Trepan'Dead/HCF Ultimate East Tour report

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trepandead
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Trepan'Dead/HCF Ultimate East Tour report

Messagepar trepandead » mar. oct. 02, 2007 5:50 am

voici le Ultimate report, je n'ai pas mis de photos car je pense que c'est déjà suffisament long comme cela mais vous pouvez en trouver sur www.myspace.com/trepandead et sur notre forum http://trepandead.free.fr/forum/viewforum.php?f=1 et là http://www.xichty.cz/?subject=2507-trepan-dead
bonne lecture...

23 août 19h00…
Après avoir récupéré le van sur Lille dans l’après midi, nous nous sommes fixés rencard au local pour charger le matos et embarquer l’ensemble des trépanés pour le début du Ultimate tour. Nous avons rendez-vous avec les HCF à l’aéroport de Luxembourg vers 23h00. Au départ nous devions partir avec deux véhicules puisque nous sommes cinq et les Herpes aussi ; mais comme le Flo a du annuler à la dernière minute, nous pouvons monter tous les 9 dans la camionnette, ce qui est mieux à la fois pour le budget et surtout pour le délire. On va ainsi ne plus se quitter pendant douze jours et cette expérience sonore et humaine n’en sera qu’encore plus mémorable. Nous arrivons donc à bon port et dans le timing à l’aéroport où nous retrouvons les gros sur le parking « longue durée » ou Thrash laissera sa Peugeot le temps du séjour. On charge leur merdier composé du strict minimum, échangeons quelques sympathies grivoises puis nous reprenons la route direction l’Allemagne pour la Tchéquie où nous devons faire notre premier concert le lendemain soir dans un bled appelé Slavonice…

Franky notre bassiste, qui est un routier dans l’âme, est au volant depuis le départ de Valenciennes quand vers 2h du matin il nous dit qu’il a l’impression de ne plus avoir de direction assistée, ce qui est un comble sur un véhicule neuf qui n’a que 35000 km au compteur… On s’arrête donc pour voir ce qu’il en retourne et Frank, qui est aussi mécano dans l’âme (je le soupçonne d’aimer les gros moustachus en salopette de travail) nous dit que la courroie de je ne sais pas quoi est pétée et qu’elle a fait exploser une durite de je ne sais pas quoi, bref que le van ne peux pas redémarrer ! Là, on se dit que si on galère déjà après juste 450 bornes, le reste de l’aventure risque d’être périlleux ! On appelle l’assistance, ce qui vaut à James, alias Michotte, une belle facture de 80 Euros de portable quand enfin vers 5 heures du matin arrive un dépanneur teuton, moustache et sabots aux pieds, qui nous remorque jusqu’au garage Mercedes le plus proche…terrible les trente bornes à faire pour les 6 d’entre nous qui restent dans notre van perché sur le plateau de la dépanneuse eheheh… Le gars nous dépose par chance au “village“ Mercedes où le véhicule est prix directement en charge. Nous devons encore attendre jusqu’à 8 heures du mat’ pour récupérer la charrette et enfin reprendre notre périple… On n’a même pas fait un tiers de la route et encore aucun concert qu’on est déjà en train de galérer !!! On soupçonne la poisse des HCF de ces derniers jours comme étant la cause de tout cela, mais le moral est bon et vu l’équipe embarquée, il n’y a pas moyen de se laisser avoir pas l’ombre du négativisme, bien au contraire, les vannes fusent et il est maintenant certain que ce tour sera une colonie de vacances pour adultes attardés ! Nous finissons de traverser l’Allemagne en toute quiétude et passons le poste frontière sans même une fouille rectale ce qui à l’air de passablement décevoir notre bon Thrash qui était près à se dévouer pour se laisser palper la rondelle par le premier tchèque en uniforme. Nous changeons notre argent en monnaie locale et nous nous rendons vite compte que c’est vraiment bien moins cher que chez nous. Trois jours en République tchèque vont nous faire mal question picole !
Je tiens à signaler que personne n’a dormi durant la nuit, à peine avons nous fermé les yeux quelques minutes ; si bien que nous commençons notre journée avec déjà du plomb dans l’aile, la date du soir va nous user la gamelle c’est clair !!

Petite remarque, le GPS du camion ne couvre que 70 pour cent du territoire tchèque et vu que les routes sont régulièrement en travaux, on passe de déviations en déviations, si bien que nous arrivons vers 18h dans la ville de Slavonice. On trouve la salle des fêtes sans trop de problèmes et rencontrons les organisateurs qui commencent à installer le matos. Ceux-ci nous amènent à boire et à manger histoire de se requinquer puis nous voyons avec eux pour jouer plutôt dans la soirée en expliquant notre fatigue. Ce sera donc NIHILL, TREPAN’DEAD, HCF, CEREBRAL TURBULENCY et RUBUFASO MUKUFO le prog de cette première halte grindcore ! On installe le merch avec les HCF et on s’organise pour le déroulement des concerts: on se relayera au stand, à la caméra et aux appareils photos…
Le backline est bon, une bonne sono, des lights, ce qu’il faut pour créer l’ambiance. La salle plutôt cool et le public, 130 gus approximativement nous parait motivé et prêt à ramoner le merdier, nous aussi d’ailleurs, trop content que nous sommes d’ouvrir les hostilités !
Nihill commence, ils font du anal air core sur le papier, dans la gueule c’est du gros gras (comme le chanteur) grind tchèque, efficace même si la prestation scénique est mollassonne, mais j’ai bien apprécier le son même si cela était un tantinet trop fort, comme pour tous les groupes d’ailleurs, l’ingé son devait sûrement avoir quelques soucis avec ses esgourdes !
Le temps de reboire un demi-litre de bière et c’est à nous de casser du bois, on fait une petite balance vite faite et c’est parti. Ca prend bien, ça remue devant comme il faut et malgré l’absence de sommeil la nuit précédente, on a du jus à revendre et même si on fait quelques pains, personne ne sent rend compte si bien que tout se passe pour le mieux ! On tchatche avec divers gus en rangeant le matos qui viennent nous dire le bien qu’ils ont pensez de notre round sonore, notamment un barbu sympathique qui nous dit être un pote de Curby qui devrait être présent le lendemain au Fekal On speed avec le Boub pour aller au stand prendre le relais des Herr peste, qui vont faire ce soir leur premier concert a 4 après seulement une semaine de répétition… James à l’air tendu et on le comprend, devoir assurer le show en se passant du Flo ce n’est sûrement pas simple, il lui manque ses repères et surtout son pote gringalet penchifié au cubi de rouge. Mais il est clair dès le début que James la galette a la carrure suffisante pour prendre d’une main de maître ses responsabilités de frontman brailleur et c’est un set d’une efficacité redoutable que nos francs-comtois balancent à la face hébétée de l’assemblée tchèque. Je redécouvre le grindcore défenestrateur des gus, tous sont au taquet, Côme (un ouragan) hystérique derrière sa batterie dépourvue de tom, Thrash à fond dedans, tirant une gueule pas possible, jouant avec le public, Thomas, même s’il est moins expressif que ses comparses exécute son mitraillage guitaristique avec tranchant et notre nain tatoué s’égosille comme une chienne en rut, un porc qu’on égorge, gesticulant cherchant dans l’euphorie, et sûrement de manière inconsciente, à reproduire lignes de chant et gestuelles propres au Flo. Une chose est sur, même si il manque un élément au groupe, HCF tient grave la route sous cette forme la et les gros peuvent être rassurés : ça chie mou comme dans un car de vieilles !!!
Je retourne boire une pinte et relayer le Boub au stand, puis les gros reviennent, James est livide, limite vomissant, on se félicite, ça sent la bonne camaraderie comme dans une chambrée de bidasse, on est rentré de plein fouet dans le vif du sujet, balancer notre sauce tout en représentant quelque peu la scène française ! On nous dit que nous sommes d’ailleurs les premiers français à être venu jouer ici. On fini la soirée à tchacher, chucher, vendre deux trois t-shirts, retrinquer tout en allant écouter les Cerebral, bien moins puissant qu’avant j’ai trouvé, et Rubufaso qui déboîte méchant, même si j’ai encore du mal avec le maquillage et le faux sang sur les fringues… je suis de toute façon trop naze pour rester dans la salle, cela fait maintenant 30 heures qu’on n’a pas dormi, on commence à être bourré et il nous faut encore attendre 4 heures du mat grosso merdo pour que l’une des organisatrices nous ramène chez elle pour le sleeping. En attendant que la miss soit prête on se termine avec un bol de goulache et des petits verres de vodka…première soirée explosive qui donnera le tempo de toute la tournée : en sprint non-stop, plein la gueule et plein le foie et comme on dit chez nous, advienne que pourrave….
Après une nuit encore décidément trop courte, une douche et un bon café turc, on prend la route pour s’arrêter dans un restaurant à fin de se sustenter et de s’abreuver quelque peu. Mais nous n’avons pas trop le temps de jouer les touristes car on doit être à Prague en fin de pm pour le Fekal Party, et vu la gueule des routes, on n’a pas intérêt à perdre de temps car on joue vers 17h30 et Herpes une heure plus tard, donc, mission traçage en direction du Nord est du pays !

Nous arrivons tant bien que mal après quelques galères, à trouver le site du festival, pas très loin du centre, dans une sorte de terrain vague entouré de palissade. On à l’impression d’arriver dans un chantier voir une casse, c’est en enclave au milieu d’une zone de travaux. Il y a des camions partout, des véhicules stationnant sur les trottoirs, bref un beau merdier enchanteur. On y croise moult vieilles trognes, des punks ivres mort, des grindeux, des métaleux, des enfants l’œil émerveillé, des chiens/hyène qui zigzag au milieu de tout cela, bref, ça fleure bon l’underground c’est moi qui vous le dit ! Quand nous arrivons, c’est Cerebral qui bourrine sur le bois, pas trop le temps de faire attention, je demande à voir Filip de l’inphanticide record qui organise, il se pointe, nous file les bracelets pass, nous explique que comme il ne nous voyait pas arriver, il a déplacé Cerebral Turbulency et Squash Bowels qui joueront avant nous et nous dit de nous speeder car les Tchèques terminent et Trepan joue juste après les Polonais. Une fois à l’intérieur de l’enceinte en forme de cuvette on se rend compte que tout est fait de bric-à-brac, même la scène d’un bon mètre 50 de hauteur d’on l’escalier d’accès est constitué de palette et caisse de bière, le toit de vieilles tôles ondulées, planches et bâches, bref un capharnaüm certes mais la scène est robuste et surtout bien grande et équipée comme il faut ! Le son est vraiment top, on a là de bonnes conditions de jeu ! Nous nous préparons pendant que Squash Bowels joue, je trouve cela très bon, puis c’est à notre tour, On se speed pour ne pas trop perdre de temps en changement de backline et une fois en hauteur j’ai une vision d’ensemble du lieu, c’est Fort Alamo ! C’est beau, tout ce merdier que je contemple les yeux plissés par le soleil, qui, de face, me taraude la gamelle… Soudain je mesure le temps passé à organiser ce tour, les années occupées à bosser, à s’accrocher pour avoir un petit bout de réalité sonore et je me dis que toutes les raisons qui font qu’on fait tous de la musique de bûcheron sont là : l’aventure, les potes, la rage générée par le plaisir d’être debout sur le bois et l’impression réconfortante qu’on concrétise une utopie…j’en étais là de mes réflexions imbibées quand j’aperçois, pointant au milieu des premiers rangs, une tête amie, rasée et ambrée, luisante comme un gland astiqué pendant des lustres : c’est le Seb qui me balance un nié une bière à la main ! Ce type est incroyable, il a vu sur un fly distribué à l’Obscene que nous faisions ce fest avec les HCF et il a modifié ses vacances pour pouvoir prendre quelque jour sur Prague ! Si ça ce n’est pas de la motivation grind’n’rollesque je me coupe la couille gauche !
Le son sera bon pour nous. On sent qu’il y a de la puissance et devant nous les regards son approbateur. Jouer en extérieur, en plein jour, c’est particulier. Tu vois trop bien ce qu’il se passe devant toi et je remarque que beaucoup se marrent, je sais que ma gueule de coin fait rire les gens quand on joue, c’est de bonne guerre, même moi je suis mort de rire (quand j’ai pas honte) lorsque je me vois à l’image… en tout cas, même si l’ambiance est timorée et que cela bouge par parcimonie, qu’on merdouille encore sur deux titres, je sais déjà qu’étant quasiment inconnu ici, on a tout de même réussi à intéresser la faune du Fekal et quand on part à l’étranger, un concert réussi est la meilleure promotion possible ! On est dedans, comme un sportif qui entame au mieux une compétition, comme un boxer qui rentre bien dans son combat, en tout cas, on a de bonnes sensations durant le set… Tout de suite après nous Herpes Crachat de Fillette prend le relais pour une deuxième couche grind made in France in your face et comme la veille, ça tarte. James m’a dit que monter sur scène tout seul au chant lui foutait pour la première fois de sa vie une putain de boule au ventre et il est vrai qu’il est stressé avant de joué, anxieux, mais une fois accroché comme une vieille moule aux planches de la scène, le fougueux gnome balance trois, quatre sonorités de voix différentes du plus bel effet. Bref, on kiffe de voir et entendre nos collègues dégouliner de rage.
Pendant que les greux jouent, on repart avec Boub au camion pour prendre le merch des deux groupes pour le rituel de tous les soirs, monter notre étale de marchand du temple. On en profite pour faire du trade t-shirts et skeud à gauche et à droite puis je cherche Wojtek de Deformed qui doit être là avec sa distro… Celui-là m’a planté la veille du départ, annulant le concert du lundi en Pologne sous prétexte qu’il n’a pas trouvé de batterie ! Alors là elle est terrible celle-ci ! Surtout que je lui ai répondu de ne pas annuler, que s’il fallait, on en prenait une. Mais hélas, pas de réponse… pas très sérieux le bonhomme et même si il nous propose tout de même d’être héberger chez un pote à lui sur Krakow le lundi soir, essayant tant bien que mal de ne pas trop nous mettre dans la merde, je ne saurais vous conseillez ce contact si peu fiable… On n’ira d’ailleurs pas, préférant tracer directement le lendemain de notre concert du dimanche soir à Karvina, jusque Ostrow Wielkopolski, Pologne, où nous jouons le mardi.
Bref, le Fekal s’enchaîne avec les Malignant Tumour bien old school, les Portugais d’Holocausto Canibal, efficace mais plus brutal death gore que grind gore. Même la pose métal et le moulinet de perruque sont de la partie et encore une fois, les blouses blanches avec le faux sang décidément me gonflent… Si encore il y avait un véritable travail de mise en scène pour illustrer la revendication gore, ok, mais là, c’est du décorum inutile à mon humble avis…ensuite les Allemands de Blood trop laid, trop vieux, trop ringard avec un chanteur gros gras en gilet par-balle, des faux effets de pyrotechnie et une musique qui me lasse, puis enfin les Hollandais de Gut que nous écoutons après avoir ranger tout le tos. Et bien les encagoulés façon catcheurs de foires commerciales, les voix pitchées et les god michet brandi au nez des demoiselles çà ne me fait pas du tout friser les poils pubiens ! En plus ils ne sont pas en place j’ai l’impression, ils mettent trois heures entre chaque titre qu’ils ont pourtant bien courts, résultat pas de rythme, rien ne se passe et on est tous d’accord dans la french team pour dire que c’était pas très frais comme tête d’affiche !
On se rassemble enfin pour être escorté jusqu’au centre de Prague pour dormir dans un hostel où nous avons une chambre de 10 lits. Le top pour l’odeur je ne vous dis pas ! Surtout que chez herpes, j’en soupçonne certains de n’être venus qu’avec un seul caleçon et une seule paire de chaussette de rechange…bon c’est vrai que j’ai abuser en insistant avant le départ au près de James comme quoi il fallait qu’ils ne prennent que le strict minimum en quantité de fringue, et je crois qu’il m’on pris au pied de la lettre les cotorep… Après avoir laissé le camion dans un parking payant à quelques mètres de l’endroit où on dort, histoire d’avoir la conscience tranquille et de pouvoir sombrer dans le coma, on rentre dans l’hostel qui est excellent, propre. Juste en face un fast food ouvert toute la nuit, au sous sol un bar d’ambiance où je termine avec Manu et Thrash au whisky, la bière ne nous faisant plus assez mal, entouré de divers membres de groupes ayant joué au Fekal. On se refait le monde tout en zieutant les mamelles grassouillettes de la serveuse. Je tiens à signaler que James la galette est partit vomir et se coucher bien avant tout le monde et vous verrez à la suite de ce roman/report, que le petit passe sont temps à se remplir, se vider et dormir ! En montant nous coucher, Manu et moi persuadons Thrash, complètement rond, que James mérite une punition pour ne pas être assez compétitif, je lui propose de lui flageller le nez avec son appendice urinaire, ce qu’il s’empresse de faire ! On est écroulé de rire en entendant le « flap, flap » que fait sa verge sur la bobine de son chanteur. Du grand n’importe quoi, j’ai honte… ….

Réveil embrumé et mal de crâne. On s’active, on se récure les orifices sous la douche, cassons de l’émaille, on descend prendre le déjeuner offert au bar de l’hôtel puis on repart au camion pour se rendre compte que celui-ci a été visité durant la nuit !!!! On fait vite le tour du véhicule mais rien ne manque et de toute façon l’arrière est inviolable… bon on se rend également compte que l’un d’entre nous avait laissé la vitre avant côté passager ouverte, ce qui bien sur est une invitation au passage des noctambules mal intentionnés ! En tout cas le voleur ne devait pas être doué car il n’a pas pensé à regarder sous les sièges avant où se trouvait un caméscope, des fringues etc. En plus ce naze a perdu son trousseau de clef dans le camion !!!! Mort de rire !!! Je tiens aussi à préciser qu’on avait une batterie de cds de grind, de brutal et qu’étrangement, bien qu’apparents, le type n’en n’a pris aucun ! Bon, on a couillé avec cette histoire de vitre mais puisque tout est nickel, pas de stress et surtout pas la peine de perdre son temps avec le gardien du parking que je suis entrain d’embrouiller avec James et Thrash ou Côme je ne sais plus. Le pauvre vieux ne comprenant rien à ce qu’on racontait, il voyait juste que nous n’étions pas content… cochon de français qui emmerde le petit et vieux travailleur tchèque !
On reprend la route direction, Karvina.
Petit restaurant le midi, en terrasse pour bien profiter de la chaleur continentale. UG cette tournée certes, mais de luxe. Apres une après midi de route, nous approchons du bled en question…On galère sévère pour trouver le Hard Café et c’est pour finir un chauffeur de taxi à qui nous avions demandé notre chemin qui décide, à force de nous voir passer et repasser devant lui, de nous amener jusqu’au lieu cherché. C’est un rade paumé, lugubre, retiré qui ne nous inspire pas confiance… On retrouve Holocausto Canibal qui se déplace je ne sais pas comment puisqu’ils sont venus en avion et ne semble pas avoir de véhicule propre… train et prise en charge par les orga me semble t’il… alors une fois à l’intérieur, on va voir le type qui monte le son, un dénommé Olaf…Tout de suite je cherche à vérifier les conditions, ce qu’on boit, ce qu’on mange, ce qu’on touche et ou on dort, ayant négocier les dates avec Filip du Fekal, je veux être sûr que ses contacts assureront le deal. Le gars nous dit qu’il faut voir cela avec le patron de l’établissement qui ne décroche pas un mot d’anglais le sagouin mais on sent que l’embrouille pointe le bout de son nez… il ne donnera rien à boire, rien à manger et on dort dans la salle de concert, par terre… et pour le cachet, c’est sur les entrées à partager entre les trois groupes étrangers… les Portugais sont aussi sur le cul, ayant également négocier autre chose avec Filip, qui hélas c’est également fait avoir par ce type. Il faut savoir qu’initialement cette troisième date mise en place avec Filip devait nous faire jouer à Ostrava mais elle a du être annuler et reprogrammer dans ce lieu à la dernière minute pour nous éviter un day off… pas grave, on va lui chier dans son bar et on lui demande une avance sur les entrées pour pouvoir se rincer les conduits. Pour manger, on rachète une pizza à holaucosto qu’on se partagera à neuf après les concerts ! On avait le choix de partir sans jouer avec l’avance donnée mais on est là pour casser du sapin, et ces conditions moins bonnes que les jours précédent nous filent encore plus la niak, si bien qu’une fois nos sets expédiés, qui se déroulent pas mal, après deux groupes locaux bien sympathiques, DISFIGURED CORPSE et CUTTING EMBRIO, on ira se pochetronner au bar comme des légionnaires en permission… On discute pas mal avec les zicos, ça tchache anglais, portugais, tchèque, français, chti aussi, bah oui ça revient vite au galop quand et’guiffe comminche à pindouiller. Le James apprend à dire « j’aime la bite » à des tchèques encore plus ivres que lui, mémorable…On profite un max de cette soirée comme pour exorciser l’influence négative que pourraient avoir sur notre moral les mauvaises conditions d’accueil du taulier, jusqu'à ce que Manu vienne nous dire qu’il y a un souci avec le cachet. Le patron a filé toute la recette des entrées au batteur d’Holocausto qui au détriment de ces potes, ne veux rien lâcher, rien donner ! Manu a passé plus d’une heure à discuter avec les portugais qui lui disent que leur batteur est un peu fou et qu’ils n’arrivent pas lui faire entendre raison… imbibé comme je suis, je décide d’aller lui secouer la boîte crânienne pour lui expliquer mon point de vue, suivi de Thrash qui est aussi excité qu’une communiante devant des colonnes de cierges rangés raides et dures devant l’autel du saint père… Bon faut savoir qu’à cette heure là on a sûrement une moyenne de 5 litres de bière locale dans le beignet, ce qui nous rend bien évidemment chaud bouillant ! En sortant du rade pour aller attraper ce couillon de batteur, j’ai l’image de la scène qui m’éclate grave : moi petit teigneux dégarni et dans mon dos le grand costaud naseaux soufflant de Thrash ! Dans la nuit tchèque, j’entends la voix de De Niro résonner à mes oreilles : « you talking to me ? » une scène de film ! On arrive droit sur le gus qui draguait une grosse sur le bord de la route. J’ai pris ma meilleure tête de chiffonné pour être plus dans le délire Scarface et j’entends Thrash grogner derrière moi, il a sûrement la tronche qu’il tire quand il fait le méchant sur scène et il n’y a qu’à voir la figure du portugais pour se rendre compte que lui aussi se dit qu’il est dans un film.. je lui lance un “eh guy, i want to tell you now !”, “what is the problem with the money ?”, “you’re crazy ?”. Le gus tente bien de s’énerver mais Thrash le calme d’un bon gros “ be quiet man, de quiet ! »…Les choses finiront par s’arranger et c’est la nana du bassiste qui s’occupe du merchandising qui nous donnera de sa poche l’argent qui nous est dû…incroyable n’est ce pas ? Dommage car le reste du groupe tient vraiment la route. J’ai hésité vraiment à raconter cette anecdote pour ne pas porter ombrage au groupe, mais après tout, même si cette attitude exécrable ne concerne qu’un seul membre, laisser faire ce genre de chose c’est cautionner l’attitude et du coup tout le groupe en devient responsable… on terminera la soirée entre français après avoir mis couché tout le monde, notamment le Jamie encore une fois tombé, rampant et vomissant, pour finir affaler dans le camion. On a attaqué la fin de soirée au sky, en effet après avoir saouler le barman pour qu’il nous donne à boire gratos, Olaf l’ingé son qui nous aime bien nous paye un litre de bourbon qu’on va se siffler comme des porcins, devenant tous fous les un après les autres : Côme casse des néons en balançant ses vieilles pompes pourries au plafond, il y a de l’exhibition de raie sale et velue, Thomas tente la boxe Thai avec Manu, Boub et moi chantons des vieux standards de Métalica, tous ne ressemblant plus à grand chose de civilisé. Il n’y a plus que nous et un type du bar qui se fou un peu de nous mais je finirai par lui dire façon gitan ce que je pense, après qu’il soit venu embrouiller le Côme qui vomissait dans les cendriers. Même Franky qui dormait depuis quelque temps l’insultera pour demander l’arrêt de la musique qu’il mit à fond de volume quand nous fûmes tous couchés sur la scène… vraiment cons ces types du Hard Café. Tous cons sauf Olaf, qui dormait avec nous et qui au réveil, nous avait préparé un déjeuner de fou, le tout payer de sa poche ! Il nous a même proposé de passer la journée avec lui, de prendre une douche à son appartement, faire le tour de la ville, nous amener là où il y a des filles, le soir dormir chez lui puisque nous ne jouons pas ce lundi, mais nous avons préféré tracer directement en Pologne où nous devons jouer le mardi…On quitte donc la Tchéquie content de ces trois premières dates ou tout compte fait, on a suffisamment gagné, bien vendu et surtout bien joué !

On sort du territoire tchèque qu’on trouve de plus en plus pauvre au fur et à mesure qu’on approche de la frontière, ça sent vraiment l’est de l’est, bloc soviétique quoi, que nous passons une fois de plus sans problème. Juste un gentil douanier qui fait un contrôle formel de nos identités et nous voilà chez les polaks ! On s’arrêtera pour changer nos couronnes tchèques en zloty puis une fois arrivé à Ostrow, on se met en quête d’un hôtel pour passer une bonne nuit dans un vrai plumard ! la ville est pas mal, assez cossue, et après deux tentatives on tombe sur un hôtel 3 étoiles en plein sur la place du centre, avec escalier en marbre et vieille boiserie le tout pour 10 euros par tête! Je vous le dis, cette tournée suinte le capitalisme, mais imaginer nos vieilles trognes hirsutes, pas ou mal lavée, des looks de travellers, squattant la terrasse de l’hôtel le tout en se démolissant toute la soirée à la Lech et autres bières polonaises. Je profite également d’une connexion Internet pour laisser vite fait un message sur deux trois forums amis. Alors bien sur au lieu de profiter de cette douce nuit réparatrice les HCF, Franky, Alex et moi nous nous retrouvons à deux heures du matin dans une piole pour écluser les bières acheter au bar et mater les premières vidéos filmées lors de nos concerts les jours précédents. On ne voit en fait plus rien, on ne comprend plus rien, James s’endort encore comme une petite frappe après nous avoir remontré son vieux sexe harnaché de métal qu’il claquera par vengeance sur le front du Thrash qui s’est endormi. J’entends encore tinter le métal lourd et froid qui résonne sur la boite crânienne du bassiste…c’est fou ce qu’ils sont tactiles les Herpes. Grosses discussions sur nos groupes, notre musique, la scène, nos doutes, nos projets, on se congratule, on s’aime d’amitié grandissante, tout cela en bavant ! plus d’œil… faut dormir…
On se fera une petite pizzeria le midi histoire de ne pas perdre nos bonnes habitudes, puis nous nous baladerons en ville où nous croiserons deux flics qui gardant un cadavre emballé dans un sac sur le trottoir, à la vue de tous, une mallette pleine de sang posée contre le corps ! Scène incroyable dans les rues de Pologne… On prend la route ensuite en direction du Kmicic Pub qui se trouve en pleine résidence. Le gars a construit un bar sur le côté de sa maison ! le lieu est pas mal, comme l’indique son nom, c’est un pub avec dans le fond une estrade pour faire jouer les groupes, sympathique. On attend les gars de drowned child qui organisent et quand ils arrivent, ils nous demandent si on peut utiliser la camionnette pour aller chercher la sono, pas de souci ! Première désillusion, la date du lendemain que le groupe nous avait booker est annulé par faute d’autorisation, mais ils ont peut être un plan de remplacement dans un squat à une cinquantaine de bornes de là… ce plan sera également annuler dans la soirée, la Pologne ne nous aura pas réussi question régularité des engagements… Mais l’accueil est vraiment bon, on nous prépare un barbecue composé de grosses saucisses polonaises le tout accompagné d’un plat chaud de légumes. Le public et vraiment cool, les gens chaleureux, on passera là une bonne soirée. A noter que Squash Bowels ne sont pas venus ni Holocausto Canibal.. Ce n’est pas plus mal puisque du coup les entrées ne seront que pour nous ! On délivrera deux bons sets bien gras ce soir là et nous termineront la nuit dans un motel des environs où les locaux nous hébergent. Drowning child balancerons un bon set bien huileux et percutant. Ce soir là, Thrash se découvre une passion débordante pour notre langue chti et il se met à retenir pas mal de nos expressions aux accents de notre belle région… ahu ahu, ch’est dins l’sang et advienne que pourrave !
Au réveil on décide de ne pas rester en Pologne et de tracer direct vers l’Allemagne. On a de la route à faire et l’idéal c’est de s’arrêter pas trop loin de la frontière pour pioncer dans un hôtel puisque ce n’est pas si cher ce pays. On trouvera sur le bord de la route une sorte de chalet ou nous nous arrêterons pour manger et passer là nuit. Le programme et le même que tous les autres soirs, pas moyen de se poser sagement, il faut profiter de chaque instant, alors on finira presque tous passablement esquinter même si on est ultra fatigués, On ne se refait pas…demain, direction Berlin !

L’Allemagne et le retour vers l’Europe de l’Ouest, plus friquée, plus développée donc plus cher aussi…. Nous arrivons le jeudi soir, certains squatterons chez Jérôme de Solstis, d’autre en auberge de jeunesse histoire de se poser avant notre date du lendemain car on doit jouer au Koma F ? Le Koepi est l’un des plus vieux squats alternatifs d’Europe d’après ce qu’on nous a dit. C’est des anciens bureaux de la police complètement délabrés où vivent toute une communauté de punk/crust, c’est tout niqué, crade, des rats gros comme des chats bien nourris nous passent entre les jambes. C’est un lieu mythique mais bien miteux…Nous retrouvons Jérôme qui organise la date et qui nous montre la cave où nous devons jouer, c’est UG de chez UG ce lieu, très résident evil ce merdier…. On avale quelques pâtes maisons et commençons à taper dans le bar. On consomme ce qu’on veut, autant qu’on veut, ça c’est de l’accueil ! On mange peut-être dans des assiettes où des rats sont venus chier allègrement, on va jouer dans une catacombe remplie de merde, au milieu de tessons de bouteilles et toiles d’araignées, mais l’ambiance, le public tout est au top ! Un groupe de Berlin, Diahrea ouvriront le bal, c’est efficace et en place, puis ensuite, HCF et nous vers 1h du matin. Notons que la batterie était bien pourrie et outre le fait qu’il manquait le tom medium, ce qui ne pose aucun problème à Côme qui a synthétisé son jeu de batterie dans Herpes au blast, mais qui emmerde plutôt Aleks ! D’autant plus que le mauvais état de la peau de grosse-caisse, et surtout de la pastille de protection collée dessus au niveau de l’impact de frappe des battes, est une vraie galère sévère. En effet, l’une de ses battes, enduite de colle du à l’usure de cette satanée pastille, finira par rester collé littéralement à la peau de grosse caisse !!! pas simple dans ces cas là de se lâcher… James qu’en à lui était complètement ivre mort avant de prendre le micro, titubant, chancelant et vomissant comme à son habitude, une vraie citerne à niôle ce sac à merde ! J’ai même cru qu’il ne pourrait jamais assurer le show, et pourtant si ! Thrash c’est mis au backing, Côme joue en masque à gaz, … La soirée défile nickel, ça farte, ça sue, ça use surtout… on attaque à notre tour et on a le droit comme herpes avant nous à des « we want more, we want more » des plus sympathiques, …on a très peu dormi ces derniers jours et nos tronches sont pas mal infectées mais on a su trouver un second souffle et on se rend compte que demain c’est déjà notre dernier concert …c’est le Arsch Cholio open air qui se déroule à Stavenhagen au sud de Berlin, vers les côtes et nous avons bien l’intention de profiter à bloc de cette fin de tournée.
Samedi 1er septembre, on quitte la banlieue est berlinoise en fin de matinée pour notre ultime voyage avant celui du retour vers nos pénates. Je me sens pour ma part épuiser et couvant un début de « niflette » comme on dit par chez nous mais il est évident que ce soir, ça commencera à aller mieux une demi-heure avant de monter sur scène ! ça stimule l’excitation du live, ça te boosterait un mort !!! Arrivé sur place on prend la mesure du fest : on est en dehors de la ville au milieu des champs, il y a une scène extérieure couverte et une sous chapiteau. Il y a un camping sauvage où rodent des festivaliers complètement d’équerres. La soirée d’hier a du être bien explosive vu les cadavres qu’on croise… Le temps est maussade et on se dit que tout compte fait si on pouvait jouer comme les Herpes sous la tente, ce ne serait pas plus mal… On rencontre Torsten l’un des organisateurs qui nous fille des caisses de bières et d’eau ainsi que nos tickets bouffe. Bon question running order ça merdouille un peu, entre les groupes pas encore arrivé, ceux qui ne viennent plus si bien que les HCF jouerons plutôt que prévu vers 16h 30 et nous vers 20h 30, touts les deux sous chapiteau ce qui nous ravi car il fait un vent et un froid cisaillant dehors. De plus le son en extérieur nous paraît moins bon, cela se confirmera pendant le show de Squash Bowels, et de toute façon il sera plus simple de canaliser l’énergie au chaud… Pas le temps de tourner en rond que c’est déjà aux gros gras de prendre le bois d’assaut pour l’ultime fois de se road music et c’est devant un parterre clair semé que nos brutes distillent leur grindcore monstrueusement efficace. Les gens ne s’y trompent pas, ils accourent devant la scène pour ne rien rater. Je note un changement dans la prestation de James, contrairement aux premiers concerts où l s’efforçait de faire au chant tout ce que Flo faisait dans le groupe, il n’hésite plus maintenant à laisser « respirer » le son sur certain passage, ce qui, me semble t’il, apporte une densité encore plus importante à la musique et on se rend bien compte que outre le fait d’être efficace, les musiciens sont également talentueux. IIs ont le droit de nouveau à un rappel qui est soit dit en passant toujours quelque chose de plaisant et de stimulant, puis les HCF en ont terminer avec leur Ultimate East tour et ont bien l’intention de fêter cela ! Manu, Frank et moi par contre c’est ceinture quasiment ce soir car on doit rouler toute la nuit et la journée du lendemain. Nous avons décidé en effet de tracer directement après notre prestation histoire d’être rentré dans la journée du dimanche… Et puis on veut aussi bourriner un max pour cette dernière date alors faut être frais comme un slip propre !. 20h15, c’est à nous d’installer notre backline, de balancer et de prendre nos marques…On peaufine entre nous le déroulement du set, on se motive, on se concentre aussi pour trouver le jus afin d’être juste au mieux, surtout qu’on se rend compte que durant les balances tout le monde est rentré sous le chapiteau et qu’il va falloir assurer…on nous dit qu’on a le droit à presque cinquante minutes de set. On a le temps et du coup, même si on est attendu, ont décide de prendre le temps. Après les balances, on repose les instruments pour s’octroyer deux minutes durant lesquels tourne la sono. Sûrement que les gens se sont dit que cela faisait style « entrée en scène » mais c’est tout sauf cela, en fait, on a un set de 40 minutes maxi donc on s’est dit « si ché comme cha, on en prend cinq » ! En tout cas ça l’a fait de ne pas être bousculer, d’avoir le temps de prendre son temps et puis comme montée en pression c’est parfait ce petit break après nos sound tcheck. Dès qu’on se remet sur le pont et qu’on balance Obsession, çà claque direct ! On est bien, on est chaud c’est notre dernier bal, notre dernière virée et tout est réuni pour que cela dessoude méchant. Ça bouge, ça slam, Boub se jette deux fois dans le public, j’appelle James pour un featuring, il est au stand merch, par grave, j’avais prévenu Thrash que je lui demanderai aussi de monter sur le bois et c’est à lui que je file mon micro… ça chie, ça latte et je me jette à mon tour dans la fosse pour un slam de clôture et c’est déjà la fin. On a le droit à un nouveau « we want more », puis on dit auf Wiedersehen à l’assemblée avant de tracer au stand vendre un peu de matos et signer deux trois trucs…On rencontre également les Parisiens de Vaginal Chicken qui viennent d’arriver et qui doivent jouer vers 1 heure du mat puis on remballe tout notre merdier afin de prendre la route du retour qui se fera sans encombre, sauf un petit contrôle policier à quelque km du Luxembourg où nous devons déposer nos compagnons d’aventure. On se dira au revoir avec nostalgie, conscient que cette rencontre humaine et musicale fût et restera l’un des grands moments de notre vie de grindeux… c’est décidé, on refera quelque chose ensemble d’ici peu …

En conclusion, grosse expérience enrichissante qui ne demande qu’à être réitérée en 2008, après un nouvel enregistrement sûrement…J’espère que mes digressions de passionné ne vous auront pas trop rebutées !
Keep the rage….
grindcore is'not a crime, grindcore is INSTINCT, grindcore is life !!

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ludwig (alien/klang!!!)
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Messagepar ludwig (alien/klang!!!) » mar. oct. 02, 2007 11:21 am

bien sympa ce report! long mais bien écrit. ça donne envie!

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..::Ju::..
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Messagepar ..::Ju::.. » mer. oct. 03, 2007 1:46 pm

Waoh !! ENORME ce live report !! :!:

Merci bcp TrepanDead pour ce Report, vraiment sympa à lire et bien complet ! (et bien marrant en plus)
Et c'est clair que ça donne envie.......

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derrick
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live

Messagepar derrick » mer. oct. 03, 2007 8:07 pm

Super compte rendu çà donne envie de tourner!!! Chapeau m'sieur!! :o

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Vinzzz
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Re: live

Messagepar Vinzzz » jeu. oct. 04, 2007 10:30 am

derrick a écrit :Super compte rendu çà donne envie de tourner!!! Chapeau m'sieur!! :o


Ouep, complètement d'accord...... :arrow: :arrow: :arrow:
Attention RIP-OFF:
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Cul
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Messagepar Cul » jeu. oct. 04, 2007 12:04 pm

Excellent repport !!!!!!!! :o

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trepandead
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Messagepar trepandead » jeu. oct. 04, 2007 8:12 pm

yep ça ma pris du temps mais l'aventure méritait bien d'être poser sur papier :o keep the rage quoi !
Chris le trépané :cry:
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