
Le concert d'hier soir, sinon. Les - :
- ce p***** de son, si typique du Zenith que ça n'en devient même plus drôle. La seule fois où j'ai là-bas entendu un son correct était lors du concert d'Archive, en 2007, sauf erreur (ils en ont d'ailleurs sorti un live).
Et encore n'étais-je pas trop à plaindre, vu ma place (à gauche, au milieu de la fosse), à lire certains commentaires. Il est d'ailleurs étonnant que Sheperd (dont le caractère ne semble pas s'être arrangé) ait semblé mécontent de ses niveaux car de là où j'étais, c'est limite si sa basse ne couvrait pas tout le reste...
- l'attitude du groupe, qui ne semblait pas plus concerné que ça par le fait de revenir à Paris après tout ce temps.
Je ne sais pas comment ils agissaient à leur époque dorée (et peut-être n'ont-ils, du coup, en fait aucunement changé) mais on a l'impression qu'ils se font tous la gueule (aucune ou presque communication entre les membres durant le show) et enquillent les morceaux comme une routine : exception faite de Cornell à qui on peut reprocher le côté démago mais qui tâche d'au moins faire un effort en direction de son public...
Dommage car ils ont montré qu'ils pouvaient encore se lâcher lors du dernier morceau, preuve que c'est moins la compétence que l'envie qui semble faire défaut...

Les + :
- enfin voir le groupe, mine de rien et grosse émotion lors de l'entrée en scène (ça fait groupie mais j'assume)
- cette set-list de malade, proche de la perfection : "Beyond the wheel" en rappel, j'en aurais presque eu la larmichette...

Dans l'ensemble, une soirée somme toute sympa, même si le plus gros du frisson a été causée par la nostalgie plus que la performance proprement dite. Clair qu'Alice In Chains au Bataclan, c'était quand même autre chose...