Mono + One Second Riot @ Glazart - Vendredi 27 mars 2009
Publié : dim. mars 29, 2009 8:22 pm
Youpi !!!!
Les japonais sont de retour après leurs impressionantes performances de 2006 et 2007, pour ce qui avait été à chaque fois un des grands moments de l'année en ce qui me concerne.
1 an et demi plus tard, la situation est légèrement différente. D'une part, ce n'est pas à la loco ou au nouveau casino, mais au Glazart que le groupe se produit (et oui, le co-headlining a du bon). D'autre part, le dernier album en date "Hymn to the immortal wind" est loin de m'avoir convaincu.
En effet, à chaque nouvel opus on s'eloigne un peu plus du fabuleux "One More step and you die", et la période où le quatuor nous assainait des riffs alternant violence destructrice et douce amertume. Depuis quelque temps on s'oriente vers un post rock mélancolique aux relents mièvres. Et le dernier album d'ajouter une dimension symphonique à tout ça.
Ce soir c'est aussi l'occasion de (re)découvrir le Glazart dans sa nouvelle version. En effet, le glazart fait peau neuve (pour reprendre leur slogan) et mets les petits plats dans les grands avec une série d'affiche alléchantes depuis le début de l'année. Moi jvousl'dit on essaye de séduire le métalleux.
Bref. L'accueil est agréable (j'aime toujours bien le signaler), la salle est bien plus grande que ce que j'aurais pu le croire. En revanche, c'est tout plat et la scène, bien que réhaussée, est toujours bien trop basse. Passés les premiers rangs on ne voit plus grand chose.... Et Mono ayant l'habitude de jouer assis, je pense que les 3/4 de la salle a du contempler le plafond pendant les trois quarts de leur set...
C'est aux Lyonais de One Second Riot que vient l'honneur d'ouvrir la soirée. J'avoue que je connaissais pas du tout le groupe et avais juste pris le temps de jeter une oreille sur leur page myspace.
Et bien c'est une bonne surprise : le groupe est réduit à un duo chanteur/bassiste + batteur + quelques bandes comprenant divers audios. c'est très efficace, une sorte de noise qui alterne des passages plus planant (l'excellent 'the Sea' par exemple, avec son côté presque Deftonien) avec des passages très bruitistes et violents.
A découvrir d'urgence pour les amateurs.

Je n'ai pas la moindre idée du nombre de personnes présentes dans la salle (manifestement beaucoup) mais une chose est sûre, devant on est entassé comme des sardines (et oui tout le monde aimerai bien voir un petit bout du groupe) et il règne une chaleur tropicale ...
Une assez longue pause (autour de 45 minutes) et c'est au tour de MONO d'entrer en scène.
On attaque directement avec les deux premiers titres du dernier album, en version allégée : on a juste droit à un peu de piano, Tamaki se glissant derrière les claviers par moment.
On enchaîne avec l'interludesque "Follow the map" et "Pure as Snow" dont les dernières notes font enfin un peu monter la pression.
Vient (on est déjà quasiment à la moitié du concert) le premier morceau non extrait du dernier album, à savoir le magnifique Yearning, dont les premières notes sont immédiatements saluées par une salve d'applaudissement (apparement je ne suis pas le seul à vouloir autre chose que des titres du dernier opus).
Comme d'habitude, ainsi que pour l'ensemble de leur show, le son est bon, assez fort voire même vraiment très fort par moments, et la prestation est irréprochable.
S'en suit le bon "The Battle to Heaven" (qui selon moi est le seul à pouvoir sauver le dernier album ... ) et on repart sur le "vieux" morceau de la soirée, j'ai nommé Halcyon (extrait de leur antépénultieme album ...). Le final se fera aux notes du dernier titre du nouvel opus ...
Et bien ... dire que le nouvel album s'est taillé la part du lion serait un euphémisme ... 6 titres (sur les 7 de l'album) squattent les 8 possibilités de la setlist.
Inutile de préciser que cette setlist m'a passablement déçu.
Entre ca et des conditions moites et pénibles (mono c'est pas du grind, ca demande un peu d'espace et de calme), j'avoue être resté largement sur ma faim.
Certes c'était sympathique, mais le groupe est capable de faire tellement mieux (Loco en 2007 ou Nouveau Casino en 2006 par exemple).
Une bonne note néanmoins pour finir ce mini report, le groupe est plutôt accessible et parle anglais (ce qui n'est pas le cas de leurs petits cousins d'Envy par exemple, très gentils mais anglophobes). Au moins je suis reparti avec un peu de merch et quelques signatures ^^


Les japonais sont de retour après leurs impressionantes performances de 2006 et 2007, pour ce qui avait été à chaque fois un des grands moments de l'année en ce qui me concerne.
1 an et demi plus tard, la situation est légèrement différente. D'une part, ce n'est pas à la loco ou au nouveau casino, mais au Glazart que le groupe se produit (et oui, le co-headlining a du bon). D'autre part, le dernier album en date "Hymn to the immortal wind" est loin de m'avoir convaincu.
En effet, à chaque nouvel opus on s'eloigne un peu plus du fabuleux "One More step and you die", et la période où le quatuor nous assainait des riffs alternant violence destructrice et douce amertume. Depuis quelque temps on s'oriente vers un post rock mélancolique aux relents mièvres. Et le dernier album d'ajouter une dimension symphonique à tout ça.
Ce soir c'est aussi l'occasion de (re)découvrir le Glazart dans sa nouvelle version. En effet, le glazart fait peau neuve (pour reprendre leur slogan) et mets les petits plats dans les grands avec une série d'affiche alléchantes depuis le début de l'année. Moi jvousl'dit on essaye de séduire le métalleux.
Bref. L'accueil est agréable (j'aime toujours bien le signaler), la salle est bien plus grande que ce que j'aurais pu le croire. En revanche, c'est tout plat et la scène, bien que réhaussée, est toujours bien trop basse. Passés les premiers rangs on ne voit plus grand chose.... Et Mono ayant l'habitude de jouer assis, je pense que les 3/4 de la salle a du contempler le plafond pendant les trois quarts de leur set...
C'est aux Lyonais de One Second Riot que vient l'honneur d'ouvrir la soirée. J'avoue que je connaissais pas du tout le groupe et avais juste pris le temps de jeter une oreille sur leur page myspace.
Et bien c'est une bonne surprise : le groupe est réduit à un duo chanteur/bassiste + batteur + quelques bandes comprenant divers audios. c'est très efficace, une sorte de noise qui alterne des passages plus planant (l'excellent 'the Sea' par exemple, avec son côté presque Deftonien) avec des passages très bruitistes et violents.
A découvrir d'urgence pour les amateurs.


Je n'ai pas la moindre idée du nombre de personnes présentes dans la salle (manifestement beaucoup) mais une chose est sûre, devant on est entassé comme des sardines (et oui tout le monde aimerai bien voir un petit bout du groupe) et il règne une chaleur tropicale ...
Une assez longue pause (autour de 45 minutes) et c'est au tour de MONO d'entrer en scène.
On attaque directement avec les deux premiers titres du dernier album, en version allégée : on a juste droit à un peu de piano, Tamaki se glissant derrière les claviers par moment.
On enchaîne avec l'interludesque "Follow the map" et "Pure as Snow" dont les dernières notes font enfin un peu monter la pression.
Vient (on est déjà quasiment à la moitié du concert) le premier morceau non extrait du dernier album, à savoir le magnifique Yearning, dont les premières notes sont immédiatements saluées par une salve d'applaudissement (apparement je ne suis pas le seul à vouloir autre chose que des titres du dernier opus).
Comme d'habitude, ainsi que pour l'ensemble de leur show, le son est bon, assez fort voire même vraiment très fort par moments, et la prestation est irréprochable.
S'en suit le bon "The Battle to Heaven" (qui selon moi est le seul à pouvoir sauver le dernier album ... ) et on repart sur le "vieux" morceau de la soirée, j'ai nommé Halcyon (extrait de leur antépénultieme album ...). Le final se fera aux notes du dernier titre du nouvel opus ...
Et bien ... dire que le nouvel album s'est taillé la part du lion serait un euphémisme ... 6 titres (sur les 7 de l'album) squattent les 8 possibilités de la setlist.
Inutile de préciser que cette setlist m'a passablement déçu.
Entre ca et des conditions moites et pénibles (mono c'est pas du grind, ca demande un peu d'espace et de calme), j'avoue être resté largement sur ma faim.
Certes c'était sympathique, mais le groupe est capable de faire tellement mieux (Loco en 2007 ou Nouveau Casino en 2006 par exemple).
Une bonne note néanmoins pour finir ce mini report, le groupe est plutôt accessible et parle anglais (ce qui n'est pas le cas de leurs petits cousins d'Envy par exemple, très gentils mais anglophobes). Au moins je suis reparti avec un peu de merch et quelques signatures ^^



