Et oui, Le klub est définitivement une salle de concert que je n'aime pas. En fait, il ne s'agit tout simplement pas d'une salle de concert (comme tant d'autres quand on y pense).
Pourtant j'aime bien l'ambiance qui s'en dégage, la proximité avec le groupe etc. mais franchement ya pas assez de place, on vois vite rien et le son est réellement ingérable (à 2m près ca n'a plus rien à voir).
Quoi qu'il en soit impossible de manquer les Kehlvins, donc nous voilà. Ce soir, je profite de la zik, mode photos off.
On commence donc avec Brighton ... que dire ? et bien je ne me souviens déjà plus de grand chose (mode mémoire de poisson à la Moonlight on). C'était gentillet, ca manquait d'assurance, mais pas désagréable ... On a oscillé entre du rock pépère, voire pop par moment, et du rock énervé avec quelques braillements. J'ai bien accroché sur le dernier titre et le troisième si je me souviens. Un gros point noir : le son particulièrement trop fort... C'était pénible même avec des protections auditives.
C'est déjà le tour de Kehlvin (et ben ...). Ca s'agite un poil en coulisse car le planing est parti pour capoter. Apparement, la soirée qui avait été pourtant prévue de longue date a été également booquée par un DJ pour une soirée electro ... c'est donc extinction des feux obligatoire à 22H. Grâce à cette magnifique occupation des sols, nous aurons droit à 30 minutes de chaque groupe ... et merde
.
Ca commence plutôt bien avec un long titre planant (je me souviens déjà plus lequel honte sur moi ...) : le son est bien plus raisonable et du premier rang il est assez équilibré. Malheureusement, rapidement des soucis de batteries s'incrustent, la basse domine trop et fait de plus en plus vibrer tout ce qui peut vibrer dans les alentours. Là commencent à s'enchaîner quelques pains et c'est la soupe à la grimace sur scène. Yonni en profite pour assainer quelques traits vengeurs à l'égard de l'organisation de la soirée.
Comme un bonheur ne vient jamais seul, spieli pète une corde et les suisses abandonnent le morceau en cours pour se concentrer sur le dernier titre de la soirée : le petit bijou 'albatross'. A nouveau quelques pains, auquel s'ajoute une nouvelle guitare accordée 'vite fait', entâcheront le dernier morceau de la soirée.
Mauvaise prestation ? peut être ... en tout cas certainement loin de ce que le groupe peut faire. Et pourtant, je ressors du show avec le sourire, et la très claire sensation d'avoir passé un bon moment. Et autour de moi la même sensation. Comme quoi ... Quand je pense qu'on aura eu droit à trente minutes dans des conditions exécrables alors que le groupe se produit entre une heure et une heure et quart en tête d'affiche les autres soirs de la tournée ... pfff.
Pour le coup, le groupe qui m'avait fait déplacé étant passé très tôt, je perds quelque peu ma motivation pour le reste de la soirée. C'est au tour de Stellardrive. Pour l'occasion, on a installé un projecteur qui diffuse des mini séquences de conquête spatiale et autres visuels spatiaux. Difficile de dire si ca apporte un plus, en tout cas bel effort, surtout dans la config du 'petit Klub' (en tout cas félicitations au pauvre batteur qui aura mangé la lumière en pleine gueule tout le long). Et oui, j'ai découvert ce soir qu'à l'instar de la loco, nous avons aussi une salle bis au Klub (dire que je trouvais déjà que l'autre était pourrie ...). Tiens, un programme de la dernière soirée des acteurs de l'ombre est encore affiché au mur ...
Bref, Stellardrive joue un espèce de post rock gentillet. Pas inintéressant, mais bien trop propre sur lui pour pouvoir me toucher. A une époque pas si lointaine j'aurai sûrement aimé, mais depuis quelque temps c'est un genre qui a perdu ma préférence. Je note d'ailleurs qu'ils citent Explosions in the Sky dans leurs influences ... ah ben vi ... et quand je pense à quel point je me suis fait chier durant leur dernier passage à l'elysée montmartre ... finalement c'est pas si mal, j'aurai préféré Stellardrive au Klub ... plus court. Car au bout de 20 minutes je commence à trouver ca long. Dommage car il y a de bonnes choses, mais je suis incapable d'adhérer à ce style désormais. A noter que le groupe officie avec trois guitaristes. Malheureusement je n'ai que très rarement été capable de discerner les trois guitares présentes, probablement dû au son de la salle.
C'est à Celeste que reviens "l'honneur" de clore la soirée. A ce moment, j'en ai clairement plein le cul d'être mal installé et de ne presque rien voir (en étant au deuxième rang ...). En plus je ne connais pas du tout le groupe, et ce n'est pas le nouveau public (qui vient de changer du tout au tout après Stellardrive) qui m'inspire. J'écoute un peu ce qui se dit sur le groupe (que je ne connais rigoureusement pas) et apprends que Celeste aime à jouer dans le noir. Bon, m'en fous je prends pas de photos ^^. Au moins ca sera peut etre marrant.
Ben non ... Celeste c'est un peu comme si on prenait le chanteur d'aqme (période EP) avec sa voix de canard des grands jours, et qu'on mélangeait avec une équipe de spéléos épileptiques qui s'agitent en écoutant du métal... un métal qui fait parfois mouche, mais ne se renouvelle pas assez même sur une petite demi-heure.
Mais je vois Pearly au bar et me dis en mon fors intérieur que certains doivent être en train de crier au génie (ce qui sera confirmé à la lecture d'un autre forum). Décidement les goûts et les couleurs
(notez bien que je ne revendique pas le monopole du bon goût loin de là 
à chacun ses goûts et c'est tant mieux)
Une soirée très mitigée donc. Mais bon, un vendredi soir ... un petit prix...
Et merde, j'attends toujours après mon premier vrai concert de Kehlvin ...
