, un poil déçu
Shining, sacré concert, vivement leur tournée headliner en mars
Ulcerate, je préfère sur cd, c'était trop euh... trop quoi !
vu un peu Hackneyed, ils se débrouillent bien, les salopiots
Impaled Nazarene, tout est dit "we are IM, You're not, FUCK OFF"
Entombed est grand
Nile est chiant comme une momie bègue
Satyricon... entre content et déçu... heureusement qu'on a eu Mother North

Et les tofs, c'est par ici : http://www.metalchroniques.fr/gallery/index.php?cat=69

Re: Eindhoven Metal Meeting (Satyricon,Devil's Blood,Shining...)

Publié : lun. déc. 21, 2009 11:54 am
par Jus de cadavre
"Entombed restera basique, simple…mais terriblement efficace. Et quand on voit l’effet que produit un « Left Hand Path », joué en dernier, on se dit qu’Entombed est grand. Très grand."



Tout est dit : Entombed est immense !

Re: Eindhoven Metal Meeting (Satyricon,Devil's Blood,Shining...)

Publié : lun. déc. 21, 2009 2:37 pm
par kill2this
Pas le temps de faire un live report complet donc je vais faire bref.

2h00 de route avec une petite deviation, mon GPS n'est pas jour
j'arrive a demander (en neerlandais approximatif) a 2 agents de quartier ou se garer et ils m'ont bien aide
Krisiun, la grosse baffe, je ne voulais surtout pas les rater, pas assez d'ambiance mais on etait quand meme 4-5 dans le pit et le concert etait enorme, tres impressionant
Devious, vu 2 min de loin mais on essayer de prendre nos reperes dans ce labyrinthe
Grave, c'etait deja bien rempli, on a regarder 10 min sur le cote c'est toujours aussi bon
Serpentcult, beaucoup ont apprecier la musique mais pas la chanteuse, je trouve qu'elle avait une voix plutot original et bougait bien, bon concert
Shining, deja vu 2 semaines plus tot mais ce groupe m'impressionne, tres bonne compos et ils donnent une bonne ambiance en concert
Equilibrium, sympa, ca bouge bien et pour du folk ils ont un syle assez 'trash', j'ai vu la moitie du concert
Ulcerate, difficile de rentrer dans le trip mais ils ont un style original et puissant, a revoir
Impaled Nazarene, premiere fois que je les vois et j'en aurai peut etre plus l'occasion, bref, la grosse claque aussi, grosse ambiance dans le pit, une belle boucherie sur scene, excellent
Legion of the Damned, c'est en grosse partie pour eux qu'on est venu, comme d'hab, simple et efficace, rien a dire, c'est pas du tout objectif mais c'etait (pour moi) le meilleur concert du jour
Skyforger, vu un peu, pas eu le temps d'accrocher
Entombed, j'ai pu voir la fin qui m'a fait regretter de ne pas avoir vu tout le concert
Nile, excellent aussi, tres impressionant en live, c'est vrai que je connaissais presque tous les morceaux, j'aurais bien aime un show plus long mais il y a d'autres groupes qui suivent
Merauder, etant donne que j'ai vu Satyricon 2 semaines plus tot j'en profite pour me prendre une bonne dose de pur hardcore et j'ai bien fais, je ne suis pas specialement fan de hardcore mais c'est encore une grosse mandale, peu de monde dans la salle (a cause de Satyr & Co) mais ca bougeait bien comme ca, bonne ambiance, tres bon concert
Thyrfing, depuis le temps que je veux voir ce groupe, je n'ai pas ete decu que du contraire, le son excellent (comme pour tout les groupes de la grande scene), des chansons toujours aussi prenantes et meme une chanteuse sur quelques titres qui donnait une autre dimension aux chansons
The Devil's Blood, enorme, hypnotisant, je ne m'attendais pas a ca, un concert comme on en voit peu, une ambiance sombre mais une superbe voix de la chanteuse, 3 guitares et des solos psychedelique, ... bref, je connaissais un peu sur album mais c'etait une grande decouverte en live
Hollenthon, ouf, enfin le dernier concert de la journee, j'etais motive pour les revoir 1 mois apres leur tournee mais je n'ai pas tenu tout le set, on est reparti apres 5 titres mais ca reste un groupe enorme en live (et ils revenaient d'un autre concert en belgique)

retour plus difficile avec effectivement des routes barre vers maastricht mais apres quelques detour on a repris l'autoroute vers Tilburg puis demi-tour vers Maastricht/Liege

j'aurais plus de details a donner mais plus le temps pour le moment (travailler plus pour surfer plus :D )

Re: Eindhoven Metal Meeting (Satyricon,Devil's Blood,Shining...)

Publié : lun. déc. 21, 2009 3:34 pm
par kill2this
je viens (enfin) de lire live report de psychorel et oui, le neerlandais n'indique pas bien les deviations a prendre lorsqu'il ferme ses routes :|
la description de Devil's Blood ressemble bien a ce que j'ai ressenti
par contre, je ne dirais pas que Thryring est mou mais melodique :D mais c'est vrai que c'etait pas hyper speed mais tant mieux vu la fatigue a ce moment
pour Legion of the damned la set list est la meme depuis le debut de l'annee mais ils ont eu la bonne idee de NE PAS jouer the final godsend :wink:
je regrette encore plus de n'avoir vu que la fin de Entombed
mais non, 50 min de Nile ce n'est pas assez
et c'est dommage d'avoir placer Destroyer 666 en meme temps que Thyrfing

Re: Eindhoven Metal Meeting (Satyricon,Devil's Blood,Shining...)

Publié : dim. janv. 03, 2010 9:00 pm
par hcldecalastie
Bon deux demandes du styles « alors ce fest » m’en fallais pas plus pou écrire une fois de plus un report pénible et lourd de style. Peu être une faon de m’évader de mes révisions actuelles … la bonne blague !
Bref


j- pleins : Nous sommes au Brutal fuckin’ Assault avec Rémi le pouissant, on arrive dans un stand random, y’a des flyers dessus, et un nom attire mon regard LE nom, NILE, le groupe que je veux voir depuis que j’écoute ce genre de truc, bref, on regarde l’affiche, le lieu, Eindhoven, c’est pas loin ça … Ils jouent avec … Impaled Nazareene ! On y sera !
j – 2 mois : Je fais une première annonce sur FB à savoir qui nous accompagnerait, on serait 8 au total, ça parait bien
j – Quelques semaines : pleins de gens se défilent pou des raisons plus ou moins valables (sold out, exam, feu d’apart, piscine, pu d’sous)
j – 3 jours : on s’orga comme on peut, ce sera ma skoda qui roulera
Sur la route je m’arrête pour aller pisser (n° 1) alors que je me suis appliqué à y aller avant de partir, Eindhoven n’est qu’à 2h30 de route, ça parait comme une grosse good story vu d’ici mais vous verrez c’est drôle (enfin presque)


Arrivé sur place on remarque qu’on arrive à se garer à moins de 50m du site sur une place gratos, mais on remarque surtout un putain de froid genre -6/10, alors oui on a fait les malins a prendre qu’un t-shirt en dessous du perfecto pour pas avoir trop chaud dans la salle … ben là c’est dehors qu’on a pas trop chaud -_-
En sortant de la bagnole on remarque un paquet vide estampillé KFC, ça me donne bien envie mais au bout de dix mètres on comprend que chercher ça va être difficile vu qu’un mac do nous tend les bras et que marcher c’est froid. Du coup go « supersize me ». Arrivé la bas je présente fièrement ma CB quand on me dit qu’on la prend pas, du coup je commence à taxer.
Le menu ressemble à un Chicken Mityck allongé dont j’ai pris une photo que j’ai intelligemment supprimée (GS hein ?).
Une fois finit j’en profite pour aller pisser (n°2) en donnant 1à centimes à dame pipi bien entendu, cela dit elle fait ça bien dame pipi.
On se touche pas mal de temps au mac do histoire de pas mourir de froid dehors, du coup on drague deux gamines de dix ans en chantant « coz tonight gonna be a goooood niiiight yééhé » wootesque.
En sortant on se dit que tirer du liquide c’est fort surtout pou moi qui n’a rien sur lui, or dans Eindhoven y’a pas beaucoup de Guichet Automatique de Banque (GAB pour les initiés IRCOMS) du coup y’a pleins de gens qui fond la queue pour prendre de l’argent, intelligemment on va donc en quérir un autre … à un bon 500m par ce froid sibérien où autant de gens font la queue … et bien sur pour me voir refuser l’opération de retrait vu les achats de Noël de la semaines … du coup je vais retaxer !
Après une périlleuse marche dans cette citée glacée nous voila aux portes du fest

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On commence donc logiquement par Krisiun en découvrant un bâtiment fort bien aménagé qui possède plusieurs salles (on a même du mal à trouver la seconde scène), plusieurs bars, plusieurs stand de t-shirt et autres conneries.

Krisiun envoie bien, autant j’ai beaucoup de mal en studio (le groupe m’ennuie) autant là ça balance bien, malgré le fait que si le set avait duré plus longtemps ça m’aurait aussi certainement ennuyé … mais disons que c’est le groupe parfait pou ouvrir ce genre de festival.

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On se dit qu’on la joue warrior en allant sur la deuxième scène aussitôt après le show de la première mais le monde qu’il y a dans la salle et notre flemme aura vite fait de nous décourager après le set de Devious qui joue un MetalCore assez rentre dedans


On décide ensuite de squatter la main stage pendant toute la journée, histoire de pas trop marcher (faut pas déconner non plus) et d’avoir de bonne place.

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Du coup on mate Grave en speed, c’est le genre de death metal sans âme qui m’ennuis terriblement, on voit pas trop où ça va, ça balance mais pou aller où j’ai jamais trop compris.
Fin du show on s’avance pour avoir des puissantes places pour Shinning et on sera servit.

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On est plus ou moins à la première place du coup quand les dépressifs commencent. Leur set list nb’est composé que de hits littéralement, entre la première chanson de leur dernier album, les chanson jazz/groove/suicide/fille qui pleure de l’album precedent, l’ambiance est relativement bien rendue (pourtant c’est bien chaud), le son niquel, le chanteur la joue provoque en siffonant du rouge (on voit rien de ce qu’il y a dans la bouteille mais bon), en s’écrasant ses cloques sur son torse ou son bras (il force pas mais bon ça doit quand même bruler un peu), il roule une pelle à son guittariste en s’attirant tout les « bouhhhh ! » du public visiblement très ouvert d’esprit, on aura même la chance d’avoir le droit à une chanson inédite d’un prochain album (si on a bien compris), Shinning est inspiré.
Contrat rempli donc, Shinning sera un des meilleur show de la journée pour ma part.
On squatte donc en fin du show, on tache de garder la place pour Equilibrium même si on connait rien du groupe. Le logo a l’air pas mal.

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Le chanteur la joue cheveux dans le vent façon metal sympho, on notera qu’il est accompagné de repose pied de headbanger à l’éffigie de son groupe et d’une bassiste toute mignionne.
On arrête de matter quand les premières notes du premier refrain retentissent, le pogo eclate, ça nous reveille, c’est rigolo, ça ressemble à du korpiklaani mais avec des couilles. Je ferais pas de commentaire sur une set list d’un groupe que je connais pas, mais toujours est-il que le set était efficace, suffisamment pou faire fuir coubo et pour nous faire remuer avec Rémi. Les premiers doutes surviennent sur l’ambiance locale, on croit avoir remarqué un pogo différent de ce qu’on trouve en France, plus musclé, plus con (donne des coups), bref moins pour nous.

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Arrive Impaled Nazareene après une petite pause bien mérité, les Suédois (je crois) ont la hargne, le petit chauve est toujours super nerveux, fait des fuck par dizaines, mais la set list est vieillotte, je ne reconnait pas toutes les chasons alors que j’ai quand même préparé le show en mattant des set list précédentes, il faut croire que le groupe joue de vieux classiques aux sonorités Black (bien vu étant donné le fest) mais je prefere ce qu’il ont fait plus recement. Pas de Cogito Ergo Sum, mais du Armagueddon Death Squad, machin Getobaster, quelques titres efficaces en somme, suffisant pou faire bouger Rémi, mais pas moi et encore moins Coubo.
A noter qu’on apercevra le chanteur dans les escalier entre la bar et la scène durant Entombed. Pas de photo malgré notre place, j’ai vu tout flou cette fois ci.

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Arrive Legion Of The Damned, la grosse décéption, passé Sons of the Jacal et je sais plus trop quoi on s’ennuis vite, comme je disais « au moins avec le Thrash on est jamais vraiment surpris », cela dit le groupe était content de jouer chez lui et ça se voyait.

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Du coup on se bouge on va se préparer pour Skyforger, groupe qui attisais ma curiosité, sur scène je suis surpris de voir des « vieux » nous balancer le son le plus moche du fest, je m’emmerde, ils chantent une chanson que j’aime pas bref on s’en vas, la décéption du fest.

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On pense avoir le temps d’aller casser la croute, je m’achète donc un immondice hollandais (sorte de rouleau de patés, pané et passé en friture) afin de gouter à la gastronomie locale, ça brule la langue au début et du coup après c’est pas franchement mauvais merci la mayo quoi. Rémi le malin avait prévu un sandwish, on va à la baggnole donc, tiens la température n’a pas monté, on en profite pour lacher les manteaux, lécher les glaçons de la bouteille d’eau resté dans la bagnole (malin !), un petit pipi (tiens j’ai arrêter de compter, dites vous que si j’en ai fait un tous les deux set c’est vraimentle minimum), on cour en t.shirt dehors pour rentrer dans la salle (bondée !) qui accueil Entombed, on a une (très) mauvaise place, on regarde vite fait le show, même les classiques du groupes ne me font pas sourcillé, je me cale dans les escaliers en attendant que tout le monde bouge pour pécho une place descente pour Nile.
Ca y’est le show termine, on trouve une place correcte, la musique pour patienter est différente, on a le droit à des trucs d’ambiance, et/ou à des checks de la régie.



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J’ai pris des milliers de photos mais une seule pas mal au final où on ne voit que le gros Senders (il m’a choqué lui !) de pleins pieds.
Le show commence à la bourre Par Kafir et finira à l’heure (:/) par Black Seeds Of Vengeance
Techniquement c’est PARFAIT, c’est le deuxième groupe comme ça qui me fait cette effet après Hate Eternal au Brutal Assault, faut dire que si c’est un peu brouillon ça doit être inécoutable.
Donc ils ont étaient pro, j’irais même jusqu’à dire trop pro. Peu être trop le rendu typique de l’album, je m’attendais à une claque sonore différente, là j’ai eu le sentiment de mettre le cd très fort en voyant des musiciens content… mais est-ce qu’on doit vraiment reprocher ça ? Car au final le set est passé très vite, trop vite, c’est donc que je me suis pas ennuyé, Nile aura produit le meilleur concert du fest.



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Je me tate presque à aller faire ma pause en bas pour aller voir Merauder au lieu de Satyr, mais non. Non parce qu’au lieu de traiter Satyr tout le temps sans les avoir vu depuis deux ans, faut que je les vois pour encore mieux les traiter. Du coup je me force, on se tate à repartir avant la fin du show … mouarf on verra.
J’ai pu de batterie, pourtant certains auraient appréciés les photos ;) mais désolé.
Des choses ont changé depuis 2008 au Hellfest pour les Norvégiens, les cornes du micro de Satyr ont été transférées sur la Batterie de Frost. Quant au micro maintenant c’est le « T » du logo du groupe en grand, ça rend pas terrible mais on va passer sur ce detail après on me dirais que je suis mauvaise langue.
Ils ont l’intelligence de commencer par « Bastard Nation » qui me fait même headbanger, je suis degouté :p, il faut reconnaître que malgré sa redondance le titre est accrocheur. On remarque que Satyricon a gagné autre chose, une sorte de pompom girl derrière un bloc noir qui hoche de la tête bêtement d’un coté à l’autre sur le tempo des chansons… à noter qu’elle viendra sur le devant de la scène haranguer la foule sur je ne sais plus quelle chanson, je sais pas trop à quoi elle sert (certainement les samples) mais en tout cas elle m’a bien fait rire.
Puis s’enchaine les Wolfpack (qui pionce), Pentagrams Burn (qui me fait quand même bouger), et là surprise. Une chanson de Black, je ne reconnais pas l’air mais ça sonne bien jusqu’à un son de guitare sèche voir mandoline putain du Dark Medieval Time, qui m’eut cru, ben pas moi en tout cas.
Appart ça la set list reste prévisible, malgré tout, les deux derniers albums sont efficaces (sinon ils n’auraient pas signés chez roadrunner faut pas déconner) du coups ils les jouent allégrement et le public répond en chantant, satyr est contant comme s’il animait un karaoké géant (quelle mauvaise langue) en chantant « one two three for now ! Diabolical ! A toi public ! »

Une fois le classique (mais efficace force est de constater) Mother North où des gros boulets se sont mis à pogoter complètement saouls sur un sol glissant (merci la bière) Satyr nous dit qu’il veut du moch pit pour la dernière chanson, les premières notes de « Fuel for Hatred » retentissent, on se regarde avec Rémi « Satyricon c’est bon ! » gogo !

Et merde

J’avoue, j’ai bien aimé.

Merci la hollande, à l’année prochaine si l’affiche suit !
Au passage faut que j'aille chez le médecin pou cette histoire de vessie :/