Alors, ceux qui étaient présents, verdict ?
Pour ma part :
- Blazing War Machine = assez plat musicalement, j'avais l'impression de voir du sous-Dagoba avec Voldo de Soul Calibur au chant. D'ailleurs ce type-là aurait pu être magistral s'il n'abusait pas des coups de bite qu'il fait semblant de donner 10 fois par morceau, là ça en devenait ridicule je trouve. Et avec un son très porté sur les basses donc vraiment brouillon, j'ai pas apprécié...
- Abigail Williams = ma meilleure surprise de l'année sur CD qui passe en France pour la première fois, juste génial. Sauf que voilà, ils ont hérité d'un son à peu près similaire à celui de BWM, ce qui occultait totalement les samples pourtant géniaux. Le batteur est juste impressionnant en tout cas, une sacrée machine. De mémoire ils ont joué l'intro de "The World Beyond" puis "Acolytes", "Into the Ashes", "Floods", un morceau de leur précédente démo et un nouveau morceau. Très bon groupe en tout cas, qui mériterait de revenir en tête d'affiche dans une plus petite salle et avec un son plus net.
- Arch Enemy = ah ben là de suite, rien à voir ! Un son de batterie réglé au poil de cul, un groupe bien motivé avec une prestation impeccable ! Et bon, ça fait une bonne dose d'adrénaline que d'entendre chanter les mélodies de "Ravenous" et de "Blood is on your hands" par la foule ! Enfin bref, ça fait vraiment longtemps qu'un concert de ce calibre n'avait pas eu lieu à Montpellier, et je suis reparti de Victoire 2 avec un grand sourire aux lèvres. Merci Angela, Michael et consorts, c'était juste énorme
Arch Enemy @ Montpellier (08/12/09)
- Dark Poulpe
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Arch Enemy @ Montpellier (08/12/09)
A trop vouloir enculer les poules, on finit souvent par casser des oeufs
- RBD
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Re: Arch Enemy @ Montpellier (08/12/09)
Depuis le temps que je vous saoule avec les grosses tournées de Metal qui ne passent plus par Montpellier, ce soir Arch Enemy s'arrêtait pour sa seule date en France. L'affluence était donc exceptionnelle. Non seulement les metalleux de la région étaient présents en très grand nombre (d'où quelques vieilles retrouvailles), mais aussi beaucoup de voiturées étaient venues de loin – souvent en couples. Cela faisait très plaisir de voir la très vaste salle de Victoire 2 pleine à bloc.
Le concert étant programmé assez tôt, j'ai raté les Marseillais de Blazing War Machine. Je connaissais déjà, pas grave.
Sous le nom d'ABIGAIL WILLIAMS se présente un quartet américain à deux guitares. Leur long set se résume en quelques mots : c'est un mélange de Death et de Black Sympho à la Emperor, bien agressif. Leur jeu est statique, c'est violent mais assez monotone. Cette impression est confortée par le jeu de batterie tout en blasts et un chant trop faible ou timidement mixé un peu comme sur les premiers Emperor justement. Mais le son me semblait correct de mon point de vue, même si les basses de la double étaient bien poussés. Cependant comme je ne connais pas sur album, il est possible que je sois passé à côté des samples qui donnaient en effet l'impression d'être simplement de discrets ponts ou arrangements. Le son semblait très bien à part ça et on ne s'ennuyait pas car ils jouaient tout à fait comme des pros, solos de guitare compris. En plus c'était assez décalé parce qu'ils n'étaient pas peinturlurés et cloutés de partout, le chanteur-guitariste avait même une dégaine passe-partout avec son t-shirt noir sans motifs et sa coupe de cheveux agréée par Maman !
Après une longue pause, une intro annonça ARCH ENEMY dont les compères se présentèrent en chemise noire avec un brassard blanc, puis Angela en haut blanc sous les acclamations. Les hymnes s'enchaînent, c'est du Heavy déguisé en Death Metal mais ça marche très bien dans un esprit bon enfant. Les riffs se succèdent, parfois excellents, tantôt moins touchants mais efficaces. C'est un mélange succulent car il laisse des portions entières de vrai Heavy ou de vrai Death ; c'est plus excitant que la mixture en poudre servie sous les noms de MetalCore ou de DeathCore qu'Arch Enemy a contribué à inspirer.
Angela Gossow était la personnalité la plus visible au début, c'est une vraie frontwoman extravertie aux grands gestes. Son braillement naturel est un bol d'air à l'époque des pitchs… Elle a de l'humour dans ses discours et m'a fait beaucoup rire quand elle a fait mine de palper à distance, avec un sourire carnassier, les adorables petites fesses d'un roadie sortant de scène. On est donc loin du "groupe à chanteuse" malgré l'intervention régulière d'un synthé que j'ai mal vu car planqué de mon côté. De plus, le groupe ne repose pas seulement sur elle. Un premier intermède a laissé le batteur faire un petit solo (arrangé au synthé, d'ailleurs). Plus tard ce furent les deux guitaristes qui le firent dans un grand duel, après plusieurs échanges déjà croisés lors de certains titres. Ils jouent au poil, si bien que le côté démonstratif de ces passages ne gêne pas. On nous a fait souvent taper des mains sur ces solos ou chanter quelques riffs, encore des manières bien Heavy… Mais j'ai beaucoup aimé retrouver le toucher si particulier de Mikaël Amott, qui ressuscitait les antiques sensations de la découverte des immenses classiques de Carcass où il passa. Le public répondait très bien, connaissant les titres sur le bout des doigts, sautant et lâchant volontiers les pogos.
Un "We Will Rise" aussi énergique qu'au début conclut le set, puis le rappel fut accordé pour deux titres. Au terme d'un set d'une heure vingt. Angela jure devant Satan (!!) qu'ils reviendront nous voir puis ils s'en allèrent… et revinrent encore pour jeter quelques reliques à la foule : bouteilles d'eau, mediators, etc.
J'avais oublié comme c'était agréable de rentrer tôt d'un gros concert ! La preuve qu'une bonne affiche peut encore remporter un grand succès en l'organisant à Montpellier.
Le concert étant programmé assez tôt, j'ai raté les Marseillais de Blazing War Machine. Je connaissais déjà, pas grave.
Sous le nom d'ABIGAIL WILLIAMS se présente un quartet américain à deux guitares. Leur long set se résume en quelques mots : c'est un mélange de Death et de Black Sympho à la Emperor, bien agressif. Leur jeu est statique, c'est violent mais assez monotone. Cette impression est confortée par le jeu de batterie tout en blasts et un chant trop faible ou timidement mixé un peu comme sur les premiers Emperor justement. Mais le son me semblait correct de mon point de vue, même si les basses de la double étaient bien poussés. Cependant comme je ne connais pas sur album, il est possible que je sois passé à côté des samples qui donnaient en effet l'impression d'être simplement de discrets ponts ou arrangements. Le son semblait très bien à part ça et on ne s'ennuyait pas car ils jouaient tout à fait comme des pros, solos de guitare compris. En plus c'était assez décalé parce qu'ils n'étaient pas peinturlurés et cloutés de partout, le chanteur-guitariste avait même une dégaine passe-partout avec son t-shirt noir sans motifs et sa coupe de cheveux agréée par Maman !
Après une longue pause, une intro annonça ARCH ENEMY dont les compères se présentèrent en chemise noire avec un brassard blanc, puis Angela en haut blanc sous les acclamations. Les hymnes s'enchaînent, c'est du Heavy déguisé en Death Metal mais ça marche très bien dans un esprit bon enfant. Les riffs se succèdent, parfois excellents, tantôt moins touchants mais efficaces. C'est un mélange succulent car il laisse des portions entières de vrai Heavy ou de vrai Death ; c'est plus excitant que la mixture en poudre servie sous les noms de MetalCore ou de DeathCore qu'Arch Enemy a contribué à inspirer.
Angela Gossow était la personnalité la plus visible au début, c'est une vraie frontwoman extravertie aux grands gestes. Son braillement naturel est un bol d'air à l'époque des pitchs… Elle a de l'humour dans ses discours et m'a fait beaucoup rire quand elle a fait mine de palper à distance, avec un sourire carnassier, les adorables petites fesses d'un roadie sortant de scène. On est donc loin du "groupe à chanteuse" malgré l'intervention régulière d'un synthé que j'ai mal vu car planqué de mon côté. De plus, le groupe ne repose pas seulement sur elle. Un premier intermède a laissé le batteur faire un petit solo (arrangé au synthé, d'ailleurs). Plus tard ce furent les deux guitaristes qui le firent dans un grand duel, après plusieurs échanges déjà croisés lors de certains titres. Ils jouent au poil, si bien que le côté démonstratif de ces passages ne gêne pas. On nous a fait souvent taper des mains sur ces solos ou chanter quelques riffs, encore des manières bien Heavy… Mais j'ai beaucoup aimé retrouver le toucher si particulier de Mikaël Amott, qui ressuscitait les antiques sensations de la découverte des immenses classiques de Carcass où il passa. Le public répondait très bien, connaissant les titres sur le bout des doigts, sautant et lâchant volontiers les pogos.
Un "We Will Rise" aussi énergique qu'au début conclut le set, puis le rappel fut accordé pour deux titres. Au terme d'un set d'une heure vingt. Angela jure devant Satan (!!) qu'ils reviendront nous voir puis ils s'en allèrent… et revinrent encore pour jeter quelques reliques à la foule : bouteilles d'eau, mediators, etc.
J'avais oublié comme c'était agréable de rentrer tôt d'un gros concert ! La preuve qu'une bonne affiche peut encore remporter un grand succès en l'organisant à Montpellier.
- Caacrinolas
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- Inscription : jeu. oct. 07, 2004 5:56 pm
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