02/10/2009 - THE CULT @ Paris (Bataclan)
Publié : lun. oct. 05, 2009 11:19 am
Aqua Nebula Oscillator
Ce groupe de rock psychédélique bruyant est vraiment la honte de l’underground parisien. Avoir une belle gueule et des jolies fringues, c’est bien. Savoir chanter et tenir correctement une scène, ce serait mieux.
The Cult
Le public est essentiellement composé de vieux fans, dont la moyenne d’âge est d’environ 40 ans. Contrairement à d’autres groupes mythiques des années 80/90, The Cult n’a pas su rajeunir son public, à cause d’une longue pause malvenue entre 1995 et 1999, puis d’albums très moyens dans les années 2000 (le dernier en date étant même une grosse bouse).
Mon dieu, qui est donc ce clochard qui arrive sur scène ? S’agirait-il de Gimli, le nain râleur du Seigneur des Anneaux ? Et non, c’est bien Ian Astbury, anciennement chanteur charismatique qui faisait hurler les jeunes filles lorsqu’il apparaissait torse nu sur scène !
Aujourd’hui, il porte une barbe crasseuse, des cheveux gras frisottés, une bedaine volumineuse, et des frusques de SDF. Ses yeux de la taille d’une tête d’épingle sont clairement ceux d’une personne qui a un sérieux problème avec l’alcool. Après avoir repris la place de Jim Morrison dans les Doors, on a la triste impression qu’il cherche à finir sa vie comme son modèle… Plusieurs fois pendant le concert, il s’énerve après un spectateur du premier rang, qui lui aurait fait des gestes déplacés, et il demande au videur de l’évacuer. J’ai la triste impression que le trublion n’est que le fruit de l’imagination malade du chanteur, tant le public est acquis au groupe. En tout cas, contrairement à son habitude en live, il place bien sa voix puissante, et articule à peu près toutes les paroles.
Billy Duffy, l’autre membre originel de The Cult, n’est plus tout jeune, mais a une belle gueule de vieux rocker, et beaucoup de classe. Son jeu de guitare est impeccable pendant tout le concert, et les solos à la wah-wah sur des morceaux comme « Love » et « Phoenix » sont des chefs d’œuvre du genre.
A la batterie, on retrouve le briscard John Tempesta (Exodus, Testament, White Zombie…) qui assure son rôle à la perfection, et avec plus de finesse que Matt Sorum.
Quant au bassiste et au guitariste rythmique, ils ne brillent pas par leur charisme.
Voici la set list :
Love, l’album, joué dans son intégralité et dans l’ordre du disque. Un grand moment. Ca faisait plus de vingt ans que j’attendais ça, depuis le concert de l’Eldorado en 1985 ou 1986, raté pour cause de trop jeune âge.
Electric Ocean
Wild Flower
Sun King
Rise
Dirty Little Rockstar
Fire Woman
Love Removal Machine
En conclusion, un excellent concert d’un groupe au passé glorieux, pour lequel ça sent malheureusement un peu le sapin, à cause d’un leader à la santé physique et mentale imprévisible, d’un public vieillissant et d’une qualité discographique déclinante.
Ce groupe de rock psychédélique bruyant est vraiment la honte de l’underground parisien. Avoir une belle gueule et des jolies fringues, c’est bien. Savoir chanter et tenir correctement une scène, ce serait mieux.
The Cult
Le public est essentiellement composé de vieux fans, dont la moyenne d’âge est d’environ 40 ans. Contrairement à d’autres groupes mythiques des années 80/90, The Cult n’a pas su rajeunir son public, à cause d’une longue pause malvenue entre 1995 et 1999, puis d’albums très moyens dans les années 2000 (le dernier en date étant même une grosse bouse).
Mon dieu, qui est donc ce clochard qui arrive sur scène ? S’agirait-il de Gimli, le nain râleur du Seigneur des Anneaux ? Et non, c’est bien Ian Astbury, anciennement chanteur charismatique qui faisait hurler les jeunes filles lorsqu’il apparaissait torse nu sur scène !
Aujourd’hui, il porte une barbe crasseuse, des cheveux gras frisottés, une bedaine volumineuse, et des frusques de SDF. Ses yeux de la taille d’une tête d’épingle sont clairement ceux d’une personne qui a un sérieux problème avec l’alcool. Après avoir repris la place de Jim Morrison dans les Doors, on a la triste impression qu’il cherche à finir sa vie comme son modèle… Plusieurs fois pendant le concert, il s’énerve après un spectateur du premier rang, qui lui aurait fait des gestes déplacés, et il demande au videur de l’évacuer. J’ai la triste impression que le trublion n’est que le fruit de l’imagination malade du chanteur, tant le public est acquis au groupe. En tout cas, contrairement à son habitude en live, il place bien sa voix puissante, et articule à peu près toutes les paroles.
Billy Duffy, l’autre membre originel de The Cult, n’est plus tout jeune, mais a une belle gueule de vieux rocker, et beaucoup de classe. Son jeu de guitare est impeccable pendant tout le concert, et les solos à la wah-wah sur des morceaux comme « Love » et « Phoenix » sont des chefs d’œuvre du genre.
A la batterie, on retrouve le briscard John Tempesta (Exodus, Testament, White Zombie…) qui assure son rôle à la perfection, et avec plus de finesse que Matt Sorum.
Quant au bassiste et au guitariste rythmique, ils ne brillent pas par leur charisme.
Voici la set list :
Love, l’album, joué dans son intégralité et dans l’ordre du disque. Un grand moment. Ca faisait plus de vingt ans que j’attendais ça, depuis le concert de l’Eldorado en 1985 ou 1986, raté pour cause de trop jeune âge.
Electric Ocean
Wild Flower
Sun King
Rise
Dirty Little Rockstar
Fire Woman
Love Removal Machine
En conclusion, un excellent concert d’un groupe au passé glorieux, pour lequel ça sent malheureusement un peu le sapin, à cause d’un leader à la santé physique et mentale imprévisible, d’un public vieillissant et d’une qualité discographique déclinante.