ENTOMBED (Rockhal Luxembourg)
Publié : lun. mai 11, 2009 6:27 pm
ENTOMBED
Dimanche 10 mai 2009- Rockhal (Luxembourg)
Quelques semaines à peine avant ce dimanche, Romuald (organisateur à la Rockhal) confiait son appréhension en vue des 47 préventes seulemnt qui menaçaient la venue des Suédois ce soir. Finalement, le pire n’est pas arrivé, même s’il n’y a pas foule foule pour Entombed.
Après avoir loupé Retrace My Fragments venus remplacer je ne sais plus qui darre darre, nous arrivons pour Abstract Rapture. 209323e fois que je vois les Luxembourgeois, qui jouent devant un petit parterre de fans, malgré la salle plutôt vide en ce début de soirée. Comme d’habitude, c’est net et précis, après il faut aimer ce melting-pot métallique qui pioche un peu partout. A noter toutefois, un meilleur niveau dans les solis qui –fut un temps- avaient tendance à partir en n’importe quoi.
Comme le disait le chanteur d’Abstract Rapture, ce soir la foule est venue pour un seul groupe, et quel groupe mes aïeux… Salle plongée dans le noir et les tons rouges, une immense toile en fond, et résonne l’intro de l’album Serpent Saints. Les swedish d’Entombed déboulent sur scène, sous les applaudissements du public. Et là, tout le monde va se prendre la baffe scandinave, le genre de claque qui ne te laisse aucune molaire en place.
Le son est quasi-parfait, rendant ce set pachydermique et faisant vibrer les tripes. Et Entombed, tout simplement majestueux ! En un peu plus d’une heure de scène, la Suède nous servira ce qu’elle fait de mieux : un putain de death grassouillet et beuglant, rock ‘n roll dans les riffs et dans l’état d’esprit. Petrov est littéralement dégueulasse, à se baver dessus, trempé dans la sueur, il enchaîne les mollards verdâtres qui finissent dans sa barbe (ce qui le fait pisser de rire). Sa voix baigne dans l’alcool depuis qu’il est gamin, c’est pas possible autrement mais c’est reconnaissable entre mille.
Olle déglingue ses fûts et fait un bruit d’enfer alors que son set est minimaliste ! Comme quoi, ça sert parfois pas à grand-chose d’avoir une batterie de 10 000 mètres alors qu’on peut très bien assurer comme ça. Le culte « Left Hand Path » déclenche les headbanging de tarés, et les plus récents comme « When In Sodom » ne laissent aucun répit aux cervicales.
Bref, tout parfait, de long en large, en travers et bien profond. Entombed a donné ses lettres de noblesse au Death mastoque et gras. Tout simplement bandant…

Dimanche 10 mai 2009- Rockhal (Luxembourg)
Quelques semaines à peine avant ce dimanche, Romuald (organisateur à la Rockhal) confiait son appréhension en vue des 47 préventes seulemnt qui menaçaient la venue des Suédois ce soir. Finalement, le pire n’est pas arrivé, même s’il n’y a pas foule foule pour Entombed.
Après avoir loupé Retrace My Fragments venus remplacer je ne sais plus qui darre darre, nous arrivons pour Abstract Rapture. 209323e fois que je vois les Luxembourgeois, qui jouent devant un petit parterre de fans, malgré la salle plutôt vide en ce début de soirée. Comme d’habitude, c’est net et précis, après il faut aimer ce melting-pot métallique qui pioche un peu partout. A noter toutefois, un meilleur niveau dans les solis qui –fut un temps- avaient tendance à partir en n’importe quoi.
Comme le disait le chanteur d’Abstract Rapture, ce soir la foule est venue pour un seul groupe, et quel groupe mes aïeux… Salle plongée dans le noir et les tons rouges, une immense toile en fond, et résonne l’intro de l’album Serpent Saints. Les swedish d’Entombed déboulent sur scène, sous les applaudissements du public. Et là, tout le monde va se prendre la baffe scandinave, le genre de claque qui ne te laisse aucune molaire en place.
Le son est quasi-parfait, rendant ce set pachydermique et faisant vibrer les tripes. Et Entombed, tout simplement majestueux ! En un peu plus d’une heure de scène, la Suède nous servira ce qu’elle fait de mieux : un putain de death grassouillet et beuglant, rock ‘n roll dans les riffs et dans l’état d’esprit. Petrov est littéralement dégueulasse, à se baver dessus, trempé dans la sueur, il enchaîne les mollards verdâtres qui finissent dans sa barbe (ce qui le fait pisser de rire). Sa voix baigne dans l’alcool depuis qu’il est gamin, c’est pas possible autrement mais c’est reconnaissable entre mille.
Olle déglingue ses fûts et fait un bruit d’enfer alors que son set est minimaliste ! Comme quoi, ça sert parfois pas à grand-chose d’avoir une batterie de 10 000 mètres alors qu’on peut très bien assurer comme ça. Le culte « Left Hand Path » déclenche les headbanging de tarés, et les plus récents comme « When In Sodom » ne laissent aucun répit aux cervicales.
Bref, tout parfait, de long en large, en travers et bien profond. Entombed a donné ses lettres de noblesse au Death mastoque et gras. Tout simplement bandant…

