IN FLAMES + GOJIRA + SONIC SYNDICATE European tour
Publié : mer. oct. 08, 2008 12:52 pm
Présent hier soir à l'Ancienne Belgique à Bruxelles, donc petit compte rendu:
Dans la superbe salle dite "AB" en plein coeur de Bruxelles, avait lieu hier le concert évènement de la rentrée, soit celui réunissant Sonic Syndicate, Gojira et surtout In Flames. Apparemment le public ne s'y est pas trompé, au vu de la longue file de chevelus et d'ados boutonneux serpentant le long du boulevard Anspach.
Nous pénétrons dans l'enceinte, contrôlé par un service de sécurité toujours aussi respectueux et courtois, et entrons dans la salle pour se rendre compte que celle-ci se rempli à bonne cadence.
20 petites minutes après l'ouverture des portes, Sonic Syndicate entame les hostilités devant un jeune public attentif. Le groupe est en place, ça joue bien, mais c'est aussi inoffensif que le barça sans le trio henry-Messi-Etoo. Rien ne nous est épargné, de la coupe de cheveux "émo" au musculeux chanteur fort bien vêtu. Le groupe quitte néanmoins la scène sous les vivas du public déjà bien présent dans la fosse... On retiendra tout de même quelques titres efficaces, tels "Jack of diamonds" ou le final sur "Blue eyed friend", et le physique plutôt agréable de la bassiste. Un bon groupe en carton, sans plus...
15 minutes plus tard, c'est Gojira qui prend la scène d'assaut avec un "Oroborus" au tapping aussi impressionnant que dévastateur. Le groupe reçoit un accueil démentiel, il faut dire que de nombreux français ont fait le déplacement. En 40 minutes, Gojira n'a pas le temps de traîner, et on se rend compte du chemin encore parcouru depuis la tournée "The link", où il m'avait été donné de voir le groupe dans le légendaire mais minuscule Magasin 4 Bruxellois devant 60 pèlerins. Les titres s'enchaînent, tels "Love", "Remembrance", "Backbone" ou encore "All the tears", "Toxic garbage island" issus du p'tit nouveau et qui passent haut la main le test de la scène. Le groupe est toujours aussi précis et carré, mais je les ai trouvé un peu "éteints" depuis le balcon de la salle. Un Mario moins visuel, un Joe moins communicatif, un Christian moins mobile... Même Jean-Michel semblait moins "fou" que d'habitude... En cinq fois, peut-être moins bon show de Gojira qu'il m'ait été donné de voir. Mais bon, même dans un jour "sans", ce groupe reste bien au dessus de la masse... Cf. Sonic Syndicate.
Après une trentaine de minutes d'attente, In Flames prend le relais, entrant sur scène sur "The chosen pessimist", dont la partie ambient est jouée en ombre chinoise derrière un grand rideau blanc. Effet garanti! On croit que le groupe va embrayer sur un autre titre après la chute du rideau, mais que nenni, les suédois balancent les 8 minutes de ce morceau atypique en ouverture! Un pari osé, mais qui fait mouche!
On pense alors assister à un best of des familles après la surprise du début, mais il n'en est rien! In Flames a choisi de gâter ses fans ce soir, et c'est "I'm the highway" du nouvel album qui déboule, provoquant une première émeute dans la fosse. On devine, derrière le backdrop représentant le logo du groupe en fond de scène, un impressionnante structure. Anders salue le public et signale que le groupe va jouer pas mal de choses inédites ce soir... Chose promise, chose due, et c'est "vanishing light", dernier titre de "Come Clarity" qui est interprêté.
Les 45 premières minutes ne seront qu'une longue surprise... En effet, outre e plus convenu "The mirror's truth", In Flames va nous balancer "The hive", (tout droit sorti de "Whoracle"!) "Insipid 2000" & "Colony", "Satellites & Astronauts" et surtout un medley antédiluvien "dead god in me/The jester race/Behind space provoquant des mimiques interrogatives sur le visage des ados ayant découvert In Flames il y a deux mois... Heureusement, les vrais fans sont là et manifestent bruyamment leur contentement... Surtout que le backdrop a eu la bonne idée de tomber, et de nous dévoiler un mur de lights "led" du plus bel effet, ainsi qu'une estrade à la MetallicA qui sera cependant peu utilisée.
In Flames va alors enchaîner les hits, et balancer un bon paquet de titres issus de "A sense of purpose". Force est de constater que ces titres sont d'une efficacité sans faille, et que le public ne s'y trompe pas, réservant une ovation d'enfer à "Disconnecetd", "Alias", "Delight & angers"et "Move through me". Le groupe offre également, dans le désordre: "Come clarity" repris à plein poumons par un public chaud bouillant, "The quiet place", My sweet shadow", l'énorme "System", "Cloud connected" (bon dieu, que les morceaux de "reroute to remain" cartonnent en live), "Pinball map". Le set s'achève alors sur "Trigger" et "Take this life" qui déclenche spontanément un circle pit mortel et bon esprit.
A noter un Anders de fort bonne humeur, plaisantant avec les fans plus que d'habitude. ce type, dans ses bons jours, parvient véritablement à réduire la taille d'une salle tant son contact est facile et naturel.
A 22.30 hrs, et après 1.45 hr de show, la messe est dite... In Flames est venu, a vu et a vaincu. Les 29 € de l'entrée sont mieux passés après un tel concert!
C'était hier la 10ème fois que je voyais le groupe en live depuis le graspop 1998, et celui-ci restera dans ma mémoire comme un des trois meilleurs shows proposé par le groupe, avec le concert de la tournée "Clayman" au Biebob à Vosselaar et la prestation dantesque et explosive proposée au Wacken 2003. A croire que l'AB est vouée à ne produire que des concerts excellents...
Nous partons ensuite avec mes potes au pub situé en face de la salle, où nous finirons par croiser, vers 00.45 hrs, Anders, Bjorn et Daniel attablés devant une Guinness. Après photo, parlote, chiquage de tabac suédois et dernier verre, il était alors temps de rentrer à la maison.
Une putain de bonne soirée...
Et ce soir, à vous Paris!
Dans la superbe salle dite "AB" en plein coeur de Bruxelles, avait lieu hier le concert évènement de la rentrée, soit celui réunissant Sonic Syndicate, Gojira et surtout In Flames. Apparemment le public ne s'y est pas trompé, au vu de la longue file de chevelus et d'ados boutonneux serpentant le long du boulevard Anspach.
Nous pénétrons dans l'enceinte, contrôlé par un service de sécurité toujours aussi respectueux et courtois, et entrons dans la salle pour se rendre compte que celle-ci se rempli à bonne cadence.
20 petites minutes après l'ouverture des portes, Sonic Syndicate entame les hostilités devant un jeune public attentif. Le groupe est en place, ça joue bien, mais c'est aussi inoffensif que le barça sans le trio henry-Messi-Etoo. Rien ne nous est épargné, de la coupe de cheveux "émo" au musculeux chanteur fort bien vêtu. Le groupe quitte néanmoins la scène sous les vivas du public déjà bien présent dans la fosse... On retiendra tout de même quelques titres efficaces, tels "Jack of diamonds" ou le final sur "Blue eyed friend", et le physique plutôt agréable de la bassiste. Un bon groupe en carton, sans plus...
15 minutes plus tard, c'est Gojira qui prend la scène d'assaut avec un "Oroborus" au tapping aussi impressionnant que dévastateur. Le groupe reçoit un accueil démentiel, il faut dire que de nombreux français ont fait le déplacement. En 40 minutes, Gojira n'a pas le temps de traîner, et on se rend compte du chemin encore parcouru depuis la tournée "The link", où il m'avait été donné de voir le groupe dans le légendaire mais minuscule Magasin 4 Bruxellois devant 60 pèlerins. Les titres s'enchaînent, tels "Love", "Remembrance", "Backbone" ou encore "All the tears", "Toxic garbage island" issus du p'tit nouveau et qui passent haut la main le test de la scène. Le groupe est toujours aussi précis et carré, mais je les ai trouvé un peu "éteints" depuis le balcon de la salle. Un Mario moins visuel, un Joe moins communicatif, un Christian moins mobile... Même Jean-Michel semblait moins "fou" que d'habitude... En cinq fois, peut-être moins bon show de Gojira qu'il m'ait été donné de voir. Mais bon, même dans un jour "sans", ce groupe reste bien au dessus de la masse... Cf. Sonic Syndicate.

Après une trentaine de minutes d'attente, In Flames prend le relais, entrant sur scène sur "The chosen pessimist", dont la partie ambient est jouée en ombre chinoise derrière un grand rideau blanc. Effet garanti! On croit que le groupe va embrayer sur un autre titre après la chute du rideau, mais que nenni, les suédois balancent les 8 minutes de ce morceau atypique en ouverture! Un pari osé, mais qui fait mouche!
On pense alors assister à un best of des familles après la surprise du début, mais il n'en est rien! In Flames a choisi de gâter ses fans ce soir, et c'est "I'm the highway" du nouvel album qui déboule, provoquant une première émeute dans la fosse. On devine, derrière le backdrop représentant le logo du groupe en fond de scène, un impressionnante structure. Anders salue le public et signale que le groupe va jouer pas mal de choses inédites ce soir... Chose promise, chose due, et c'est "vanishing light", dernier titre de "Come Clarity" qui est interprêté.
Les 45 premières minutes ne seront qu'une longue surprise... En effet, outre e plus convenu "The mirror's truth", In Flames va nous balancer "The hive", (tout droit sorti de "Whoracle"!) "Insipid 2000" & "Colony", "Satellites & Astronauts" et surtout un medley antédiluvien "dead god in me/The jester race/Behind space provoquant des mimiques interrogatives sur le visage des ados ayant découvert In Flames il y a deux mois... Heureusement, les vrais fans sont là et manifestent bruyamment leur contentement... Surtout que le backdrop a eu la bonne idée de tomber, et de nous dévoiler un mur de lights "led" du plus bel effet, ainsi qu'une estrade à la MetallicA qui sera cependant peu utilisée.
In Flames va alors enchaîner les hits, et balancer un bon paquet de titres issus de "A sense of purpose". Force est de constater que ces titres sont d'une efficacité sans faille, et que le public ne s'y trompe pas, réservant une ovation d'enfer à "Disconnecetd", "Alias", "Delight & angers"et "Move through me". Le groupe offre également, dans le désordre: "Come clarity" repris à plein poumons par un public chaud bouillant, "The quiet place", My sweet shadow", l'énorme "System", "Cloud connected" (bon dieu, que les morceaux de "reroute to remain" cartonnent en live), "Pinball map". Le set s'achève alors sur "Trigger" et "Take this life" qui déclenche spontanément un circle pit mortel et bon esprit.
A noter un Anders de fort bonne humeur, plaisantant avec les fans plus que d'habitude. ce type, dans ses bons jours, parvient véritablement à réduire la taille d'une salle tant son contact est facile et naturel.
A 22.30 hrs, et après 1.45 hr de show, la messe est dite... In Flames est venu, a vu et a vaincu. Les 29 € de l'entrée sont mieux passés après un tel concert!
C'était hier la 10ème fois que je voyais le groupe en live depuis le graspop 1998, et celui-ci restera dans ma mémoire comme un des trois meilleurs shows proposé par le groupe, avec le concert de la tournée "Clayman" au Biebob à Vosselaar et la prestation dantesque et explosive proposée au Wacken 2003. A croire que l'AB est vouée à ne produire que des concerts excellents...
Nous partons ensuite avec mes potes au pub situé en face de la salle, où nous finirons par croiser, vers 00.45 hrs, Anders, Bjorn et Daniel attablés devant une Guinness. Après photo, parlote, chiquage de tabac suédois et dernier verre, il était alors temps de rentrer à la maison.
Une putain de bonne soirée...

Et ce soir, à vous Paris!
